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L'histoire est incroyable. Elle se poursuit.
Genesis est la
revue officielle de l'ITEM, comme chacun sait. Le directeur de la
publication
est
actuellement Jean-Louis Lebrave et les deux directeurs de la
rédaction
sont
Almuth Grésillon et Daniel Ferrer. Ce sont les trois
patrons de la
revue.
Or voilà que Genesis publie dans son numéro
11, en 1997,
un
long et dithyrambique compte rendu des Éléments de
critique
génétique d'Almuth Grésillon, la
directrice. Trois
pleines pages (p. 161-163). Trois pages d'éloges sur
le
manuel de la
directrice traduite par le directeur de la publication
lui-même,
Jean-Louis
Lebrave. On n'est jamais si bien servi que par soi-même. On
sait
déjà que les adeptes de la CGMM se publient entre
eux,
sous
la forme de recueils d'actes de colloques et de numéros de
revue, mais
il
y a des limites à la clôture de la critique qu'on est
toujours
surpris
de constater.
Cela dit, on peut tout de même garder son calme, tout
son
sérieux, et arrêter un instant le mécanisme de
l'écriture à processus pour considérer le
mécanisme
de mon écriture à programme.
C'est mon PLAN :
- Un contresens et une
énumération
- Deux idées, autant de sottises
- Trois idées et tout un sottisier
Auteur.
Brouillon (témoignage du).
Classique.
Donc.
Écriture.
Interprétation.
Manuscrit de genèse.
Plan.
Rédaction (classique).
Scriptocentrisme.
Téléologie.
En tout cas, cela nous vaut un remarquable chef-d'oeuvre
d'humour
blanc qui
mérite bien à son tour un compte rendu. Le voici
donc, avec son
propre sottisier.
Le compte rendu de Klaus Hurlebusch comprendrait trois
parties si
le corps du texte n'était un brillant feu d'artifice sur le
fait
que la brouillonnologie étudie les brouillons des oeuvres
des
romanciers modernes, avec une invention vraiment remarquable, je
crois,
qui consiste à désigner ces brouillons non plus sous
le nom
de manuscrits modernes, ni non plus seulement sous son nom allemand
de
manuscrits de travail, mais sous celui tout à fait
inédit
pour moi de « manuscrits de
genèse » !
Pour tout le reste, c'est un tourbillon d'idées dans le
vide, comme
on va le voir.
Il faut dire que le compte rendu s'ouvre sur un contresens
qui
consiste à imaginer que le titre du manuel d'Almuth
Grésillon est un signe de modestie digne d'une
« discipline de recherche relativement jeune »
(p. 161a),
alors que le titre désigne simplement le manuel
scolaire
présentant les notions de base d'une science ou d'une
méthode. Au lieu que ce titre soit modeste, il faut
expliquer
quelle suffisance comporte des Éléments de
critique
génétique publiés aux Presses
Universitaires de
France avec, pour objet, le sous-titre « Lire les
manuscrits
modernes ». Sauf ce contresens, l'introduction n'est
qu'une
longue énumération des parties et des chapitres du
manuel,
qui se conclut, bien sûr, il fallait s'y attendre, par
l'éloge de ses illustrations « dont la fonction
n'est pas
seulement décorative » : « elles
montrent
directement ce que les mots ne peuvent rendre que sous une forme
indirecte
et médiatisée, donc inuffisante »
(p. 161b). Ce
n'est pas cela, précisément, de
l'illustration ? Malheureusement, Klaus Hurlebusch a
le
malheur de poursuivre : « La reproduction de
manuscrits
constitue pour la critique génétique un instrument
indispensable ». La manuel fait la preuve que c'est
faux. Des
68 photographies du manuel, il n'y en a pas dix qui sont
évoquées dans le texte et, si je ne me trompe pas, il
n'y en
a qu'UNE (fig. 43) qui sert à l'étude.
L'illustration de ce
manuel fait la preuve que la brouillonnologie ne peut pas compter
sur la CGMM pour entreprendre son travail, sinon,
comme je l'ai montré dans mon compte rendu, pour
étudier la
conception poétique, esthétique et délirante
que les
adeptes se font du brouillon. Klaus Hurlebusch comme
les autres, donc.
Dans la dernière partie de son compte rendu
(p. 162c-163b), le
critique prend enfin, semble-t-il, un sentier personnel pour
enchaîner
deux
idées qui ne sont pas de celles qu'on trouve
déjà toute
faites
dans le manuel. La première interroge. Est-ce que la
CGMM, comme semble le proposer Almuth Grésillon,
devrait
conduire à la découverte de
« régularités
générales », à une
« esthétique de
la production », bref aux
« abstractions », ou
si
elle ne devrait pas plutôt s'intéresser aux textes,
enfin aux
oeuvres,
du moins aux auteurs, alors disons aux scripteurs ? Et Klaus
Hurlebusch
de
débattre de la question de savoir si la
génétique sert
la
génétique ou l'objet de la génétique.
Je ne sais
trop
par quel collège est passé notre savant critique,
mais il est
clair
qu'il a au moins retenu le paradoxe que plusieurs de ses
professeurs n'ont pas
manqué de lui proposer : est-ce que la chimie
étudie la
chimie
ou les réactions chimiques ? Variations sur la
problématique : l'étude en deux phases,
première
phase,
l'étude de « la manière d'écrire
d'auteurs
singuliers » (p. 163a), tandis que la seconde serait
un
peu
« téléologique » (je vous
jure : p. 162c), étant
vouée à la description des
« régularités trans-subjectives »
(p. 163a).
Cela dit, les deux démarches doivent
« s'épauler
mutuellement » (p. 163a), ce n'est pas interdit, et
peuvent
même
s'inverser: « si (on) concevait l'abstraction
théorisante
[sic]
comme un détour nécessaire [sic] et fructueux [sic]
pour revenir
aux
auteurs... » (p. 163a). Comme vous le voyez, on se
croirait
vraiment
dans une classe de collège et Klaus Hurlebusch n'y jouerait
certainement pas
le rôle du professeur !
Mais voilà comment de fil en aiguille on se retrouve
avec le
concept
moderne d'une subjectivité subjective. Là, je vois
que vous ne
me
croyez pas. Alors je cite : « ce concept moderne
d'une
subjectivité qui s'auto-engendre » (p. 163b).
C'est
écrit
noir sur blanc, et c'est de l'humour blanc, comme cela
s'autocomprend bien.
L'intuition qui s'exprime ainsi consiste à considérer
qu'un
brouillon
est plus subjectif que sa mise au net, surtout imprimée,
bien entendu;
or
les brouillon moderne, qui offrent assez de matière à
la
CGMM pour se déployer, correspondent justement
à,
et je cite pour être cru, « la subjectivité
créatrice
auto-générée à l'époque
bourgeoise »
(p. 163b). Donc ? Donc la CGMM est géniale
et
Almuth Grésillon avec elle. Elles mettent à jour
« les
paradoxes et la dialectique de cette subjectivité qui
crée des
objets
et qui se crée elle-même »
(p. 163b).
Et voilà comment on produit un compte rendu
destiné
à faire la promotion d'un manuel. Mais la partie centrale,
l'essentiel de ce texte, qu'en est-il ?, me demanderez-vous.
Mais
elle se trouve tout entière dans le sottisier qui suit et
c'est
bien naturel, lorsqu'on paraphrase un ouvrage de cette sorte. Mais
j'accorde que cet exposé est tout à fait significatif
de ce
que l'on peut produire avec la phraséologie de la
CGMM, car on peut écrire sans rien dire, phrase
après phrase, en enchaînant ses commentaires sur les
mots
clés de l'école. Et moins vous aurez de logique,
plus vous
serez volubile. Les concepts que brasse Klaus Hurlebusch
concernent
successivement la place centrale de l'auteur dans les brouillons
(tandis
que dans l'étude des textes, c'est l'oeuvre qui était
au
centre), le danger de la téléologie, car il serait
« dévastateur » pour l'étude des
brouillons de se mettre à étudier les textes, et,
finalement, le formidable apport de la CGMM qui, sans
jamais pouvoir répondre à la question
« qu'est-ce
qu'écrire ? », nous rapproche de ce
mystère
ténébreux sur lequel les études
littéraires ne
disposaient que de « fictions et de spéculations
érudites » : avec la CGMM,
notez-le, nous nous trouvons enfin devant un éclairant
mystère ténébreux. Trois idées
principales,
trois sottises, c'est bien assez pour en exprimer tout un
sottisier.
Le plus extraordinaire, bien sûr, est le
sérieux de Klaus
Hurlebusch, de son traducteur, Jean-Louis Lebrave, et, bien
sûr,
d'Almuth
Grésillon, trop contente de se voir ainsi congratulée
et
paraphrasée si longuement dans les pages de sa revue,
Genesis,
organe de l'ITEM qu'elle dirige. Non, non. Il ne faut pas se
méprendre.
Ce qui est extraordinaire, ce n'est pas le sérieux de ces
adeptes de la CGMM, mais le degré de sérieux,
inversement
proportionnel à la matière. Il arrive parfois qu'on
puisse
apercevoir ses défauts dans un miroir qui les
déforment
légèrement. Tous les parents connaissent bien ce
phénomène. Alors comment Almuth Grésillon et
Jean-Louis
Lebrave peuvent-ils traduire et publier le compte rendu de Klaus
Hurlebusch
sans
rien y voir de tous les traits d'humour blanc dont il est fait et
qui sortent
tout
droit de l'école ? Il n'y a qu'une explication
possible,
l'aveuglement, et ce ne peut pas être celui de
l'intelligence.
Il est grand temps que les théoriciens et adeptes de
la CGMM rendent des
comptes.
Et c'est facile. Ils doivent simplement répondre à
la question
suivante : vous pouvez lire sans rire ce compte rendu,
vraiment ?
S o t t i s i e r
Le brouillon a un auteur incontestable, mais tel n'est plus le cas
du
propre.
Je sais bien que c'est idiot, mais, écoutez !, je vais
essayer
d'être moins clair. La flamme qui brûle en
l'épargnant le
manuscrit moderne manifeste le tremblement vital de la main de
l'auteur qui
se perd
dans le filigrane inaperçu de l'analyse textuelle du texte
définitif,
clos et figé, du Texte de l'oeuvre, livré à la
reproduction
marchande, l'imprimerie, où rien ne vacille plus. Plate
fermeté
du
plomb.
Klaus Hurlebusch : « Dans les traces graphiques des
processus
d'écriture, on peut percevoir, directement ou par l'analyse,
l'auteur
en
tant que producteur, alors que dans l'imprimé, qui se
présente
comme
un tout homogène sur le plan typographique et
synchronisé sur
le plan
sémiotique, sa présence est seulement médiate,
et ne peut
être perçue directement, mais seulement pensée
et
construite
sous la forme d'un locuteur ou scripteur
idéalisé »
(p. 161c).
Nous sommes ici dans la nuance. Percevoir directement ou
par
l'analyse l'auteur, le locuteur ou le scripteur d'un manuscrit
moderne,
scripteur, locuteur ou auteur du texte imprimé qui doit
être
pensé et reconstruit indirectement ou par l'analyse,
donc,
aussi,
comme c'est fin et inutile. Non, mais dites ? ce ne serait
pas
Flaubert, par
hasard ?
Ne pas confondre être qui pense et être de
pensée. Auteur,
locuteur, scripteur et être de pensée, soyons clair
à ce
propos, ne doivent jamais être confondus avec un sujet
pensant. Car
enfin ! qui, mais qui donc tient la plume ? Ah !
Alors,
répétons : « L'apport
irremplaçable de
ces
manuscrits est DONC (voir
donc) de donner accès à l'auteur
en tant que
scripteur,
c'est-à-dire aussi en tant que locuteur et qu'être de
pensée,
alors que les textes imprimés ne livrent qu'un sujet
d'énonciation
abstrait produisant des pensées achevées »
(p. 162a).
Quel
radin ! mais quel génie ! que le texte
imprimé.
La présence (symbolique) de l'auteur. « Cette
présence est
rendue possible par les manuscrits qui sont les témoins non
seulement
de
textes, mais aussi d'actes d'écriture »
(p. 161c).
Si je
comprends bien, le brouillon témoigne non seulement du
propre (s'il est
perdu ?), mais également de la rédaction d'un
brouillon ?
Il y a là comme un redoublement de la
téléologie, dont
le
moins que l'on puisse dire est qu'il ne manque ni de queue ni de
tête.
« Le texte imprimé donne l'illusion d'être
sorti tout
armé de la tête de l'auteur comme Minerve de la
tête de
Jupiter » (p. 161c).
« La séparation entre le dit et le locuteur, et
donc entre
production et réception... » (p. 161c).
Conclusion :
donc.
La séparation entre le locuteur et ce qu'il dit n'est pas
aussi
tranchée dans le Manuscrit que dans le Texte imprimé.
« La
séparation entre le dit et le locuteur, et donc entre
production et
réception, n'est pas aussi tranchée dans les
manuscrits d'un
auteur
que dans ses textes imprimés ». Tout ici est dans
le
« donc ». En fait, le locuteur est-il vraiment
séparé de ce qu'il dit dans un brouillon ?
Là,
aucun
« donc » ni doute possible. C'est un
« or » qu'il faut entendre. L'auteur d'un
brouillon
brouillonne, il cherche à dire, mais ne dit encore rien
clairement, de
sorte
que la réception, bien sûr, il ne faut pas
hésiter
à le
dire logiquement : or la réception est vraiment
inséparable de
la
production lorsqu'on écrit pour soi. Ah ! c'est pas
ce que veut
dire
Klaus Hurlebusch ? Vous êtes sûr ? Donc, il
ne voulait
rien
dire. Il a réussi.
Nuance. « C'est que fondamentalement, la critique
génétique tient sa raison d'être de la
découverte
« qu'il y a écriture et écriture et
[...] qu'un
abîme les sépare » (Hofmannsthal,
l'Éducation sentimentale) »
(p. 162b).
« La compréhension des oeuvres des auteurs ne peut
pas ne pas
être influencée par la compréhension de la
manière
dont
ceux-ci écrivent » (p. 163a). Il serait
temps en
effet que
la
CGMM passe aux actes. Pour ma part, j'ai commencé
le
travail de sape. Que l'on sache enfin que Flaubert écrivait
comme un
cochon, que Mallarmé nous pointillait toujours le même
poème,
nuit après nuit, en abusant du café, de sorte que
d'« Igitur » au « Coup de
dés »
son
oeuvre est un produit de l'insomnie, tandis que Valéry nous
interpellait
dans ses grands cahiers dès cinq heures du matin, alors
qu'il n'avait
manifestement pas la tête assez reposée, lourde de
sommeil. Et
quand
je vous aurai dit comment Ducasse a rédigé ses
Chants de
maldoror sur une table de dissection, alors, en effet, vous ne
les lirez
plus
comme avant !
Serait-ce une invention de Klaus Hurlebusch ?
Définition :
le
manuscrit de genèse est le manuscrit moderne qui est
proprement et
idéalement le manuscrit de travail de l'écrivain
moderne. Ils
se
trouvent à l'ITEM. Partout ailleurs, on ne trouve que des
succédanés, ce sont les brouillons.
Klaus Hurlebusch est en fait plus audacieux qu'on ne pourrait le
soupçonner
à première vue. La rédaction à partir
d'un plan,
c'est
écrit dans le manuel de la CGMM, c'est
l'« écriture à programme »,
tandis que
l'autre,
c'est l'« écriture à processus ».
Jusqu'ici,
c'est simplement plat ou niais. Le génie commence lorsque
l'on
théorise la distinction : « je pense par
exemple
à
la distinction entre une littérature liée plus
directement
à
l'instance énonciative et émanant plutôt d'une
écriture à processus, et une
littérature
liée
au concept d'oeuvre et produite par une écriture à
programme » (p. 163ab). En fait, nous sommes
bien
dans la
logique
du manuel de la CGMM. Les écrivains qu'ils adorent
sont
ceux qui écrivent de plus en plus, mais produisent de moins
en moins.
Et
c'est heureux. Mais cela dit, penser aussi peu que ce soit qu'il
puisse
exister
un rapport entre le « concept d'oeuvre » et un
plan de
rédaction, je pense (à mon tour) que c'est une
idée qu'il
est
toujours préférable de garder dans ses carnets.
« OR le processus de production textuelle ne correspond
que dans des
cas
exceptionnels à la réception cursive du
lecteur » (p. 161c). Voir
classique.
Heureusement, l'auteur a plus d'un tour dans ses
brouillons :
« Grâce au medium spatial de l'écrit, qui
dissocie
fondamentalement producteur, récepteur et produit, le
scripteur est en
mesure d'effectuer des parcours productifs originaux qui sont d'un
autre ordre
que
ceux de la réception linéaire, et c'est bien ce qu'il
fait en
général, par exemple [et quels exemples !] en
procédant
de manière non-linéaire à des anticipations ou
des
retours en
arrière, ou [beaucoup plus difficile !] en rassemblant
du
matériel langagier pré-textuel »
(p. 161-162). Oui,
je
crois que vous avez bien compris. Et si en plus Klaus Hurlebusch
se doutait
que
je suis probablement l'une des premières personnes à
le lire du
premier au dernier mot, sans parcours original, imaginez quel
développement
savant il pourrait se permettre à ce sujet.
« Dans les cinq premiers chapitres de son ouvrage, Almuth
Grésillon a réussi à faire saisir
méthodiquement
le
scriptocentrisme de la critique génétique tel
qu'il lui
est
imposé par son objet même » (p. 162a).
Vous
ne
saisissez
pas ? Son manuel porte sur le manuscrit moderne, la
génétique
des manuscrits, et ce sujet est heureusement au centre des cinq
premiers
chapitres
de son ouvrage. C'est le scriptocentrisme. Il s'agit là,
de la part
de
Klaus Hurlebusch, d'un éloge à la gloire d'Almuth
Grésillon.
Elle est scriptocentrique et je ne doute pas qu'elle soit
fière de
l'être.
« En se conformant sans mélange au schéma
de
l'écriture téléologique productrice d'oeuvre
[sic],
on court le risque de transformer tous les manuscrits
génétiques autographes en travaux
préliminaires, en
avant-textes. Les effets d'une telle réduction
seraient
dévastateurs pour la critique génétique en
tant que
discipline nouvelle : à quoi bon un tel effort de
connaissance, si la démarche devait continuer à
privilégier le texte imprimé ? »
(p. 162b).
Almuth Grésillon n'aurait pas dit mieux. C'est d'aileurs
d'une
assez implacable logique. Si les brouillonnologues se transforment
en
textologues, ce sera vraiment risqué pour l'avenir de la
brouillonnologie, c'est clair. Tous les membres du Centre de
brouillonnologie doivent être sensibilisés aux risques
de
prendre tous les brouillons pour ce qu'ils sont, car cette
réduction serait assez dévastatrice pour la
profession.
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