Guy Laflèche
Bibliographie littéraire de la Nouvelle-France,
Laval, Singulier (coll. « Les cahiers universitaires du
Singulier »,
no
2), 2000.
1995, OBERMEIER, Franz, Französische
Brasilienreiseberichte im 17. jahrhundert [récits de voyage
français au Brésil au XVIIe siècle] :
Claude d'Abbeville, « Histoire de la mission »;
Yves d'Evreux, « Suitte de l'histoire »,
Bonn (Regensburg, Dissertation, 1994), 452 p.
Cf. no 1418. [1623
1998, DAHER, Andrea, « les
Singularités de la France équinoxiale : histoire
de la mission des pères capucins au Brésil
(1612-1615) », la France-Amérique (XVIe-XVIIIe
siècles), édition de Frank Lestringant, actes du
35e colloque des études humanistes, Paris, Champion (coll.
« Travaux du Centre des études supérieures
de la Renaissance de Tours : le savoir de Mantice »,
no 5), 613 p., p. 289-313. [1624
2002, DAHER, Andrea, les Singularités
de la France équinoxiale : histoire de la mission des
pères capucins au Brésil (1612-1615), Paris,
Champion (coll. « Les Géographies du
monde »), 346 p. [1625
2007, OBERMEIER, Franz, « la Colonie
française au Maranhão (1612-1615), l'importance d'un
épisode colonial oublié », les Aventures
des Bretons au Brésil à l'époque
coloniale, édition de Jean-Yves Mérian, actes du
colloque de Rennes en 2005, Rennes, Les portes du large (coll.
« Bretons à travers le monde »),
p. 127-149. [1626
Présentation des ouvrages de Claude
d'Abbeville et d'Yves d'Évreux.
2008, MELZER, Sara, « Une "seconde
France" ? repenser le paradigme "classique" à partir de
l'histoire oubliée de la colonisation
française », la Littérature, le XVIIe
siècle et nous : dialogue transatlantique,
édition d'Hélène Merlin-Kajman, Paris,
Sorbonne
Nouvelle, 356 p., p. 75-84. [1627
L'article s'ouvre sur l'épisode des
baptêmes, puis de mariages de Françaises avec des
Toupinambous du Brésil accueillis à la cour, ce qui
révélerait une Église et une France ouvertes
sur
l'étranger. Voir le no 1978.
1940, FAUTEUX, AEgidius, « le S... de
C... enfin démasqué », les Cahiers des
dix, vol. 5, p. 231-292. [1628
Attribution des deux manuscrits du
« S... de C... » au sieur de Courville;
étude de leurs versions, dont la version de
l'Histoire
plagiée sans vergogne par William Smith dans son History
of Canada, imprimée en 1815, mais publiée en 1826
— plagiats qui expliquent la prétendue
« disparition » de sa version manuscrite de
l'Histoire qu'on retrouvera heureusement au Musée
McCord où les descendants de Smith l'auront
léguée; et présentation critique de leurs
éditions.
Comme cela se produit assez souvent, mais ici
de manière remarquable, l'étude d'attribution d'une
oeuvre, la recherche faite et l'auteur trouvé, l'article ou
le livre qui en rend compte est un véritable roman
d'enquête (policière). L'auteur du forfait
découvert n'est pas un criminel, mais ce n'est pas non plus
un tout simple dénigreur de François Bigot; c'est
plutôt un mesquin qui frappe à peu près sur
tous
ceux qui se trouvent sur son passage. Et un joyeux
anticlérical. AE. Fauteux signe une grande oeuvre, savante,
belle et légère, marquée de nombreux traits
d'humour et de beaucoup d'esprit critique.
2003, CARTMILL, Constance, « the
"Epistolary method" and the rhetoric of assimilation in Bacqueville
de la Potherie's Histoire de l'Amérique
septentrionale », Canadian Literature /
Littérature canadienne (University of British Columbia,
Vancouver), no 178 (automne), p. 31-47. [1629
2011, GRAY, Colleen, « "As a bird
flies" : the writings of Marie Barbier, seventeenth and
eithteenth-century Montréal women, religious and
mystic », Canadian Catholic Historical Studies,
vol. 77, p. 59-70. [1630
C. Gray présente son projet
d'édition des manuscrits de Marie Barbier (1663-1733), soeur
séculière de la Congrégation de Notre-Dame de
Montréal. Il s'agit du recueil ms 198 des Archives du
Séminaire de Québec. Colleen Gray a publié
the Congrégation de Notre-Dame, superiors and the paradox
of power (1693-1796), Montréal et Toronto, McGill et
Queen's University Press, 2007.
2000, FERLAND, Rachel, « les
Lettres au cher fils d'Élisabeth Bégon :
à la limite du genre épistolaire »,
Dires (revue des cycles supérieurs de
l'Université de Montréal), vol. 10, no 1
(automne), p. 14-15. [1631
2000, ROBITAILLE, Martin, « Du rapport
à l'image dans les lettres d'Élisabeth
Bégon », Studies on Voltaire and the
eighteenth-century, no 4, p. 41-57 et
p. 249-250. [1632
2002, CÔTÉ, Anne-Marie,
Étude comparative de la langue française au
Québec au XVIIe et au XVIIIe siècles à partir
de la « Correspondance » de Marie de
l'Incarnation et des « Lettres au cher fils »
d'Élisabeth Bégon, mémoire de
maîtrise de Paris-IV/ Sorbonne, 104 p. [1633
2002, FERLAND, Rachel, « Du nouveau
monde à l'ancien : l'inscription d'un choc identitaire
dans les Lettres au cher fils d'Élisabeth
Bégon », Des identités en
mutation : de l'ancien au nouveau monde, édition de
Danielle Forget et France Martineau, Ottawa, David (coll.
« Voix savantes »), 191 p.,
p. 141-169. [1634
*2006, BURLA, Véronique,
Élisabeth Bégon : un exemple de
préceptorat féminin en Nouvelle-France,
mémoire de maîtrise, Université du
Québec à Trois-Rivières, 314 p. [1635
2010, ÉMONT, Bernard, « Entre
lettres d'amour, journal et lettres-gazette : la correspondance
d'Élisabeth Bégon (1748-1753) », Lettres
d'outre-océan ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 111-136. [1636
La première note de l'article
désigne Nicole Deschamps sous le prénom
d'« Isabelle » et interprète à
contresens sa présentation des grandes dames de la colonie.
Nicole Deschamps donne l'exemple du couple François-Pierre
de Rigaud de Vaudreuil (1703-1779), respectivement dame et
gouverneur de
Trois-Rivières,
à la suite du couple Bégon, à
partir de 1749 : Nicole Deschamps (bg. 21, p. 18)
cite le mémoire de Louis Franquet (bg. 177, éd.
Élysée, p. 15), qui identifie nommément
M. et Mme Rigaud de Vaudreuil à la page suivante
(p. 16). Alors que N. Deschamps fait une comparaison, B.
Émont croit à une confusion et propose une inutile
correction. Cela dit, la lecture de Bernard Émont reprend
et prolonge de manière pertinente celle de N. Deschamps,
comme on le voit à son titre. Pour ma part, je ne vois
là nulle correspondance amoureuse, mais le tout simple
« rapprochement d'un proche », d'un proche
éloigné par la correspondance même. — En
bibliographie (p. 136), Martin Robitaille se voit
prénommer « Alain ».
1990, O'MEARA, Maureen F.,
« Converting the otherness of Membertou : the
patriarchal discourse of Champlain, Lescarbot and
Biard », l'Esprit créateur (Louisiana State
University), vol. 30, no 3 (automne), p. 51-58. Cf.
bg. 509 [4] ou 1113. [1637
1948, FRÉGAULT, Guy, François
Bigot, administrateur français, Montréal,
Institut
d'histoire de l'Amérique française, 2 vol., 443
et 417 p., réimp., Montréal, Guérin,
1994.
[1638
L'historien ne pouvait négliger de
tenir
compte de l'art oratoire à l'oeuvre dans les nombreuses
plaidoiries qui constituent une part essentielle de sa
documentation;
mais il rend compte également des traits de culture
littéraire, parfois ostentatoires, qu'on y trouve.
C'est son nom de guerre
« Jolicoeur », qui permet d'identifier J.C.B.
comme Joseph-Charles Bonin de la Compagnie des
canonniers-bombardiers du Canada. L'identification est de
René Chartrand.
1993, CHARTRAND, René, le Patrimoine
militaire canadien, d'hier à aujourd'hui, 3 vol,
vol. 1, Montréal, Art Global, 1993. [1639
L'auteur du Voyage au Canada dans le nord
de l'Amérique septentrionale l'an 1751 à 1761
(bg. 22-23) signe J.C.B. Henry-Raymond Casgrain l'avait
identifié à M. de Bonnefons, officier au
Royal-Artillerie. René Chartrand corrige cette
attribution : d'abord, de Bonnefons « ne vint au
Canada qu'en 1757 », tandis qu'« une liste
nominative reproduite dans les Papiers Contrecoeur
(Québec, Université Laval, 1952) mentionne le
canonnier Charles Bonin, dit Jolicoeur, à ce fort. Il est
le seul à posséder ces initiales combinés
à ce nom de guerre. Le J est pour Joseph comme tous les
catholiques de sexe masculin » (p. 207,
n. 81).
Bonnefons, J.-C. de
Voir Joseph-Charles Bonin, ci-dessus.
2001, MOUSSETTE, Marcel, « Pierre
Boucher et la classification populaire des plantes et des animaux
dans la Nouvelle-France du XVIIe siècle »,
Entre Beauce et Acadie : facettes d'un parcours
ethnologique, études offertes au professeur Jean-Claude
Dupont, édition de Jean-Pierre Pichette, Ste-Foye,
Presses de l'Université Laval, p. 191-204. [1640
2007, PILLEUL, Gilbert, « les
Écrits de Pierre Boucher en Nouvelle-France :
imaginaire et utopie », Sur les écrits de la
Nouvelle-France, actes des journées d'étude de
Paris, 22 mai - 2 juin 2006, Groupe de recherche sur les
écrits canadiens anciens, édition de Bernard
Émont, Paris, Le Bretteur (coll. « Passage
Nord-Ouest »), 199 p., p. 153-160. [1641
*1997, BOUCHARD, Emmanuel, et Réal
Ouellet,
« Sauvages du Canada et du Pacifique chez
Bougainville », Revista española de estudios
canadienses, vol. 3, no 2, p. 9-??. [1642
2010, FRAYSSE, Paul, « Louis Antoine
de Bougainville (1729-1811) : lettres d'un Iroquois à
sa chère mère », Lettres
d'outre-océan
ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 147-158. [1643
2010, RICHARD, Jean-Olivier,
« Bougainville à la lumière de ses
lectures : les références classiques dans les
Écrits sur le Canada », Revue d'histoire
de l'Amérique française, vol. 64, no 2,
p. 5-31. [1644
En réalité, le sujet de
l'article
est beaucoup plus ambitieux que ne le laisse croire son
titre :
il ne s'agit pas seulement d'une étude de sources (cf. la
statistique du dépouillement des citations et
références p. 13, n. 34), mais d'une
analyse
de l'impact de la culture classique du jeune Bougainville sur la
formation de ses idées et la rédaction de ses
écrits canadiens. — Pour une bibliographie des
études historiques sur Bougainville et sur son séjour
au Canada, voir les n. 1 et 2.
1715, GLANDELET, Charles de, la Vie de soeur
Marguerite Bourgeoys, édition de H. Tremblay,
Montréal, Congrégation de Notre-Dame, 1993. [1645
1997, SIMPSON, Patricia, Marguerite Bourgeoys
and Montreal, 1640-1665, Montréal, McGill-Queen's
University Press, 247 p. [1646
Biographie construite sur les documents
rassemblés pour la béatification et la
canonisation.
2009, CAZA, Lorraine, « Marie de
l'Incarnation à Québec, Marguerite Bourgeoys à
Montréal, une même passion pour Dieu et pour
l'éducation, dans des cadres différents »,
Lecture inédite de la modernité aux origines de la
Nouvelle-France : Marie Guyart de l'Incarnation et les autres
fondateurs religieux, actes du colloque du Centre
d'études Marie-de-l'Incarnation (CEMI), 29 septembre - 3
octobre 2008, édition de Raymond Brodeur, Dominique
Deslandres et Thérèse Nadeau-Lacour, Québec,
Presses de l'Université Laval, 478 p.,
p. 181-213. [1647
2010, BORDAZ, Odile,
« François-Charles de Bourlamaque (1722-1764),
témoin et acteur de l'histoire de la
Nouvelle-France », Lettres d'outre-océan ou le
Canada ancien au miroir de sa correspondance, actes de la
quatrième journée d'étude du GRECA, Paris,
maison de la Sorbonne, 3 octobre 2009, « Art et pratique
de la correspondance en Nouvelle-France », édition
de Bernard Émont, Paris, Le Bretteur (coll.
« Passage Nord-Ouest »), s.d., 199 p.,
p. 159-180. [1648
2001, REICHLER, Claude, « Un texte est
un migrant : l'exemple d'une relation jésuite
écrite en 1636 » — la Relation huronne de
1636
—, Études de lettres
(Lausanne), no 2, p. 97-119. [1649
2002, REICHLER, Claude,
« Littérature et anthropologie : de la
représentation à l'interaction dans une relation de
la Nouvelle-France au XVIIe siècle »,
L'Homme (revue française d'anthropologie),
no 164
(octobre-décembre),
p. 37-56. [1650
Étude littéraire de la Relation
de 1636 de Jean de Brébeuf, souvent à la
lumière de l'« anthropologie » de
Lafitau.
2003, PERRON, Paul, « Settlement and
conversion : Jean de Brébeuf's Jesuit Relations of
1635 and 1636 », Narratology and text :
subjectivity and identity in New France and québécois
literature, University of Toronto Press, 338 p.,
p. 57-76. [1651
D'après l'auteur (p. xvi), ce
chapitre 4 serait la version révisée, mais
également allégée de l'article de
Semiotica en 1989 (cf. no 1952).
En fait, cet article de 1989 correspond au chapitre 5
du recueil. Le présent chapitre reprend plutôt
l'article de Fabula en 1985 (bg. 673).
Maintenant rassemblées, on voit que les
études de Paul Perron sur les écrits de
Nouvelle-France (voyages de Cartier par Poullet, relations de Jean
de Brébeuf et autobiographie (sic) de Jogues par Buteux et
Lallemant), comme aussi ses travaux sur la littérature
québécoise, sont des études littéraires
au sens classique, c'est-à-dire des essais (orientation
sémiotique greimassienne) qui font abstraction de la nature
même des documents (historiques ou littéraires), comme
on se le propose en pédagogie pour développer le
goût de la lecture des textes. D'où
l'intérêt du recueil pour faire connaître
quelques textes choisis par le professeur.
2007, TRUE, Micah, « Retelling
Genesis : the Jesuit Relations and the wendat creation
myth », Papers on french seventeenth century
literature (Tübingen), vol. 34, no 67,
p. 465-484. [1652
L'avènement d'Aataentsic,
raconté dans la Relation de 1636 de Brébeuf, est
l'exemple privilégié pour illustrer un
phénomène beaucoup plus général, celui
de la transmission des récits amérindiens par les
missionnaires et, plus généralement encore, par les
Européens.
2009, DORAIS, Louis-Jacques, « Du
salut des âmes au sauvetage identitaire : Jean de
Brébeuf et ses émules au service de la
spiritualité huronne
préchrétienne », Lecture inédite
de la modernité aux origines de la Nouvelle-France :
Marie Guyart de l'Incarnation et les autres fondateurs
religieux, actes du colloque du Centre d'études
Marie-de-l'Incarnation
(CEMI), 29 septembre - 3 octobre 2008,
édition de Raymond Brodeur, Dominique Deslandres et
Thérèse Nadeau-Lacour, Québec, Presses de
l'Université Laval, 478 p., p. 349-354. [1653
2009, RACINE, Jacques, « Comment
concilier la reconnaissance de l'autre et l'appel à la
conversion ? », Lecture inédite de la
modernité aux origines de la Nouvelle-France : Marie
Guyart de l'Incarnation et les autres fondateurs religieux,
actes du colloque du Centre d'études Marie-de-l'Incarnation
(CEMI), 29 septembre - 3 octobre 2008, édition de Raymond
Brodeur, Dominique Deslandres et Thérèse
Nadeau-Lacour,
Québec, Presses de l'Université Laval,
478 p., p. 297-307. [1654
2011, LE BRAS, Yvon, « les Relations
du père Jean de Brébeuf en Huronie :
écriture missionnaire et ethnographie », De
l'Orient à la Huronie : du récit de
pèlerinage au texte missionnaire, édition de Guy
Poirier, Marie-Christine Gomez-Géraud et François
Paré, Québec, Presses de l'Université
Laval, xii-308 p., p. 139-148. [1655
2012, BERTHIAUME, Pierre,
« l'Impossible Altérité »,
Arborescences (Toronto), vol. 1, no 2,
« la Littérature de voyage »,
édition de G. Holtz et V. Masse, publication
électronique sur Érudit
< erudit.org >, 18 p. [1656
Cf. no 2335.
2012, REICHLER, Claude, « Une
ethnographie baroque ? », Représentation,
métissage et pouvoir : la dynamique coloniale des
échanges entre Autochtones, Européens et Canadiens
(XVIe-XXe siècles), édition d'Alain Beaulieu et
Stéphanie Chaffray, Québec, Presses de
l'Université Laval, xxii-488 p., p. 319-333.
[1657
Tente de retrouver les caractéristiques
de l'esthétique baroque dans
l'« ethnologie » telle qu'elle se
dégagerait de la Relation de 1636 de Jean de
Brébeuf.
2007, PIERNO, Franco, « Autour des
remarques linguistiques exposées dans la Breve Relatione
nella Nuova Francia (1653) de Francesco Giuseppe Bressani,
s.j. », Regards croisés sur le Canada et la
France : voyages et relations du XVIe au XXe
siècle, actes des congrès de La Rochelle du 18 au
23 avril 2005, édition de Pierre Guillaume et Laurier
Turgeon, Québec et Paris, Éditions du Comité
des travaux historiques et scientifiques et Presses de
l'Université Laval, 400 p., p. 107-116. [1658
1956, FRÉGAULT, Lilianne et Guy,
Frontenac, Montréal, Fides (coll.
« Classiques canadiens », no 2),
95 p. [1659
2010, PRÉVOST, Nicolas,
« Louis de Buade, comte de Frontenac, et sa
correspondance en Nouvelle-France », Lettres
d'outre-océan
ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 41-52. [1660
1975, BERTHIAUME, André, « la
Fortune d'un couple mythique : Jacques Cartier et
l'Amérindien », Études
littéraires, vol. 8, no 1, p. 81-102.
L'article a été repris dans la Découverte
ambiguë en 1976 (chapitre 11, « Lecture
d'une lecture », p. 161-185 : voir la note
liminaire). [1661
*1977, ROMER, James W., Rabelais and the New
World : a study of geography and navigation in Rabelais'
romances, thèse de doctorat, Chapel Hill, University of
North Carolina. [1662
1987, GOMEZ-GÉRAUD, Marie-Christine,
« la Figure de l'interprète dans quelques
récits de voyage français à la
Renaissance », Voyager à la Renaissance,
actes du colloque de Tours, 30 juin au 13 juillet 1983,
édition de Jean Céard et de Jean-Claude Margolin,
Paris, Maisonneuve et Larose, 677 p., p. 319-335.
[1663
1993, OUELLET, Réal,
« Premières Images du sauvage dans les
écrits de Cartier, Champlain et Lejeune »,
l'«Indien», instance narrative, édition
d'A. Gómez-Moriana et D. Trotier, Candiac (Québec),
Éditions Balzac (coll. « L'univers des
discours »), p. 53-79. Cf. bg. 513 [1] ou 744.
[1663a
1999, PERRON, Paul, « Terra
incognita : altro e alterità nei Voyages verso
la Nuova Francia di Jacques Cartier », Eloquio del
senso, dialoghi semiotici per Paolo Fabbri, édition de
Pierluigi Basso et Lucia Corrain, Ancon et Milan,
Costa and Nolan, p. 337-351. [1664
Voir plus bas le recueil de 2003 qui donne en
anglais un développement de cette version italienne.
1999, VAUCHER, Anne de, « la
Mémoire de la découverte : Jacques Cartier et
Pierre Perrault (1534-1984) », Giovanni Caboto e le
vie dell'Atlantico settentrionale, atti del Convegno
internazionale di studi storici-geografici della Terza
Università di Roma, 29 settembre - 1 ottobre 1997,
édition de Marcella Arca Petrucci et Simonetta Conti,
Genova, Brigati, ix-579 p., p. 155-167. [1665
2000, DALLAIRE, Robert, les Fondements de la
géographie de Jacques Cartier : l'expérience
maritime, les connaissances cosmographiques et les influences
amérindiennes, mémoire de maîtrise en
histoire, Université de Montréal,
125-xxx p. [1666
Le point sur la cartographie dans ces
relations et relance de l'analyse sur un double front, d'abord en
situant cette cartographie dans la cosmographie de l'époque,
ensuite en évaluant l'apport amérindien (d'où
l'« insularité » du territoire compris
entre le Saguenay et l'Outaouais, le Saint-Laurent et les portages
du nord).
2003, PERRON, Paul, « First Encounters
and myth making : Jacques Cartier's Voyages to New
France », Narratology and text : subjectivity and
identity in New France and québécois literature,
University of Toronto Press, 338 p., p.41-56. [1667
Traduction et développement de
l'article de 1999.
2006, HUCHON, Mireille, le Français au
temps de Jacques Cartier, présentation de Claude La
Charité, Rimouski, Tangence (coll.
« Confluences »), 93 p. [1668
Le titre est trompeur, car la linguiste fait
l'inverse : elle ne situe pas le français au temps de
Cartier, mais bien Cartier dans son environnement linguistique. Il
s'agit d'une étude portant essentiellement sur le Bref
Récit et ses implications linguistiques, depuis sa
situation dans le français et ses dialectes en France
jusqu'aux implications de son lexique ou glossaire
« iroquois ». — Elle conclut d'ailleurs
que ce glossaire est une affabulation pure et simple.
2006, MORALE, Francesca,
« Specificità e pragmatismo nei Voyages de
découverte au Canada entre les années 1534 et
1542
di Jacques Cartier », Medioevo romanzo e
orientali : il viaggio nelle litterature romanze e
orientali,
actes du Ve colloque et du VIIe congrès de la Soc. it. di
Filologia Romanza, Catania-Ragusa, 24-27 sept. 2003, édition
de
Giovanna Carbonaro, Mirella Cassarino, Eliana Creazzo et Gaetano
Lalomia, Soveria Mannelli, Rubbettino, 772 p.,
p. 539-552. [1669
Intéressante et stimulante
présentation des relations des voyages de Cartier, mais sur
la base de l'édition de Québec en 1843 (bg. 37),
avec la lecture de H. P. Biggard en 1924 (bg. 39). Ni les
travaux
de Marcel Trudel (bg. 268), ni l'édition critique de
Michel Bideaux (bg. 43) ne sont
utilisés.
2006, UBAC, Claire, Jacques Cartier,
Paris,
L'École des loisirs, 135 p. [1670
Un guide pédagogique présente
l'ouvrage aux professeurs : Claude Gapaillard et Patricia
Fize,
« Voyages de découverte : Jacques
Cartier », Paris, L'École des Lettres des
collèges,
no 5, 2007-2008, 88 p., p. 3-30. De même
l'ouvrage complémentaire sur
Champlain [Samuel de champlain, Voyages, Paris,
« Classiques abrégés » de
l'École des Loisirs, 88 p.] est-il
présenté par
Céline Pelissier et Bertrand Monier-Vinard :
« Samuel de
Champlain », p. 31-84.
Il est intéressant de voir entrer ces
textes dans les classes de 5e en France.
2008, RAMEY, Lynn,
« Monstrous Alterity in early modern travel
accounts : lessons from the ambiguous medieval discourse on
humanness », l'Esprit créateur (Baton
rouge,
Los Angeles), vol. 48, no 1, « Encounters with
alterity
in early modern french travel literature »,
p. 81-95. [1671
Notamment dans le Bref Récit, sa
cartographie par Pierre Desceliers, le plan d'Hochelaga et les
textes des commissions de Cartier et de Roberval en 1641.
2011, BIDEAUX, Michel, « les
Récits de Cartier : une réception
entravée », OEuvres et critiques
(Tübingen), vol. 36, no 1, p. 77-89. [1672
Histoire de la rédaction des manuscrits
et de leurs publications. Étude de leur
réception.
2011, GOMEZ-GÉRAUD, Marie-Christine,
« Annoter les Relations de Jacques Cartier : voyage
au pays des marges », Éditer la
Nouvelle-France, édition de G. Holtz et A. Motsch,
Québec, Presses de l'Université Laval,
258 p., p. 131-149. [1673
L'importance et la nature de l'annotation dans
l'édition de Québec (1843), puis celles de Biggar
(1924), de Julien (1946) et de Bideaux (1986).
2011, LA CHARITÉ, Claude,
« les Questions laissées en suspens dans le
Brief Récit (1545) de Jacques Cartier et les
réponses de la nouvelle 67 de l'Heptameron (1559) de
Marguerite de Navarre », OEuvres et
critiques (Tübingen), vol. 36, no 1,
p. 91-109. [1674
La rédaction du deuxième voyage
de Cartier avait certainement pour objectif de justifier et de
poursuivre l'exploration du Saint-Laurent, mais certainement pas sa
publication en 1645, comme le croit l'auteur. Après sa
présentation de ce Bref Récit, il s'attache
ensuite à la fameuse nouvelle de l'Heptameron, pour
en
venir... au récit du voyage de Roberval, au sujet des
châtiments et abandons de malfaiteurs. Ne reste que la
comparaison descriptive consignée par Jean Poullet, la
« terre de Caïn » (la haute
Côte-nord,
Cap White), lors du premier voyage de Cartier et non dans le
Bref
Récit.
2011, MEZZETTI, Monia, « le Prime
Relationi di viaggio sul Canada nell'opera di Ramusio (Giovanni da
Verrazzuno, Pierre Crignon, Jacques Cartier »,
Rime : Rivista di letterature moderne et comparate
(Pise), vol. 44, no 3, p. 262-272. [1675
2011, PIOFFET, Marie-Christine, « la
Nouvelle-France dans les écrits de Cartier et de
Champlain : de la dénégation au
"descouvrement" », Travaux de littérature
(Paris), vol. 24, p. 25-38. [1676
Jacques Cartier est déçu et
voudrait traverser le Canada pour se rendre en Chine; Champlain,
lui, explore le pays et veut en faire une nouvelle France. Ces
généralités et banalités
s'écrivent sous prétexte d'études
littéraires.
2007, TREMBLAY, Mylène, « les
Récits de voyage autour de La Salle : mémoire
trouée, trafiquée,
dévoilée », Mémoire,
récit, histoire dans l'Europe des XVIe et XVIIe
siècles, tomes 1 et 2 des actes du colloque de Nancy,
24-26 novembre 2005, édition de Marie-Sol Ortolá et
Marie
Roig Miranda, Université de Nancy, 326 et 227 p., tome
1,
p. 273-288. [1677
Analyse les récits de l'assassinat
de Robert Cavelier de La Salle par
Anastase Douay édité par Valentin Leroux dans son
Premier Établissement de la foi en 1691, sa
réécriture par Louis Hennepin en 1698, et les
versions
d'Henri de Tonti (1693) et d'Henri Joutel (1713). Il est toutefois
surprenant de voir que l'analyse littéraire fait l'impasse
sur
les innombrables études historiques et biographiques qui,
justement, ont utilisé ces sources pour rendre compte de
l'événement.
2009, BROUÉ, Catherine,
« l'Appropriation rhétorique de la figure de
l'Amérindien dans la correspondance de Cavelier de La
Salle », « Ils l'appelaient
Nouvelle-France... » : mythes et rêves
fondateurs de l'Amérique française, introduction
à la Nouvelle-France, actes des journées
d'étude de Paris, 21-24 mai 2008, Groupe de recherche sur
les écrits canadiens anciens, édition de Bernard
Émont, Paris, Le Bretteur (coll. « Passage
Nord-Ouest »), p. 207-219. [1678
2010, BROUÉ, Catherine,
« Secrets et rumeurs : quelques lettres de Cavelier
de La Salle à ses associés », Lettres
d'outre-océan ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 69-88. [1679
2011, BROUÉ, Catherine, et Mylène
Tremblay, « la Mer Vermeille », Dictionnaire
analytique des toponymes imaginaires dans la littérature
narrative française (1605-1711), Québec, Presses
de l'Université Laval, 626 p., p. 490-493.
[1680
On aura remarqué que Robert Challe ne
figurait pas jusqu'ici dans la liste des auteurs à
l'étude. La cause en est que nous n'avons de lui que quatre
lettres de Québec et moins d'une dizaine de rapports ou de
fragments de rapports à Seignelay sur l'Acadie à
compter dans ses « écrits canadiens »,
tandis que ses « écrits sur la
Nouvelle-France » tiennent à quelques pages
polémiques de ses Mémoires inédits et
dont l'essentiel était resté
« inédit » dans la première
édition d'A. Augustin-Thierry (Paris, Plon, 1931) ! En
fait, le texte intégral de ces pages inspirées de
Lahontan a été présenté pour la
première fois par Frédéric Deloffre en 1986,
puis édité par ses soins en 1996.
Robert Challes, Mémoires,
correspondance complète, rapports sur l'Acadie et autres
pièces, édition de Frédéric
Deloffre,
avec
la collaboration de Jacques Popin, Paris, Droz (coll.
« Textes littéraires français »,
no 466), 1996, 766 p. [1681
L'entrée
« Nouvelle-France » de l'index conduit
directement aux pages dont la colonie est le prétexte dans
le cadre de ces Mémoires. Et la verve de Challe
à ce sujet, comme dans tous ces mémoire, justifiait
le patient travail de mise en perspective historique du
commentateur.
1979, DELOFFRE, Frédéric,
« Robert Challe, père du déisme
français », Revue d'histoire littéraire
de la France, vol. 79, no 6 (novembre-décembre
1979) consacré à Robert Challe, p. 941-980.
[1682
1979, RUNTE, Roseann, « Robert Challe,
an early visitor to Acadia and Quebec », the Nova
Scotia Historical Quarterly, no 3, p. 201-224.
[1683
1982, BERTHIAUME, Pierre, « Charlevoix
et Challe : regards sur les Anglais ou l'histoire au service
d'idéologies antagonistes », Voix et
images, vol. 8, no 1 (automne), p. 83-96. Cf.
bg. 798. [1684
1986, DELOFFRE, Frédéric,
« Du vrai au bon sauvage : La Hontan, Robert Challe
et la Grand Gueule », Revue de
l'Université d'Ottawa, vol. 56, no 1,
p. 67-79. Cf. bg. 504 [2] ou 984. [1685
1990, MESNARD, Jean, « Entre
mémoire et fiction : le thème acadien chez
Robert Challes », Travaux de littérature
(Les Belles Lettres), vol. 3, p. 297-323. [1686
1993, DAIGLE, Jean, « Un pays qui
n'est pas fait : l'Acadie et Robert Challe »,
Autour de Robert Challe, actes du colloque de Chartres,
20-22 juin 1991, p. 63-82. [1687
1993, SANFAÇON, André,
« Robert Challe et la Nouvelle-France : un
témoignage historique », Autour de Robert
Challe, actes du colloque de Chartres, 20-22 juin 1991,
p. 83-92. [1688
1994, DELOFFRE, Frédéric,
« Adieu à l'Acadie : le dernier voyage de
Challe en Nouvelle-France », Travaux de
littérature (Les Belles Lettres), vol. 7,
p. 185-200. [1689
1996, DELOFFRE, Frédéric,
« Études sur Robert Challe » dans la
bibliographie de son édition de Robert Challe,
Mémoires, correspondance complète, rapports sur
l'Acadie et autres pièces, Paris, Droz (coll.
« Textes littéraires français »,
no 466), 766 p., p. 697-701. [1690
2002, BAKER, Susan Read, « Misfits,
savages, and outcasts in Robert Challe's
Mémoires », Classical Unities :
place, time, action, actes du 32e congrès annuel de la
North American Society for seventeenth-century french literature,
Tulane University, 13-15 avril 2000, édition d'Erec R.
Koch,
Tübingen, Narr (coll. « Biblio 17 »),
456 p., p. 276-284. [1691
1983, GAGNON, François-Marc,
« le Bref Discours est-il de
Champlain ? », Cahiers d'histoire
(Université de Montréal), vol. 4, no 1,
p. 60-80. [1692
Première version du chapitre
correspondant de l'ouvrage de R. Litalien et D. Vaugeois
(no 1701). Sauf son introduction, qui
s'interoge sur la réception
« nationaliste » des auteurs de la
Nouvelle-France,
qu'on voit comme des auteurs « canadiens » mais
bien mal comme auteurs brésiliens ou mexicains ! Sauf
aussi la première partie de l'article (p. 62-65) qui
présente les trois versions manuscrites du Bref
Discours et leur filiation.
1990, O'MEARA, Maureen F.,
« Converting the otherness of Membertou : the
patriarchal discourse of Champlain, Lescarbot and
Biard », l'Esprit créateur (Louisiana State
University), vol. 30, no 3 (automne), p. 51-58. Cf.
bg. 509 [4] ou 1113. [1693
1993, OUELLET, Réal,
« Premières Images du sauvage dans les
écrits de Cartier, Champlain et Lejeune »,
l'«Indien», instance narrative, édition
d'A. Gómez-Moriana et D. Trotier, Candiac (Québec),
Éditions Balzac (coll. « L'univers des
discours »), p. 53-79. Cf. bg. 513 [1] ou 744.
[1694
1997, SAYRE, Gordon Mitchell, « les
Sauvages américains » : representations of
the Native Americans in french and english colonial literature,
Chapel Hill, University of North Carolina. Cf. bg. 782.
[1695
1998, PETERS, Jeffrey N., « the
Cartographic eye, I, Champlain and the uses of early modern
geographic discourse », Genre, no 30
(1997-1998), p. 79-103. [1696
1999, CODIGNOLA, Luca, « le
Prétendu Voyage de Samuel de Champlain aux Indes
occidentales, 1599-1601 », la Relation de voyage,
actes du séminaire de Bruxelles, édition de Madeleine
Frédéric et de Serge Jaumain, Université libre
de Bruxelles (Centre d'études canadiennes), p. 61-80.
[1697
Le titre de l'article est fautif, car la
question ne porte pas sur le voyage de Champlain aux Indes
Occidentales, qui ne fait aucun doute, mais sur l'attribution du
Brief Discours des choses plus remarquables que Sammuel
Champlain De Brouage a reconnues aux Indes Occidentales,
manuscrit attribué à Champlain, dont il
existe trois versions (à la John Carter Brown Library de
Providence, aux États-Unis, puis à
l'Université de Bologne et aux Archives d'État de
Turin, en Italie). L. Codignola reprend et appuie la thèse
de Jean Bruchésie en 1950 (bg. 755). F.-M. Gagnon fera
l'analyse critique de leurs arguments en 2004 (cf. no 1701).
1999, HART, Jonathan, « the Black
Legend : english and french representations of spanish cruelty
in the New World », la Littérature
comparée à l'heure actuelle, théories et
réalisations / Comparative literature now, theories and
practices, choix de contributions au Congrès de
l'Association internationale de littérature comparée,
Université d'Alberta, 1994, édition de
Tötösy
de Zepetnek et Milan V. Dimic, Paris, Champion, 930 p.,
p. 375-387. [1698
Examine brièvement, p. 384-385, comment
sont présentées les entreprises espagnoles dans le
Voyage aux Indes occidentales (sans s'interroger sur
l'attribution ou l'authenticité de l'ouvrage).
2000, MOUSSETTE, Marcel, « Un
héros sans visage : Champlain et
l'archéologie », les Cahiers des dix,
no 54, p. 13-44. [1699
2004, DESLANDRES, Dominique, « Samuel
de Champlain et la religion », Champlain : la
naissance de l'Amérique française, édition
de Raymonde Litalien et Denis Vaugeois, Sillery, Septentrion, et
Paris, Nouveau monde, 400 p., p. 191-204. [1700
2004, GAGNON, François-Marc,
« le Brief Discours est-il de
Champlain ? », Champlain : la naissance de
l'Amérique française, édition de Raymonde
Litalien et Denis Vaugeois, Sillery, Septentrion, et Paris,
Nouveau monde, 400 p., p. 83-92. [1701
2004, GAGNON, François-Marc,
« Champlain, peintre ? »,
Champlain : la naissance de l'Amérique
française, édition de Raymonde Litalien et Denis
Vaugeois, Sillery, Septentrion, et Paris, Nouveau monde,
400 p., p. 302-311. [1702
2004, GIRAUDO, Laura, « les
Manuscrits du Brief Discours »,
Champlain : la naissance de l'Amérique
française, édition de Raymonde Litalien et Denis
Vaugeois, Sillery, Septentrion, et Paris, Nouveau monde,
400 p., p. 63-82 [1703
2004, GLÉNISSON, Jean, « les
Récits de voyages de Champlain », entrevue avec
Jean Glénisson par Raymonde Litalien, Champlain : la
naissance de l'Amérique française, édition
de Raymonde Litalien et Denis Vaugeois, Sillery, Septentrion, et
Paris, Nouveau monde, 400 p., p. 279-283 [1704
2004, LITALIEN, Raymonde, et Denis Vaugeois,
Champlain : la naissance de l'Amérique
française, Sillery, Septentrion, et Paris, Nouveau
monde, 400 p., notamment les chapitres de Laura Giraudo,
François-Marc Gagnon, Jean Glénisson et Dominique
Deslandres qu'on trouve répertoriés ci-contre.
[1705
2004, PETERS, Jeffrey N., « From space
to place : Champlain in Québec, Mapping
discord : allegorical cartography in early modern french
writing, Newark, University of Delaware Press, 286 p.,
p. 55-67, section du chapitre 1, « From
cosmography to cartography : power and representation in early
modern french maps », p. 45-82. [1706
2005, ÉMONT, Bernard,
« Champlain, Lescarbot : projets d'Amérique au
début du XVIIe siècle », Francophonie en
Amérique : quatre siècles d'échanges
Europe-Afrique-Amérique, actes du colloque de
Québec, 26-29 mai 2003, édition de Justin K. Bisanswa
et Michel Tétu, Québec, CIDEF-AFI (Centre
international de documentation et d'échanges de la
Francophonie et Agora francophone internationale), Faculté
des Lettres de l'Université Laval (coll. « Voix de
la francophonie »), p. 48-60. [1707
2005, BOUCHER, Sandrine, « Entre
richesses et monstruosité : les premières
représentations de la côte atlantique
nord », Des cultures en contact : visions de
l'Amérique du Nord francophone, édition de Jean
Morency, Hélène Destrempes, Denise Merkle et Martin
Pâquet, Montréal, Nota Bene, 554 p.,
p. 69-91. [1708
L'analyse porte principalement sur les textes,
croquis et cartes de Champlain et de Lescarbot.
2005, BOUCHER, Sandrine, « le
Port-Royal
de l'Acadie dans la carte et le récit de voyage : de
Lescarbot et Champlain à Diéreville »,
De
la Seine au Saint-Laurent avec Champlain, actes d'un colloque
du
Laboratoire du Groupe de recherche identités et cultures,
sous
l'égide de l'Ambassade du Canada et de l'Université
du
Havre, en avril 2004, édition d'Annie Blondel-Loisel et de
Raymonde Litalien, Paris, L'Harmattan, 238 p.,
p. 137-157.
[1709
La gravure de Port-Royal dessinée par
Champlain et le site décrit par Pierre Duga De Mont,
Champlain, Lescarbot et Diéreville.
2005, GALLAND, Caroline,
« l'Administration du spirituel par
l'établissement
des missions : Champlain, les récollets et la
Nouvelle-France
(1613-1615) », De la Seine au Saint-Laurent avec
Champlain, actes d'un colloque du Laboratoire du Groupe de
recherche identités et cultures, sous l'égide de
l'Ambassade du Canada et de l'Université du Havre, en avril
2004, édition d'Annie Blondel-Loisel et de Raymonde
Litalien,
Paris, L'Harmattan, 238 p., p. 159-180. [1710
S'interroge sur le choix des récollets
par Champlain comme missionnaires à Québec, où
ils arrivent en 1615, alors que les jésuites avaient
déjà l'expérience de l'Acadie (1611-1613),
tandis qu'ils débarqueront en force à Québec
dix
ans plus tard, en 1625. Le mémoire de Fannie Dionne
(no 1324) devrait contribuer
à montrer que les jésuites préparaient
déjà leur retour dans la colonie à ce moment.
On peut donc supposer qu'ils organisaient déjà aussi
ce qui allait se produire, soit leur monopole à partir de
1632.
2005, THIERRY, Éric,
« l'Établissement de l'île de
Sainte-Croix »,
De la Seine au Saint-Laurent avec
Champlain, actes d'un colloque du Laboratoire du Groupe de
recherche identités et cultures, sous l'égide de
l'Ambassade du Canada et de l'Université du Havre, en avril
2004, édition d'Annie Blondel-Loisel et de Raymonde
Litalien,
Paris, L'Harmattan, 238 p., p. 119-135. [1711
L'étude historique d'un mauvais
choix.
2005, WARWICK, Jack, « Champlain
à travers ses écrits », De la Seine au
Saint-Laurent avec Champlain, actes d'un colloque du
Laboratoire
du Groupe de recherche identités et cultures, sous
l'égide de l'Ambassade du Canada et de l'Université
du
Havre, en avril 2004, édition d'Annie Blondel-Loisel et de
Raymonde Litalien, Paris, L'Harmattan, 238 p.,
p. 207-219.
[1712
2006, voir plus haut l'entrée no 1670.
2007, THIERRY, Éric,
« Témoignages spontanés ou instruments
promotionnels ? les récits des pionniers Champlain et
Lescarbot », Sur les écrits de la
Nouvelle-France, actes des journées d'étude de
Paris, 22 mai - 2 juin 2006, Groupe de recherche sur les
écrits canadiens anciens, édition de Bernard
Émont, Paris, Le Bretteur (coll. « Passage
Nord-Ouest »), 199 p., p. 27-41. [1713
2008, AVIGNON, Mathieu de, Champlain et les
fondateurs oubliés [François Gravé du Pont,
Pierre Dugas et Anadabijou, pour représenter les Innus, les
Montagnais] : les figures du père et le mythe de la
fondation, Québec, Presses de l'Université Laval,
xvi-542 p. [1714
Analyse la suite des relations et la
réécriture de 1632, puis la fortune de l'oeuvre et
surtout de son héros, l'auteur, d'abord en Nouvelle-France,
puis dans l'historiographie du Canada français, jusqu'aux
révisions critiques de L.-P. Desrosiers, Marcel Trudel et
Victor Tremblay. Considère que l'Alliance
franco-Montagnaise
de 1603 aura été ostracisée.
2008, FISCHER, David Hackett, Champlain's
Dream, New York, Simon and Schuster Paperbacks, 834 p.,
le Rêve de Champlain, trad. de Daniel Poliquin,
Montréal, Boréal, 2011, 1000 p. [1715
Biographie qu'on pourrait facilement classer
avec les travaux d'histoire de la Nouvelle-France (au chapitre
précédent, section
« biographies »), dans la perspective des
grands travaux de Parkman, Biggar, Eccles et Trudel. L'oeuvre de
l'historien, tout savant qu'il soit
(« Appendices », p. 673-755, puis notes,
bibliographie et index, p. 765-995), n'en est pas moins
rédigé dans le style des romans de reportage
historique, dont la tradition remonte au moins à Zola. Sauf
qu'ici ce n'est pas un romancier, mais un historien et un biographe
qui assume la narration. Plusieurs exposés relèvent
directement des études littéraires, à
commencer par l'attribution du Brief Discours
(appendice C, p. 694-702). Pour les études de
lettres, où l'ouvrage devient maintenant la
référence sur Champlain, on pourrait en commencer la
lecture par l'exposé historiographique qui le ferme,
« la Mémoire de Champlain : images et
interprétations, 1608-2008 » (p. 615-671).
2009, ÉMONT, Bernard, « Une
citée idéale pour la Nouvelle-France : la
Ludovica de Champlain », « Ils l'appelaient
Nouvelle-France... » : mythes et rêves
fondateurs de l'Amérique française, introduction
à la Nouvelle-France, actes des journées
d'étude de Paris, 21-24 mai 2008, Groupe de recherche sur
les écrits canadiens anciens, édition de Bernard
Émont, Paris, Le Bretteur (coll. « Passage
Nord-Ouest »), p. 101-112. [1716
2011, PIOFFET, Marie-Christine, « la
Nouvelle-France dans les écrits de Cartier et de
Champlain : de la dénégation au
"descouvrement" », Travaux de littérature
(Paris), vol. 24, p. 25-38. [1717
Jacques Cartier est déçu et
voudrait traverser le Canada pour se rendre en Chine; Champlain,
lui, explore le pays et veut en faire une nouvelle
France.
2012, GONTHIER, Ursula Haskins,
« Postcolonial Perspectives on early modern Canada :
Champlain's Voyages de la Nouvelle-France
(1632) »,
French Studies, vol. 66, no 2, p. 145-162.
[1718
*2015, MARRACHE-GOURAUX, Myriam,
« Poétiques de la trace chez
Champlain », colloque Scénographies du voyage
en Nouvelle-France et en Europe, Cercle interuniversitaire
d'étude sur la république des lettres, édition
de Thierry Belleguic et Isabelle Bour, Québec,
Université Laval, 20-21 septembre 2012, actes à
paraître : Paris, Herman (coll. « La
république des lettres »). [1719
— Biographie romancée
Francine Légaré, Samuel de
Champlain, père de la Nouvelle-France, Montréal,
XYZ (coll. « Les grandes figures »,
no 36), 2003, 172 p. [1720
*1957, POULIOT, Léon,
« François-Xavier de Charlevoix, s.j. »,
Documents historiques [de la] Société historique
du Nouvel-Ontario, vol. 33, p. 5-29. [1721
1973, PAILLÉ, Michel, Formation
géo-économique de la Nouvelle-France selon
l'historien Charlevoix, étude critique, mémoire
de maîtrise en histoire, Université de
Montréal, x-238 p. [1722
Étude historiographique de la
géographie économique qui se dégage de
l'Histoire, soit le « mercantilisme
libéral » que Charlevoix partage alors avec ses
contemporains. L'appendice reconstruit la table des
matières qui manque à l'ouvrage :
« Plan thématique de l'Histoire et description
générale de la Nouvelle France »
(p. 212-223).
1988, BOUDREAU, Alban, le « Projet
d'un Corps d'Histoire du nouveau Monde de P.-F.-X de
Charlevoix » : une étude
historiographique, mémoire de maîtrise en
histoire,
Université de Montréal, 1988. [1723
La philosophie du
« Projet », que l'historien a fait
paraître en 1735 dans les Mémoires de
Trévoux, et la manière dont elle prend forme dans
ses grandes fresques historiques. Ce « Projet d'un corps
d'histoire du nouveau monde » est un texte de quatre
pages qu'on retrouve notamment en appendice de l'édition de
l'HNF (vol. 3 de l'édition en trois volumes,
après le texte de l'ouvrage, comme premier appendice).
*1997, GAGNON, Anne, Charlevoix, un
jésuite en quête de vérité :
étude historiographique d'« Histoire et
description générale de la
Nouvelle-France », mémoire de maîtrise
en histoire, Montréal, Université McGill. [1724
*2000, BAURÉ, Nicolas, Visions du
Canada et des Canadiens au siècle des lumières
(autour de La Hontan, Charlevoix et Raynal), mémoire de
maîtrise de l'Université Marc Bloch, Strasbourg.
[1725
2000, BRODEUR-GIRARD, Sébastien,
Conception du monde et vision des Amérindiens chez
P.-F.-X. de Charlevoix, mémoire de maîtrise en
histoire, Université de Montréal, viii-132 p.
[1726
Analyse de la pensée ou des
orientations religieuse, politique et
« philosophique » (« émergence
de considérations ethnologiques ») en regard de
l'altérité amérindienne. Le mémoire
comprend un état des études sur Charlevoix et fait
également le point sur ses sources et son influence.
2010, BARITAUD, Bernard, « Journal
d'un voyage fait par ordre du roi, de François-Xavier
Charlevoix : description par lettres de la Louisiane »,
Lettres d'outre-océan ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 103-109. [1727
2009, BERTHIAUME, Pierre, « Une
"Hierusalem
benite de Dieu" [Paul Lejeune, Relation de 1635, JR, 7:
272] », Apprendre à porter sa vue au loin
(« Hommage à Michèle
Duchet »), édition de Sylviane
Albertan-Coppola, Lyon, ENS édition, 364 p.,
p. 57-67. [1728
Les « martyres »
prédestinés de quelques Amérindiennes, dont
Catherine Tekahkouitha. Création mythique d'une
Église amérindienne dans l'HNF de Charlevoix, sur le
modèle réalisé de la Cité de
Dieu d'Augustin.
Les biographies édifiantes de Claude
Chauchetière et de Pierre Cholenec sur Catherine Tekakouitha
sont inséparables. Tekakouitha est
décédée le 17 avril 1680 à Kahnawake
(anc. Caughnawaga), la mission du Sault-Saint-Louis près de
Montréal, à l'âge de 24 ans. Elle a
été béatifiée le 22 juin 1980. Ces
deux Vitae de Chauchetière et de Cholenec constituent la
source et le modèle des innombrables biographies et autres
écrits d'édification sur la bienheureuse Iroquoise
(écrits qui sont apparus dès la Nouvelle-France,
avec Saint-Vallier et Charlevoix, bg. 15 et 171, par exemple).
L'article de K. I. Koppedrayer (1993) analyse la constitution du
mythe. On en poursuivrait l'histoire psycho-sociologique,
entreprise par Allan Greer, en établissant la
chrono-bibliographie des écrits sur la « sainte
Vierge » iroquoise (voir la liste des treize biographies
retenues par Koppedrayer, 1993, p. 304), à commencer
par
celles de Walworth et de Burtin répertoriées
ci-dessous. Pour commencer ce travail bibliographique, on
devrait consulter son dossier de béatification.
Beatificationis et canonizationis servae Dei Catharinae
Tekawitha virginis indianae positio super virtutibus, Rome,
1940. [1729
— The Position of the Historical Section of the Sacred
Congregation of rites on the introduction of the cause for
beatification and canonization and on the virtues of the servant of
God, Katharine Tekakwitha, the lily of the Mohawks. Being the
original documents first published at the Vatican Polyglot Press
now done into english and presented for the edification of the
faithful, New York, Fordham University Press, 1940.
1891, WALWORTH, Ellen Hardin, the Life and
times of Kateri Tekakwitha, the life of the Mohawks, 1656-1680,
Buffalo, Peter Paul, 314 p., rééd. Albany, 1926
[1730
1894, BURTIN, Nicolas Victor, Vie de
Catherine Tekakwita, vierge iroquoise décédée
en ordeur de sainteté à l'ancien village du Sault
St-Louis, le 17 avril 1680, Québec, Brousseau,
93 p. [1731
1940, EVANS, Edward-Xavier, « the
Literature relative to Kateri Tekakwita, the lily of the
Mohawks », Bulletin des recherches historiques,
no 46, p. 193-209 et 241-255. [1732
1993, KOPPEDRAYER, K. I., « the Making
of the first iroquois virgin : early jesuit biographies of the
blessed Kateri Tekakwitha », Ethnohistory,
no 40, p. 277-306. [1733
Étude du mythe : la création de
Catherine Tekakwitha par les jésuites.
1995, SHOEMAKER, Nancy, « Kateri
Tekakwitha's tortuous path to sainthood », Negotiators
of change : historical perspectives on native american
women, édition de Nancy Shoemaker, New York, Touthledge,
236 p., p. 49-71. [1734
Éblouissante lecture moderne — et
par conséquent féministe — d'un épisode
sorti de son contexte historique et ethnologique.
1998, GREER, Allan,
« Savage/Saint : the lives of Kateri
Tekakwitha », « Habitants et
marchands », vingt ans après : lectures de
l'histoire des XVIIe et XVIIIe siècles canadiens, actes
du colloque en hommage à Louise Dechêne, 13-14 mai
2004, édition de Sylvie Dépatie, Catherine Desbarats,
Danielle Gauvreau, Mario Lalancette et Thomas Wien, Montréal
et Kingston, McGill et Queen's University Press, 310 p.,
p. 138-159. [1735
2003, GREER, Allan, « Iroquois
Virgin : the story of Catherine Tekakwitha in New France and
New Spain », Colonial saints : discovering the
holy in the Americas (1500-1800), édition d'Allan Greer
et Jodi Bilinkoff, New York et Londres, Routledge, 317 p.,
p. 235-250. [1736
Traduction française de l'article en
2009.
2004, GREER, Allan, Mohawk Saint :
Catherine Tekakwitha and the jesuits, New York, Oxford
University Press, 250 p., rééd. en format de
poche en 2006. [1737
——, Catherine Tekakwitha et les jésuites : la
rencontre de deux mondes, trad. d'Hélène
Paré, Montréal, Boréal, 2007, 364 p.
On fera bien, je pense, de se méfier
d'un historien très bien informé qui se
présente comme l'alternative entre les jésuites du
XVIIe siècle et leurs critiques modernes (Trigger et
Delâge, Anderson et Blackburn) en délaissant leurs
conclusions, comme s'il suffisait de découvrir (sic)
l'hagiographie, comme genre littéraire, pour comprendre
enfin ce que ces spécialistes n'auraient pas compris. Il
faut dire qu'Allan Greer se représente l'hagiographe comme
un auteur
tout à fait conscient de la nature de son oeuvre, qui
exercerait une fonction sacrée, sur le modèle
mythique des écrivains bibliques inspirés par le
Saint Esprit. Il y a là un parti pris d'autant plus
légitime qu'il est explicitement déclaré.
Cela dit, je crois qu'Allan Greer fait dans le romanesque, car la
pensée du XVIIe siècle était
déjà la nôtre et l'est toujours;
Chauchetière et Cholenec n'étaient pas des
Sumériens, des Hébreux, ni des Grecs, ni non plus des
Iroquois. Ils n'étaient ni plus ni moins que des Allan
Greer (excellent exemple en l'occurrence), comme nous tous. Mais
l'historien sait d'avance que son « sujet » est
controversé et met beaucoup d'énergie à peser
le pour et le contre, avant d'opter pour le pour.
2009, GREER, Allan, « De Kahnawake
à Mexico, en passant par Paris : la circulation
hagiographique dans l'Atlantique catholique », chapitre
6 de son essai, la Nouvelle-France et le monde, trad.
d'Hélène Paré de l'article de 2003,
Montréal, Boréal, 312 p., p. 131-148.
[1738
2011, KÉLEZ, Karin, « Les
voyages
outre-mer d'un nom : de Loreto en Italie à la
Jeune-Lorette
au Canada », Revue d'histoire de
l'Amérique française, vol. 64, nos 3-4,
p. 119-144. [1739
L'article n'a rien d'une étude
littéraire, mais il intéresse directement la
biograhie
et donc l'autobiographie de Chomonot, avec sa dévotion
à Notre-Dame de Lorette, transmise aux Hurons de
Québec, comme on le voit aux villages de Lorette, puis de
Nouvelle-Lorette.
Voir ci-dessus à Claude
Chauchetière
2007, ÉMONT, Bernard, « la
Fiction en Nouvelle-France : du récit dramatisé
à la fiction romanesque » (sur la relation
d'Emmanuel Crespel et les romans de Claude Lebeau et
d'Alain-René Lesage, les Aventures de
Beauchêne), Sur les écrits de la
Nouvelle-France, actes des journées d'étude de
Paris, 22 mai - 2 juin 2006, Groupe de recherche sur les
écrits canadiens anciens, édition de Bernard
Émont, Paris, Le Bretteur (coll. « Passage
Nord-Ouest »), 199 p., p. 97-112. [1740
2009, ROUXEL, Pierre, « Récit d'un
naufrage à Anticosti », introduction à son
édition des Lettres du père Crespel...,
p. 8-74. Cf. no 1342.
[1741
Généralement, je ne reporte pas
au nom des auteurs les introductions ou autres documents qui
accompagnent les éditions critiques. Si je le fais par
exception, c'est parce que le récit (épouvantable)
d'Emmanuel Crespel est trop peu connu en regard des nombreux
problèmes qu'il soulève, à commencer par le
rôle que se donne son narrateur pour expliquer (et justifier)
qu'il fasse partie des cinq ou six survivants d'une cinquantaine de
passagers du navire La Renommée échoué sur
l'île d'Anticosti, où ils se voient mourir petit
à petit tout au long de l'hiver 1636-1637.
2010, TROIT, Anne-Sophie, « le
Récit par lettres, ou l'art de raconter un drame dans
l'oeuvre du père Crespel », Lettres
d'outre-océan
ou le Canada ancien au miroir de sa
correspondance, actes de la quatrième journée
d'étude du GRECA, Paris, maison de la Sorbonne, 3 octobre
2009, « Art et pratique de la correspondance en
Nouvelle-France »,
édition de Bernard Émont, Paris,
Le Bretteur (coll. « Passage Nord-Ouest »),
s.d., 199 p., p. 89-102. [1742
M. de Combes, Coppie d'une lettre
envoyée de la Nouvelle-France ou Canada, Lyon,
Léon Savine, 1609, 16 p. [1743
——, édition diplomatique par Samuel Edward
Dawson, avec photographie de
la page de titre et de la dernière page de texte
(p. 15), suivie de sa traduction anglaise, « Brest
on
the Quebec Labrador »,
Mémoires et comptes rendus / Transactions of the Royal
Society of Canada, 2d sery (1905-1906), vol. 9, pagination
autonome : 28 p., p. 4-11, trad., p. 11-18.
[1744
—, réédition du texte en français
moderne
et annotation par Isabelle Lachance, en annexe au recueil de
Marie-Christine
Pioffet, Tangence, no 90,
« Nouvelle-France : fictions et rêves
compensateurs », 163 p., p. 147-156.
—— Édition de W. S. Wallace,
« Historical
Introduction », Labrador : the country and the
people, par Wilfred Thomason Grenfell et collaborateurs, New
York, Macmillan, 1910, 497 p., p. 1-36, p. 14-16.
[1745
Les historiens Dawson et Wallace ne retrouvent
rien des données de leurs manuels d'histoire (ou des
archives !) dans la Lettre circulaire de Descombes qu'ils
éditent, de sorte
qu'ils concluent à un collage de fragments de cartes et de
relations de voyages. L'analyse textuelle et littéraire du
document épistolaire ne saurait en venir à cette
conclusion sans avoir d'abord retracé les fragments
supposés (c'est l'étude des sources).
Les fascicules ne sont pas
répertoriés au chapitre 2 de la présente
bibliographie, mais on voit que celui-ci se situerait après
Des sauvages de Champlain (1604) et au même moment
que la publication de l'Histoire de Lescarbot (1609),
c'est-à-dire
à une époque où l'exploration du
haut Labrador par Cartier, c'est son premier voyage, a paru en
français depuis moins de dix ans (1598). Or, Cartier
n'avait pas pour mission de décrire ce qui était
alors connu, soit les ports de pêches (saisonniers,
temporaires et instables), depuis le détroit de Belle-Isle
jusqu'à Blanc Sablon et au havre de Brest, de sorte que ce
qui était alors connu s'est perdu. D'où
l'intérêt du fascicule en question, qui a longtemps
passé pour une pure fantaisie, on vient de le voir, et qui
est
encore pour
Isabelle Lachance un « exercice scolaire », une
fiction au service des missions jésuites.
Il s'agit
plutôt d'un écrit maladroit, mal écrit, mal
rédigé et mal imprimé, d'un voyageur
naïf, mal informé, n'ayant rien ni d'un explorateur ou
d'un géographe et encore moins d'un missionnaire. On peut
déduire pour l'instant des recherches
d'Isabelle Lachance que l'auteur est un parent du jeune novice
jésuite Georges Descombes et que la lettre circulaire (la
« coppie ») est imprimée par les soins
de la Compagnie de Jésus de Lyon. La publication fait la
preuve qu'au tournant des années 1610, comme encore
aujourd'hui, on ignore tout de la géographie et de
l'économie des activités de pêche à
l'extrême nord-est de l'Amérique. Voir la
planche 22 de l'Atlas historique du Canada,
« les Pêches du XVIe siècle », par
John J. Mannion et Selma Barkham, et la bibliographie
correspondante, p. 184 (bg. 259).
2009, LACHANCE, Isabelle, « la
Coppie d'une lettre envoyée de la Nouvelle France, ou
Canada (1609) : la fiction épistolaire au service de la
politique missionnaire jésuite ? »,
Tangence, no 90, « Nouvelle-France :
fictions et rêves compensateurs », édition
de Marie-Christine Pioffet, 163 p., p. 25-35. [1746
La communication d'Isabelle Lachance avait
été présentée au colloque de
Sainte-Marie-des-Hurons,
les 27-28 septembre 2007; les actes du colloque
publieront plutôt sa communication à l'ACFAS sur les
« morts précieuses » (voir le no 1564 [3]). Son analyse paraît dans
ce recueil de M.-C. Pioffet, avec l'édition du texte de
Descombes en annexe.
2001, LAFLÈCHE, Guy, « les
Micmacs/micmacs de la "Bibliothèque du nouveau
monde" », chronique « la Nouvelle-France des
études littéraires », Recherches
amérindiennes au Québec, vol. 31, no 1
(avril), p. 96-101. [1747
2011, DOIRON, Normand, « le Cabinet de
M. Bégon : l'édition critique et les limites de
l'interprétation », Éditer la
Nouvelle-France, édition de G. Holtz et A. Motsch,
Québec, Presses de l'Université Laval,
258 p., p. 19-31. [1748
L'auteur propose un exposé qu'il
présente à ses étudiants. Il s'agit d'une
explication de texte académique de trois fragments sur deux
sujets pris de la dédicace de Marin Dière, fragments
découpés arbitrairement et mis bout à bout.
Le genre mêlé prose/poésie et... le
thème de la bibliothèque de Michel
Bégon !
1992, MICHAUD, Ginette, « De la
primitive ville à la place Ville-Marie :
lectures de quelques récits de fondation de
Montréal », Montréal imaginaire :
ville et littérature, édition de Gilles Marcotte
et Pierre Nepveu, Montréal, Fides, p. 13-95.
[1749
2010, HAMEL, Amélie, « les
Historiae Canadensis (1664) du père François
Du Creux: enjeux et problèmes
littéraires », Tangence, no 92,
« À la recherche d'un signe oublié :
le patrimoine latin du Québec et sa culture
classique », édition de Jean-François
Cottier, 117 p., p. 67-82. [1750
Enjeux et problèmes : sources et
genèse, palimpsestes ou réécritures, genres
littéraires, réception. Le sujet est
développé dans l'article suivant (2012), qui met
l'accent sur les sources, la réécriture des RJNF, au
service d'une genre historique lui-même au service de
l'apologétique.
2013, HAMEL, Amélie,
« François Du Creux, historien et
apologiste », Revue de [la] Bibliothèque et
[des]
Archives nationales du Québec, no 5, 22 p.
[1751
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1995, OBERMEIER, Franz, Französische
Brasilienreiseberichte im 17. jahrhundert [récits de voyage
français au Brésil au XVIIe siècle] :
Claude d'Abbeville, « Histoire de la mission »;
Yves d'Evreux, « Suitte de l'histoire »,
Bonn (Regensburg, Dissertation, 1994), 452 p. Cf. no 1418. [1752
On trouvera un bon aperçu de la
thèse en français dans l'article de 2007.
1998, DAHER, Andrea, « les
Singularités de la France équinoxiale : histoire
de la mission des pères capucins au Brésil
(1612-1615) », la France-Amérique (XVIe-XVIIIe
siècles), édition de Frank Lestringant, actes du
35e colloque des études humanistes, Paris, Champion (coll.
« Travaux du Centre des études supérieures
de la Renaissance de Tours : le savoir de Mantice »,
no 5), 613 p., p. 289-313. [1753
1998, OBERMEIER, Franz, « Katechismen
in der "língua geral" der Brasilianischen Tupiindianer und
ihre überlieferung in zeitgenössischen französischen
und portugiesischen dokumenten des 16. und 17.
jahrhunderts » [Catéchismes dans la
« língua geral » des Indiens tupi et
leur transcription dans les documents français et portugais
contemporains du XVIe et XVIIe siècles], Bibliotheksforum
Bayern, p. 48-69. [1754
L'analyse porte sur des prières et des
parties d'un catéchisme rudimentaire dans les livres de
Thevet (Cosmographie, 1575) et d'Yves d'Évreux (Suitte,
1615),
comparées avec les documents portugais (Anchieta). Les
transcriptions françaises de ces documents proviennent
d'ailleurs toutes de sources orales portugaises (note de l'auteur,
janvier 2003).
2002, OBERMEIER, Franz, « Documentos
linguísticos na obra de Yves d'Evreux na colonia
francesa do Maranhão, 1615; Yves d'Evreux e a
linguística brasileira no início do
século XVII », Beitrag III Colóquio
sobre Línguas Gerais, a trilogia
gramática-catecismo-dicionário, communication au
congrès de l'Anpoll (Associação Nacional de
Pós-Graduação e Pesquisa em Letras e
Linguística), grupo de trabalho
« historiografia da linguística
brasileira », 19 a 23 de agosto de 2002, Rio de Janeiro,
UFRJ, Faculdade de Letras. [1755
La conférence inédite, qui avait
été éditée sur l'internet le 5 novembre
2002, ne s'y trouve plus, mais devrait être bientôt
accessible à une nouvelle adresse.
2007, OBERMEIER, Franz, « la Colonie
française au Maranhão (1612-1615) : l'importance
d'un épisode colonial oublié », les
Aventures des Bretons au Brésil à l'époque
coloniale, édition de Jean-Yves Mérian, actes du
colloque de Rennes en 2005, Rennes, Les portes du large (coll.
« Bretons à travers le monde »),
p. 127-149. [1756
Présentation des ouvrages d'Yves
d'Évreux et de Claude d'Abbeville : la colonie
française de 1612, méthode d'apostolat, portrait des
Amérindiens par les deux capucins et sources d'inspiration
chez Thevet et Léry. L'étude s'ouvre sur une analyse
bibliographique des deux exemplaires censurés de la
Suitte de l'Histoire qui nous sont restés (Paris et
New York) : Franz Obermeier montre qu'Yves d'Évreux a
été doublement censuré, puisque son
éditeur, François de Rasilly, qui
récupère les placards de son livre (resté
à l'imprimerie, jamais paru), pour en offrir un exemplaire
à la cour (c'est l'exemplaire de la BNF), le censure
à son tour, comme on le voit à l'exemplaire plus
complet (mais déjà censuré) aujourd'hui
à New York.
2008, JOURDE, Michel, « Yves
d'Évreux et les oiseaux de Giropary [oiseaux du
diable] : le voyage, la description, la
nomenclature », Voyager avec le diable : voyages
réels, voyages imaginaires et discours démonologiques
(XVe-XVIIe siècles), édition de Grégoire
Holtz et Thibaut Maus de Rolley, Presses de
l'Université de Paris IV-Sorbonne (coll.
« Imago Mundi », no 14), 321 p.,
p. 253-269. [1757
Les ouvrages de deux biographes situant La
Vérendrye (et ses fils) dans l'histoire des explorations de
l'ouest canadien restent encore aujourd'hui la meilleure
introduction aux documents épars dont on n'a aucune oeuvre
narrative d'ensemble. Ils sont de N. M. Crouse et d'A.
Champagne.
1956, CROUSE, Nellis Maynard, La Verendrye,
fur trader and explorer, New York et Toronto, Ithaca et Cornell
University Press/ Ryerson, ix-247 p. [1758
1968, CHAMPAGNE, Antoine, les La
Vérendrye et le poste de l'ouest, Québec,
Presses de l'Université Laval (coll. « Les cahiers
de l'Institut d'histoire », no 12), x-589 p.
[1759
1971, CHAMPAGNE, Antoine, Nouvelles
Études sur les La Vérendrye et le poste de
l'ouest, Québec, Presses de l'Université
Laval (coll. « Les cahiers de l'Institut
d'histoire », no 7), 260 p. [1760
2007, KINGE, Alexandra, et Alan MacDonell,
« la Voix de l'autre dans certains récits de
voyages de l'ouest canadien au temps de la
Nouvelle-France »,
Canadian Cultural Exchange, translation, and
transculturation / Échanges culturels au Canada :
traduction et transculturation, édition de Norman
Chaedle et Lucien Pelletier, Waterloo, University Wilfrid Laurier
(coll. « Cultural studies series »),
xxv-401 p.,
p. 3-14. [1761
2007, LITALIEN, Raymonde, « Voyager au
Canada par terre et par
eau au XVIIIe siècle : la logistique de l'exploration
des La Vérendrye à la recherche de la mer de
l'ouest », Regards croisés sur le
Canada et la France : voyages et relations du XVIe au XXe
siècle, actes des congrès de La Rochelle du 18 au
23 avril 2005, édition de Pierre Guillaume et Laurier
Turgeon, Québec et Paris, Éditions du Comité
des travaux historiques et scientifiques et Presses de
l'Université Laval, 400 p. p. 261-276. [1762
2002, VALLÉE, Andréanne,
François Gendron et Christophe Regnault : deux voix
données en Nouvelle-France, mémoire de
maîtrise en Lettres, Université d'Ottawa, 254 p.
[1763
2002, VALLÉE, Andréanne,
« les Récits de voyage de François
Gendron : un regard laïc sur la mission jésuite en
Huronie », Des identités en mutation : de
l'ancien au nouveau monde, édition de Danielle Forget et
France Martineau, Ottawa, David (coll. « Voix
savantes »), 191 p., p. 65-108. [1764
2005, VALLÉE, Andréanne,
« l'Émergence de deux voix laïques à
Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons », Migrances,
diasporas et transculturalités : littératures et
cultures d'Afrique, des Caraïbes, d'Europe et du
Québec (coll. « Études transnationales,
francophones et comparées / Transnational, Francophones
and Comparative Studies »), édition d'Hafid
Gafaïti, Patricia M. E. Lorcin et David G. Troyansky, Paris,
L'Harmattan, 306 p., p. 135-149. [1765
Gourgues, anonyme, Reprise de la
Floride
(bg. 60) par le capitaine Dominique de Gourgues (5.2.19
quarto)
1992, GALLINA, Bernard, « la
Reprise
de la Floride par le cappitaine Gourgue : un
mémorial », la Scoperta dell'America e le
lettere francesi e dei paesi francofoni, édition d'Enea
Balmas, Università di Milano (coll. « Quaderni di
acme », no 16),
Cisalpino - Istituto editoriale universitario, 293 p.,
p. 109-119. [1766
Non sans hésitations, j'ai choisi de
répertorier ici toutes les communications des colloques sur
Marie Guyart depuis 2000 (sauf pour quelques
articles du recueil de 2009), car il y avait trop
d'arbitraire à départager les études
littéraires des autres, toutes y participant de quelque
manière, tandis qu'à l'inverse les études
littéraires n'échappent pas souvent à la
catéchèse. En conséquence, j'y ajoute non
seulement les
principales biographies récentes, mais également
quelques travaux d'histoire (Dominique Deslandres), de sociologie
(Françoise Deroy) et d'étude religieuse.
La vérité est que la plupart de ces travaux
sont des « lectures » de l'oeuvre de Marie
Guyart Martin, sa correspondance et
ses relations spirituelles, c'est-à-dire des dissertations
littéraires, avec un peu d'histoire et de philosophie, comme
on les fait faire au collège, en bonne pédagogie,
pour développer la compréhension des textes et
l'appréciation des oeuvres. Non seulement ce n'est pas
interdit, mais cela se fait très souvent dans le domaine des
lettres sous prétexte d'« études
littéraires ». Il est toutefois significatif que
la proportion en soit si élevée sur l'oeuvre de Marie
Guyart dont les études scientifiques pourraient pourtant
s'appuyer sur les travaux d'édition d'une rigueur toute
bénédictine, ceux d'Albert Jamet et de Guy-Marie Oury
(bg. 76-78).
Manifestement
sur le point de se renouveler, il faut le répéter
(bg. p. 149, par. 5.2.20), les études
littéraires
de l'oeuvre de Marie Guyart profiteraient d'une bibliographie
descriptive, systématique et critique. Le point de
départ en sera certainement l'analyse du domaine principal
auquel échappent miraculeusement trop de travaux sur son
oeuvre,
l'histoire de sa spiritualité. Celle-ci passe pourtant
d'une pensée dévote orientée vers le
mysticisme (d'où son entrée chez les Ursulines, sa
vocation pour le Canada et l'abandon de son fils) à une
pensée ascétique de plus en plus orientée vers
l'action dévote (sous la direction des jésuites de
Nouvelle-France et l'influence de la
« Spiritualité de la Croix » des
missionnaires de la Huronie). En tout cas, il était grand
temps
de reprendre et de poursuivre
sérieusement le travail d'Henri Bremond (bg. 826)
—
ce qui est heureusement le cas avec les articles de Jean Comby
(2000,
2010) et surtout l'ouvrage de Laura Verciani (2003).
1972, OURY, Guy-Marie, Ce que croyait Marie
de
l'Incarnation, Tours, Mame, 197 p. [1767
Prêches et prières inspirées
des
textes de Marie Guyart
1976, BOUCHER, Ghislaine, Du centre à
la croix : Marie de l'Incarnation (1599-1672), symbolique
spirituelle, Sillery, Les religieuses de Jésus-Marie.
[1768
1985, GRÉGOIRE, Vincent,
Spiritualité et vocation missionnaire, mission et
acculturation au travers d'une étude détaillée
de l'Église naissante canadienne, dans le cadre de l'oeuvre
de Marie de l'Incarnation (1635-1672), mémoire de
maîtrise, Université de Tours, 120 p. [1769
1989, ADRIAZOLA, María-Paul del Rosario,
la Connaissance spirituelle chez Marie de l'Incarnation :
la « Thérèse de France et du Nouveau
Monde », Paris, Cerf, et Québec, Anne Sigier,
403 p. [1770
Il s'agit à l'origine d'une
thèse de doctorat en
théologie. Biographie spirituelle bien informée.
1989, DEROY-PINEAU, Françoise, Marie
de l'Incarnation : Marie Guyart, femme d'affaire, mystique,
mère de la Nouvelle-France (1599-1672), Paris, Laffont,
310 p., rééd. Montréal, Fides
(« Bellarmin »), 300 p. [1771
—— Voir la réimpression en livre de poche en
2008.
Il ne fait pas de doute qu'il s'agisse d'une
biographie populaire, dans le style des grandes biographies
romancées (proche du reportage, Françoise Deroy
étant journaliste de métier). Mais c'est
également un travail fort bien informé et dont les
sources bibliographiques sont précisément
déclarées.
1992, DESLANDRES, Dominique, « Femmes
missionnaires en Nouvelle-France : les débuts des
ursulines et des hospitalières de Québec »,
la Religion de ma mère : les femmes et la
transmission de la foi, édition de Jean Delumeau, Paris,
Cerf
(coll. « Histoire »), 400 p.,
p. 209-224. [1772
Bref sommaire historique destiné
à un public étranger.
1993, DUFOURCQ, Élisabeth, les
Aventurières de Dieu : trois siècles d'histoire
missionnaire française, Paris (?), Jean-Claude
Lottès, 259 p. [1773
Les trois premiers chapitres (notamment
p. 7-61) mettent en perspective historique les missions de
Nouvelle-France du point de vue des ursulines et des
hospitalières.
1993, LANDY-HOUILLON, Isabelle, « les
Lettres de Marie de l'Incarnation : exils et
jouissances », Expérience limite de
l'épistolaire : lettres d'exil, d'enfermement, de
folie, actes du colloque de Caen, 16-18 juin 1991,
édition
d'André Magnan, Paris, Champion (coll.
« Bibliothèque de littérature
moderne », no 17), 462 p., p. 145-153.
[1774
1994, DESLANDRES, Dominique, « le
Rayonnement des ursulines en Nouvelle-France », les
Religieuses dans le cloître et dans le monde, actes du 2e
colloque international du Centre européen de recherches sur
les congrégations et ordres religieux, Publications de
l'Université de Saint-Étienne, p. 885-899.
[1775
Présentation sommaire des ursulines de
Québec à partir des écrits de Marie Guyart,
destinée à un public étranger.
1994, OURY, Guy-Marie, Marie Guyart en son
pays, Solesmes, Abbaye Saint-Pierre, 82 p. [1776
Dernière pierre aux nombreux travaux
biographiques du dernier éditeur de l'ursuline, Guy-Marie
Oury (1929-2000). Ces travaux historiques ont commencé avec
la monumentale biographie de 1972 (bg. 869).
*1995, MENGOLI, Michela, Marie de
l'Incarnation e la « Relation » del 1654 :
la scrittura tra biografia e estasi, thèse de doctorat
en littérature, Université de Bologne, dont le
chapitre « la Transcrizione della Relation
all'interno della Vie » (p. 141-156) —
référence de Laura Verciani en 2004, no 1884, p. 12, n. 14, et d'Alessandra
Ferraro, article de 2008, no 1899,
n. 12. [1777
1995, ZEMON DAVIS, Natalie Ann, Women on the
margins : three seventeenth-century lives, Combridge,
Harvard University Press. Cf. la traduction de 1997, no 1784 ci-dessous. [1778
1996, DEROY, Françoise-Renée,
Réseaux sociaux et mobilisation de ressources :
analyse sociologique du dessein de Marie de l'Incarnation,
thèse de doctorat en sociologie, Université de
Montréal, 282 p. [1779
On trouvera non seulement un sommaire, mais
une généralisation de la thèse de
Françoise Deroy-Pineau dans ses deux articles de 2001,
nos 1851-1852.
1996, GERVAIS, Pierre, Marie de
l'Incarnation, études de théologie spirituelle,
Namur et Québec, Études de théologie (coll.
« Vie consacrée ») et Anne Sigier,
211 p. [1780
Systématisation théologique de
la
pensée « mystique » de Marie Guyart.
Six
des huit chapitres sont des articles remaniées de Vie
consacrée, Axes, Nouvelle Revue
théologique et Christus. L'ensemble provient de
réflexions issues de retraites. Le tout est
évidemment
de l'ordre du livre de prières.
*1996, MALI, Anya, Mystic in the new
world : Marie de l'Incarnation (1599-1672), thèse
de doctorat, La Haye et New York, Leiden et E. J. Brill,
189 p. [1781
1996. THÉRY, Chantal,
« l'Amazone céleste, héroïne de la
Nouvelle-France », les Cahiers du Grif
(« Âmes fortes, esprits libres »),
édition de Françoise Collin, Paris, Descartes & Cie,
p. 77-90. — Rééd. dans le recueil de 2006,
no 1892. [1782
1997, BRUNEAU, Marie-Florentine, Western
mysticism on the wave : female mystical tradition and the
modern world, thèse de doctorat, Albany, State
University of New York. [1783
1997, ZEMON DAVIS, Natalie Ann,
« Marie de l'Incarnation : nouveaux
mondes », Juive, catholique, protestante : trois
femmes en marge au XVIIe siècle, traduction de l'ouvrage
de 1995 par Angélique Levi, Paris, Seuil (coll.
« La librairie du XXe siècle »),
389 p., p. 81-165, notes, p. 297-327. [1784
Essai biographique et historique,
réalisé sur une documentation de première
main.
1997, DESLANDRES, Dominique, « "Le
Diable a beau faire..." : Marie de l'Incarnation, satan et
l'autre », Théologiques, vol. 5,
no 1, p. 23-41. [1785
1997, SALLENAVE, Danielle, l'Amazone du Grand
Dieu, Paris, Bayard (coll. « Rencontre »),
161 p. [1786
À la frontière de l'essai et de
la biographie spirituelle, l'ouvrage de forme romanesque, construit
sur une bibliographie sommaire, se présente sans notes de
références aucune. C'est donc un essai biographique
très libre.
1998, BRUNEAU, Marie-Florentine, Women
mystics confront the modern world : Marie de l'Incarnation
(1599-1672) and madame Guyon (1648-1717), Albany, State
University of New York Press, 1998, x-279 p. [1787
1998, COLOMBEL, Bernadette, « Marie de
l'Incarnation ou une éthique du désir »,
Réseaux (Revue interdisciplinaire de philosophie,
morale et politique), nos 64-66, p. 35-45. [1788
Analyse d'inspiration lacanienne,
découlant d'une thèse de doctorat en psychologie de
l'Université de Paris VII.
1998, GOURDEAU, Claire, « Marie de
l'Incarnation et ses pensionnaires amérindiennes :
stratégies d'acculturation », la
France-Amérique (XVIe-XVIIIe siècles),
édition de Frank Lestringant, actes du 35e colloque des
études humanistes, Paris, Champion (coll.
« Travaux du Centre des études supérieures
de la Renaissance de Tours : le savoir de Mantice »,
no 5), 613 p., p. 355-367. [1789
1999, FORTIN, Anne, « les Conditions
de la rencontre entre herméneutique et
sémiotique : à propos des structures de
l'énonciation dans une lettre de Marie de
l'Incarnation », les Lettres dans la Bible et dans la
littérature, actes du colloque de Lyon, 3-5 juillet
1996, édition de Louis Panier, Paris, Cerf (coll.
« Lectio divina », no 181), 337 p.,
p. 79-102. [1790
1999, WILKIN, Rebecca M.,
« l'Algonquin par abjection : une mystique aborde le
nouveau monde », l'Autre au XVIIe siècle,
édition de Ralph Heyndels et Barbara Woshinsky, actes du
4e colloque du Centre international de rencontres sur le XVIIe
siècle, Université de Miami, 23 au 25 avril 1998,
Tübingen, Gunter Narr Verlag Tübingen (coll
« Biblio 17 », suppléments aux Papers on
french seventeenth century literature), 451 p., p. 31-46.
[1791
1999, ZECHER, Carla, « Life on the
french-canadian hyphen : nation and narration in the
correspondence of Marie de l'Incarnation », Quebec
Studies, no 26 (automne-hiver, 1998-1999), p. 38-51.
[1792
2000, ANNAERT, Philippe, « Entre
tradition et innovation : l'éducation des ursulines en
France au temps de Marie de l'Incarnation », Marie
Guyard de l'Incarnation : un destin transocéanique
(Tours, 1599 - Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 147-156. [1793
2000, ARDOUIN-WEISS, Idelette, « le
Milieu familial de Marie Guyard », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 - Québec, 1672), actes du colloque du GUIART
à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action
et de recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai
1999, édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan, 416 p., p. 90-96. [1794
2000, AUGEREAU, Laurence, « la
Situation religieuse à Tours à la naissance de Marie
Guyart (1599) », Marie Guyard de l'Incarnation :
un destin transocéanique (Tours, 1599 —
Québec, 1672), actes du colloque du GUIART à
Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de
recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999,
édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan,
416 p., p. 97-109. [1795
2000, BEAUDE, Joseph, « Parole de
mère, discours du fils », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 - Québec, 1672), actes du colloque du GUIART
à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action
et de recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai
1999, édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan, 416 p., p. 211-216. [1796
2000, BERNARD, Charles-André,
« la Compénétration des types
mystiques : Marie de l'Incarnation, ursuline »,
le
Dieu des mystiques, Paris, Cerf (coll.
« Théologies », 3 vol., vol. 3,
468 p., « Conclusion
générale », p. 403-455. [1797
Illustre en conclusion que le classement de
ses
mystiques est forcément articiel et en donne l'exemple de
Marie Guyart qui est d'abord une sainte Thérèse
d'Avila, participant de la spiritualité des noces mystiques,
pour développer ensuite, à partir de 1634, et surtout
1639, une spiritualité
« apostolique ».
2000, BERTHIAUME, Pierre, « Marie de
l'Incarnation ou le théâtre mystique »,
Croire à l'écriture, études
québécoises en hommage à Jean-Louis Major,
édition d'Yvan Lepage et de Robert Major, Orléans
(Ontario), David, 431 p., p. 37-51. [1798
Dans la Relation de 1654, rêves, visions
et ravissements correspondent à un
« théâtre » issu de la
littérature religieuse, des Psaumes notamment, sur le
mode d'une esthétique baroque (telle que
caractérisée par Jean Rousset).
2000, BRODEUR, Raymond, « Au terme
d'un colloque », Marie Guyard de l'Incarnation :
un destin transocéanique (Tours, 1599 —
Québec, 1672), actes du colloque du GUIART à
Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de
recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999,
édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan,
416 p., p. 405-412. [1799
2000, BRODEUR, Raymond, introduction
(p. 9-12)
et conclusion, « Marie de l'Incarnation : la
délicatesse d'un accompagnement spirituel »
(p. 153-159), au recueil Marie de l'Incarnation :
entre mère et fils, dialogue des vocations,
Québec, Presses de l'Université Laval (coll.
« Religions, cultures et
sociétés »), 159 p. [1800
2000, COMBY, Jean, « Marie de
l'Incarnation, ursuline (1599-1672) et Jeanne Chézard de
Matel (1596-1670) : esquisse de comparaison »,
Marie Guyard de l'Incarnation : un destin
transocéanique (Tours, 1599 - Québec, 1672),
actes du colloque du GUIART à Tours, le Groupe universitaire
interdisciplinaire d'action et de recherche à Tours sur
Marie Guyart, 14-15 mai 1999, édition de
Françoise
Deroy-Pineau, Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 249-261.
[1801
Voir l'article de 2010, no 1917.
2000, CÔTÉ, Yvette,
« l'Accompagnement d'une mère »,
Marie de l'Incarnation : entre mère et fils,
dialogue des vocations, édition de Raymond Brodeur,
Québec, Presses de l'Université Laval, 159 p.,
p. 143-152. [1802
2000, COURVILLE, Louise, « les Chants
sacrés des ursulines de Québec à
l'époque de Marie Guyart », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 397-400. [1803
2000, COUTURE, Paul-Eugène,
« l'Oxymore dans la lettre LXVIII de Marie de
l'Incarnation à son fils Claude Martin », Marie
de l'Incarnation : entre mère et fils, dialogue des
vocations, édition de Raymond Brodeur, Québec,
Presses de l'Université Laval, 159 p., p. 93-97.
[1804
2000, D'ARGENSON, Pierre-Armand,
« Marie de l'Incarnation : héritière
spirituelle de saint Martin ? », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 121-129. [1805
2000, DEROY-PINEAU, Françoise,
« Survol des oeuvres contemporaines sur Marie
Guyart », Marie Guyard de l'Incarnation : un
destin transocéanique (Tours, 1599 - Québec,
1672), actes du colloque du GUIART à Tours, le Groupe
universitaire interdisciplinaire d'action et de recherche à
Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999, édition de
Françoise Deroy-Pineau, Paris, L'Harmattan, 416 p.,
p. 47-53. [1806
2000, DESLANDRES, Dominique,
« Augustinisme, jansénisme, quiétisme ou
air du temps ? éléments d'une méthode
historique pour aborder un texte religieux », Marie de
l'Incarnation : entre mère et fils, dialogue des
vocations, édition de Raymond Brodeur, Québec,
Presses de l'Université Laval, 159 p., p. 29-41.
[1807
La « méthode
historique » en question est celle, anachronique, de
l'histoire événementielle traditionnelle qui
agglutine quelques faits autour d'idées empruntées
à des manuels d'introduction. Non seulement toute la
pensée jésuite (orientation « optimisme
dévot ») de Marie Guyart Martin est-elle
racicalement étrangère au jansénisme, mais la
lettre à l'étude l'illustre admirablement, aussi bien
sur la grâce et la prédestination que sur la question
toute simple de la... communion ! Sans compter la
prédication bigote et dévote de l'ursuline,
très proche d'un François de Sale. On ne saurait
voir là le moindre augustinisme, jansénisme ou
quiétisme, évidemment.
2000, DUMAIS, Monique, « À
partir d'une éthique de relation », Marie de
l'Incarnation : entre mère et fils, dialogue des
vocations, édition de Raymond Brodeur, Québec,
Presses de l'Université Laval, 159 p., p. 123-128.
[1808
2000, DUMAIS, Monique, « Forces
relationnelles chez Marie Guyart de l'Incarnation »,
Marie Guyard de l'Incarnation : un destin
transocéanique (Tours, 1599 - Québec, 1672),
actes du colloque du GUIART à Tours, le Groupe universitaire
interdisciplinaire d'action et de recherche à Tours sur
Marie Guyart, 14-15 mai 1999, édition de
Françoise
Deroy-Pineau, Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 305-312.
[1809
2000, FORTIN, Anne, « les Conditions
de la rencontre entre herméneutique et
sémiotique : à propos des structures de
l'énonciation dans une lettre de Marie de
l'Incarnation », Marie de l'Incarnation : entre
mère et fils, dialogue des vocations, édition de
Raymond Brodeur, Québec, Presses de l'Université
Laval, 159 p., p. 71-92. [1810
2000, FOUQUERAY, Marie-Dominique, « Un
nouveau regard sur la relation mère-fils chez Marie
Guyart », Marie Guyard de l'Incarnation : un
destin transocéanique (Tours, 1599 —
Québec, 1672), actes du colloque du GUIART à
Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de
recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999,
édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan,
416 p., p. 179-193. [1811
2000, GALLAT-MORIN, Élisabeth,
« la Musique dans les églises de la
Nouvelle-France », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 389-395. [1812
2000, GALVANI, Pascal, « Apprendre
enfin des Indiens : une ouverture sur l'expérience
transculturelle », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 375-386. [1813
L'analyse de Palcal Galvani repose
entièrement sur la reconstruction française actuelle
de la pensée (religieuse) des
« Indiens » des États-Unis et du Canada
(dont les sources sont récentes et anglo-saxonnes),
anachronisme d'autant plus évident que les sources, de
Nouvelle-France, complètement ignorées, sont...
françaises.
2000, GERVAIS, Pierre, « Marie de
l'Incarnation et l'école française de la
spiritualité », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 217-223. [1814
2000, GESTIN, Marie-Louise, « le Style
de Marie de l'Incarnation dans la Relation de 1654 »,
Marie Guyard de l'Incarnation : un destin
transocéanique (Tours, 1599 - Québec, 1672),
actes du colloque du GUIART à Tours, le Groupe universitaire
interdisciplinaire d'action et de recherche à Tours sur
Marie Guyart, 14-15 mai 1999, édition de
Françoise
Deroy-Pineau, Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 279-294.
[1815
2000, GIGUÈRE, Hermann, « les
Facettes du désir dans la lettre LXVIII »,
Marie de l'Incarnation : entre mère et fils,
dialogue des vocations, édition de Raymond Brodeur,
Québec, Presses de l'Université Laval, 159 p.,
p. 111-122. [1816
2000, HAMELINE, Jean-Yves, « le Chant
et la musique dans les maisons religieuses de femmes à
l'époque de Marie Guyart », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 - Québec, 1672), actes du colloque du GUIART
à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action
et de recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai
1999, édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan, 416 p., p. 401. [1817
2000, HENNEAU, Marie-Élisabeth,
« Expériences spirituelles d'une bernardine
contemporaine de Marie Guyart [Louise de Ballon, 1591-1668] :
se trouver simplement en la présence de
Dieu », Marie Guyard de l'Incarnation : un
destin transocéanique (Tours, 1599 —
Québec, 1672), actes du colloque du GUIART à
Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de
recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999,
édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan,
416 p., p. 225-234. [1818
2000, HENNEBERT, Jérôme,
« le Sublime dans le discours autobiographique de Marie
de l'Incarnation », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 295-304. [1819
2000, LE BOUEDEC, Guy, « Dom Raymond,
directeur spirituel de Marie de l'Incarnation : entre
rigueur extrême et intelligence spirituelle
rare », Marie Guyard de l'Incarnation : un
destin transocéanique (Tours, 1599 - Québec,
1672), actes du colloque du GUIART à Tours, le Groupe
universitaire interdisciplinaire d'action et de recherche à
Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999, édition de
Françoise Deroy-Pineau, Paris, L'Harmattan, 416 p.,
p. 263-276. [1820
2000, LEBRUN, François, « la
Femme dans la société française du XVIIe
siècle », Marie Guyard de l'Incarnation :
un destin transocéanique (Tours, 1599 —
Québec, 1672), actes du colloque du GUIART à
Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action et de
recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai 1999,
édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan,
416 p., p. 72-88. [1821
2000, LECOMPTE, Pierre, « Notes sur la
chapelle Saint-Michel, le couvent des ursulines de Tours et
l'ermitage Saint-Joseph », Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 — Québec, 1672), actes du colloque du
GUIART à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire
d'action et de recherche à Tours sur Marie Guyart,
14-15 mai 1999, édition de Françoise
Deroy-Pineau,
Paris, L'Harmattan, 416 p., p. 130-132. [1822
2000, LEMIEUX, Raymond, « Dire
l'indicible : les stratégies de langage chez Marie de
l'Incarnation », Marie de l'Incarnation : entre
mère et fils, dialogue des vocations, édition de
Raymond Brodeur, Québec, Presses de l'Université
Laval, 159 p., p. 99-107. [1823
2000, LEVEEL, Pierre,
« Saint-Pierre-des-corps », un quartier de
Tours du temps de Marie Guyart, Marie Guyard de
l'Incarnation : un destin transocéanique (Tours,
1599 - Québec, 1672), actes du colloque du GUIART
à Tours, le Groupe universitaire interdisciplinaire d'action
et de recherche à Tours sur Marie Guyart, 14-15 mai
1999, édition de Françoise Deroy-Pineau, Paris,
L'Harmattan, 416 p., p. 133-134. [1824
2000, MAÎTRE, Jacques, « Marie
de
l'Incarnation et l'anorexie mystique », Anorexies
religieuses, anorexies mentales : essai de psychanalyse
sociohistorique, de Marie de l'Incarnation à Simone
Weil, Paris, Cerf (coll. « Sciences humaines et
religions »), 197 p., p. 112-142. [1825
Application au cas de Marie Guyart de la
thèse magistrale de Rudolph M. Bell, Holy Anorexia,
University of Chicago Press, 1985, xii-248 p.,
malencontreusement traduite par Caroline Ragon-Ganovelli sous le
titre l'Anorexie sainte (au lieu de la traduction
littérale, la Sainte Anorexie, soit l'anorexie des
saintes et non une forme particulière d'anorexie),
l'Anorexie sainte : jeûne et mysticisme du Moyen
Âge à nos jours, Paris, PUF, 1994, xi-307 p.
[1826
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