El bozo
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Édition critique interactive
des Chants de Maldoror du comte de Lautréamont par Isidore Ducasse

sous la direction de Guy Laflèche, Université de Montréal
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Édition

Strophes actuellement éditées :

Chant 1, strophe 1
Chant 1, strophe 2
Chant 1, strophe 3
Chant 1, strophe 4

Chant 3, strophe 5

Deux entrées pour les lecteurs pressés:

Maldoror
Lautréamont

<  Éditorial  >

      Treize jours que j'ai lancé pour de bon l'édition interactive des Chants de Maldoror, avec les trois premières strophes.

      Une par semaine, que j'avais dit. J'aurais dû rien dire. Heureusement que je n'ai pas dit le fond de ma pensée. Et je me croyais prudent ! Je me disais qu'en annonçant la publication d'une strophe par semaine, je ne pourrais jamais faire moins, ni donc décevoir personne. Je ne voulais pas créer de fausses attentes. Mais dans le fond, je me proposais de faire au moins deux fois plus vite et d'éditer non seulement les Chants, mais aussi les Poésies, l'oeuvre complète pour tout dire, en moins d'un an.

      J'ai mis plus de deux semaines à mettre en place les trois premières strophes. Normal, comme n'importe quel pilote de course vous le dira : il faut bien démarrer, prendre son accélération. La quatrième strophe, ça ira tout seul. Trois ou quatre jours, pas plus.

      C'était compter sans le poème de John Milton au beau milieu de la route, pas mal de poésie dans le moteur. Je suis donc repassé en première. Pour tout revoir, depuis la première strophe. Déjà dans cette strophe, un mot, espace, se trouve utilisé dans un sens qui vient tout naturellement de la cosmologie du Paradis perdu. Dès la seconde strophe le texte de Milton, dans la traduction de Chateaubriand, inspire textuellement un fragment du texte.

      Cela dit, franchement, je ne suis pas trop mécontent de prendre du retard sur d'utopiques promesses, étant donné la cause : je savais bien que ce travail serait le paradis, sans même savoir que ce serait le plaisir de lire après Ducasse l'extraordinaire chef-d'oeuvre du Grand Puritain. Vous avez déjà lu le Paradis perdu ? Un plaisir divin.

      Je vous laisse le temps de le lire avant de vous éditer la strophe 1.5 et sans vous dire combien de temps je mettrai, bien entendu, à passer en cinquième, à la cinquième, sur l'autoroute de l'édition interactive. Je deviens prudent. Je prévois les courbes. Surtout de celles qui nous découvrent l'Enfer, le Paradis et le Ciel.

      Guy Laflèche,
      28 janvier 2001

       
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