Lettre ouverte au directeur de
l'IMEC
Monsieur Olivier Corpet, directeur,
Institut « Mémoires de
l'édition
contemporaine », IMEC.
Monsieur le directeur,
Il y a près de cinq ans, je
protestais contre une
décision vraisemblablement arbitraire, injuste ou cochonne
de l'Institut « Mémoire de l'édition
contemporaine », l'IMEC, dont vous êtes le
directeur. Je protestais et demandais des explications.
Je suppose que étiez à
l'époque directeur de
l'IMEC. Je ne connais d'ailleurs rien de vous. Le site de l'IMEC
n'a publié votre nom, comme directeur, que récemment,
et sans aucune adresse électronique où vous
rejoindre, ni aucun fichier présentant votre curriculum,
comme si vous étiez un simple fonctionnaire, ce qui est
peut-être le cas, et non un intellectuel. Autrement, il
faudrait remédier à cette situation déplorable
et faire mettre en place votre curriculum, dont une liste de vos
occupations et publications.
Comme vous le verrez, le corps de mon
nouvel ouvrage est
constitué de la mise en demeure que l'IMEC m'a
adressée et de ma réplique. C'est évidemment
une honte pour votre institut et pour vous, si vous en étiez
déjà directeur à l'époque.
Je pense qu'il serait temps que vous
preniez contact publiquement
avec moi pour présenter non moins publiquement vos excuses
circonstanciées et celles de votre institut. L'IMEC ne s'en
tirera pas à moins, vous devriez le comprendre. En
revanche, vous et votre institut serez toujours, d'ici là,
n'en doutez pas, la risée de la communauté
intellectuelle, ce que je ne manquerai pas de
réactualiser. Et chaque fois que je devrai y mettre de
l'énergie, comme c'est le cas du présent ouvrage, il
me semble qu'à titre de directeur vous nuirez de plus
en plus à la réputation de votre institut.
Remarquez bien que cela n'est pas pour
me déplaire.
J'ai été insulté
par votre mise en demeure.
Alors je m'en amuse depuis et m'en amuserai aussi longtemps que je
n'aurai pas vos excuses et celles de l'IMEC.
Bien plus, je ne lâcherai pas le
morceau aussi longtemps que
vous ne présenterez pas vos excuses et celles de l'IMEC
à David Desvérité et au site Céline
qu'il anime, comme à Marc Laudelout et au Bulletin
célinien.
Pftt !! C'est rien du tout. Je ne
demande pas votre
démission. Je demande des excuses bien senties,
accompagnées de toutes les explications que vous voulez,
auxquelles la communauté intellectuelle aura droit de
répondre.
Avec l'expression de mes meilleurs
sentiments,
__gl>-
20 juin 2005
Guy Laflèche,
Professeur titulaire,
Études françaises,
Université de
Montréal.
guy.lafleche@umontreal.ca
Tél.: 514-343-5612
Comme on le verra vite, mon ouvrage sur
les copyrights des sites littéraires de la toile a
continué de se développer sans cesse depuis juin
2005. C'est le prolongement naturel du travail en cours qui ne
cessera d'être mis à jour périodiquement d'ici
la prochaine édition.
Mais je peux dès maintenant
annoncer le nouveau chapitre de la prochaine édition de cet
ouvrage : Historique et analyse critique de l'IMEC.
Même si j'ai en archives la pièce la plus
recherchée des Imékiens, la mise en demeure
IMEC/Laflèche, ce n'est pas une raison pour s'arrêter
en si beau sentier de la recherche critique. Justement, revoyant
mes travaux en cours sur la
brouillonnologie,
je m'avise que je me suis fort intéressé à une
analyse critique
de Jean-Yves Tadié sur la CGMM de l'ITEM, sans
m'arrêter à l'entrevue d'Olivier Corpet qui se
trouvait dans ce dossier de Débat (no 102, 1997,
p. 165-173) : « Éditeurs, auteurs et
médiateurs — entretien avec Oliver Corpet ».
Un
régal. Mais je vous laisse faire l'analyse des propos du
directeur et fondateur de l'IMEC (eh oui!...) avant que vous ne
trouviez la mienne ici. Tout ce que vous ne lirez jamais sur le
site d'un Institut entièrement au service
d'intérêts privés qui la contrôlent
absolument. D'où la fameuse Mise en demeure qui ne me
serait jamais venue de la BNP...
En tout cas, vous verrez bien vite
qu'il se confirme que le directeur de l'IMEC n'est pas un
inellectuel, mais bien un fonctionnaire. Un technocrate au service
d'un Institut lui-même au service d'intérêts
privés entretenus par les deniers de l'État et des
services publics.
27 octobre 2005.
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