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Strophes actuellement éditées :
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Chant 1, strophe 5
Chant 3, strophe 5
Deux entrées pour les lecteurs pressés:
Maldoror
Lautréamont
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Éditorial
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Voici mon troisième envoi, la
cinquième strophe que
je mets en orbite
depuis janvier.
Avec cette strophe 1.5, je n'ai pas
découvert la lune, comme
c'était
le cas la dernière fois avec le Paradis perdu de John
Milton (voir
le Maldoror de Milton). C'est bien
dommage, mais
on ne peut pas toujours découvrir de nouvelles citations
littérales
dans les Chants. Il faut être raisonnable, tout de
même.
En revanche, je crois bien que cette fois-ci
j'ai pu tranquillement
réaliser
le travail artisanal qui sera le mien durant les mois qui
viennent.
Je fais cela en dix opérations qui sont
autant de plaisirs
(avec le
suspense de découvrir une autre lune au monde orbiculaire du
grand
ami venu de Montévidéo). Faites à ma place
l'édition de l'une des strophes à venir et je serai
heureux
de la publier ici. C'est assez simple. Voici les dix petits
travaux,
qu'il n'est pas nécessaire de faire dans l'ordre, bien
entendu :
1. Analyse grammaticale de la strophe.
2. Étude des hispanismes que trahit souvent la simple
formulation
française.
3. Confrontation, dans l'ordre de leur réalisation, des sept
traductions du
texte français en espagnol, avec l'analyse des autres
traductions au
besoin.
4. Étude linguistique de toutes les formes d'hispanismes
mises au jour.
5. Étude stylistique de la strophe.
6. Recherche et analyse des sources et étude de la
genèse.
7. Confrontation des trois états du texte et confrontation
aux textes
sources s'il y a lieu. Établissement systématique de
la liste des
variantes.
8. Rédaction des nouvelles entrées des dix
glossaires.
9. Établissement du texte et rédaction des
commentaires
linguistiques.
10. Rédaction des notes de genèse.
Et le septième jour, bien entendu, je
bois je ne sais
combien de pintes de
Guinness avec mes meilleurs amis, même si la majorité
d'entre eux,
quels incultes, me font promettre avant même la
première gorgée
que je ne leur parlerai pas de ce comte inconnu qu'ils ont tous
l'air de confondre
avec Dracula... Ils sont très bien élevés,
remarquez, mes
amis. Ils me disent :
« Je paye la Guinness, mais tu ne parles pas du livre de
ton comte, car
je pense le lire bientôt et je ne veux pas que tu influences
ma lecture...
—Oh ! tu veux que je te prête une de mes
traductions en
espagnol ?...
— Aïe ! Tu as vu la partie d'hockey, hier
soir ?... ».
... Des sportifs. Hommes aux épaules
étroites,
allez !
Guy Laflèche,
14 février 2001
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