Guy Laflèche
Bibliographie littéraire de la Nouvelle-France,
Laval,
Singulier (coll. « Les cahiers universitaires du Singulier
», no 2),
2000, 252 p.
Errata et addenda
Table
1) « J. C. B. ». Ces
initiales ne correspondent pas à J.-C. de Bonnefons, comme
le croyait H.-R. Casgrain, mais à Joseph-Charles Bonin dit
Jolicoeur, canonnier. C'est son nom qu'on devrait trouver au
no 12 du tableau de la p. 15 et à la section
correspondante de la p. 20. Voir plus loin le paragraphe
5.2.5 bis du chapitre 5.
[bg. 22
2) Le nom du marquis de Montcalm (p. 20, no 14) est
Louis-Joseph
de Saint-Véran, tandis que celui de Lévis
(no 15) est François-Gaston de Lévis, duc de
Lévis; par ailleurs, le titre de son journal n'est pas
celui
de
l'entrée 27 qui recopie par erreur l'entrée
précédente; il faut donc corriger : Journal
des campagnes du Chevalier de Lévis en Canada de 1756
à 1760, édition de H.-R. Casgrain,
Montréal, Beauchemin, 1886, 340 p. [bg. 27
3) Laudonnière. Il faut mettre son nom au complet :
René Goulaine de Laudonnière [bg. 58.
4) Joutel. Il faut ajouter son prénom : Henri Joutel.
[bg. 116.
5) Marin Dières de Diéreville de
Pont-l'Évêque : ainsi devrait se lire
l'entrée no 30 du tableau de la p. 22, de
même que le titre de la section correspondante du
chapitre 2 (p. 40, no 30). Voir plus loin, la
section 5.2.17 du chapitre 5. [bg. 150
6) Gilbert Chinard a publié chez Hachette
en 1913 la première édition de l'Amérique
et le rêve exotique dans la littérature
française au XVIIe et au XVIIIe siècles,
réédité ensuite chez Droz en 1934. Il faut
donc corriger l'entrée no 283 et placer l'ouvrage en
tête de la section « Histoire des
idées ». Réimp., Genève, Slatkine
Reprints, 1970, 2001. [bg. 283
7) Il faut corriger le commentaire qui accompagne le premier
travail de Rémi Savard sur
l'édition et l'analyse structurale des contes
amérindiens. On doit en effet soustraire de la
parenthèse la Voix des autres pour mettre l'ouvrage
à sa place dans la liste chronologique qui suit (soit
après bg. 401 — cf. no 1348) et remplacer ce titre par les deux
suivants : le Sol américain :
société privée ou terre-mère...
(Montréal, Hexagone, 1981) et Canada :
dernière épopée, les autochtones, en
collaboration avec Jean-René Proulx (Montréal,
Hexagone, 1982). [bg. 397
8) Michel Mollat (et non Molla, comme on le
trouve à l'index) du Jourdin (et non du Jourdain).
[bg. 500 [6]
9) Martin Robitaille, no 627, manque
à l'index. [bg. 627
10) Dominique Deslandres a publié en 1983
(non en 1982) l'article de Recherches amérindiennes au
Québec intitulé « Un projet
éducatif au XVIIe siècle : Marie de
l'Incarnation et la femme amérindienne » (et non
« les Amérindiennes »). Il faut donc
supprimer le no 839 et s'en tenir au no 840.
[bg. 839-840
Deux articles portant sur trois auteurs n'ont
été répertoriés qu'à un seul de
ces auteurs. Au moment où le livre allait sous presse, il
n'était plus possible de corriger ces erreurs. On devrait
donc reporter ces articles aux noms suivants, comme je le fais ici
même dans le complementum.
1990, O'MEARA, Maureen F.,
« Converting
the otherness of Membertou : the patriarchal discourse of
Champlain, Lescarbot and Biard », l'Esprit
créateur (Louisiana State University), vol. 30,
no 3 (automne), p. 51-58. Cf. bg. 509 [4] ou 1113.
[bg. 638a
1990, O'MEARA, Maureen F.,
« Converting the otherness of Membertou : the
patriarchal discourse of Champlain, Lescarbot and
Biard », l'Esprit créateur (Louisiana
State
University), vol. 30, no 3 (automne), p. 51-58.
bg. 509 [4] ou 1113. [bg. 778a
1993, OUELLET, Réal,
« Premières Images du sauvage dans les
écrits de Cartier, Champlain et Lejeune »,
l'«Indien», instance narrative, édition
d'A. Gómez-Moriana et D. Trotier, Candiac (Québec),
Éditions Balzac (coll. « L'univers des
discours »), p. 53-79. Cf. bg. 513 [1] ou
bg. 744.
[bg. 781a
C'est ainsi qu'il faut identifier et
désigner l'auteur.
En effet, il ne fait aucun doute que Marin
Dières et
« M. » de Diéreville ne font qu'un, en
regard des documents généalogiques et biographiques
rassemblés par Anatole Laverny, William F. Ganong, John
Clarence Webster et Melvin Gallant. La raison en est fort
simple : l'auteur de la Relation de Port-Royal s'identifie
lui-même ainsi explicitement, du prénom de
« Marin », au début de sa relation, en
regard des périls de la mer : « n'ayant pour
tout que le nom de Marin, j'enviois le courage de tous les
Matelots » (éd. N. Doiron, bg. 818,
p. 166).
1993, OUELLET, Réal,
« Premières Images du sauvage dans les
écrits de Cartier, Champlain et Lejeune »,
l'«Indien», instance narrative, édition
d'A. Gómez-Moriana et D. Trotier, Candiac (Québec),
Éditions Balzac (coll. « L'univers des
discours »), p. 53-79. Cf. bg. 513 [1] ou
bg. 744.
[bg. 1042a
Les perfectionnistes, auxquels est
dédiée cette petite section, seront heureux de le
constater : à ce jour, nous n'avons pas trouvé plus
de
six coquilles à déplorer. En voici la liste.
P. 8, lignes 9-10 : soustraire l'une des deux occurrences de
« proprement » (au choix !).
P. 22, avant-dernière ligne, lire : 1729-1730 (et non
1629-1630).
P. 89, dernière ligne : 1992 (et non 1985).
P. 111, paragraphe 5.1, « Articles
généraux », lire :
« Thèmes généraux »;
P. 181, ligne 8 (bg. 1231), lire : Chapel Hill (et non
Chaptel
Hill).
P. 238, ligne 6 : « entrées d'ordres
(et non le singulier ordre)
différents ».
Chapitre 2 bis Écrits de/sur la
Nouvelle-France
Appendice
1- La Louisiane et le Mississippi au
XVIIIe
siècle
Si la Louisiane du XVIIIe siècle n'est
plus une expansion du Canada, d'où ont été
menées les explorations de
« découverte » au siècle
précédent, c'est encore l'Amérique
française. Aussi est-il naturel de voir figurer ici ces
textes narratifs. Je les place donc en appendice au chapitre 2 de
la bibliographie des textes à l'étude sur les
écrits de la Nouvelle-France.
On peut considérer que cette partie
fait suite aux sections 18 à 20 du chapitre 2, soit la
découverte de Louis Joliet et Jacques Marquette, les
explorations du Mississippi dans le cadre des entreprises de
Robert
Cavelier de La Salle, puis les trois ouvrages populaires de Louis
Hennepin. Sans compter le second tome de l'ouvrage de Valentin
Leroux (no 24, bg. 133). À cela s'ajoutent plusieurs
documents des jésuites, dont la relation de Jacques
Gravier,
1700-1701 (JR, 65: 100-178)
2- Les « Îles françaises »
Il suffit de quitter l'Europe via
l'Atlantique
pour se trouver en Amérique. Madère, puis
Ténérife et les Îles Canarie, c'est
déjà un peu l'exotisme américain. Toutefois,
même au banc des Terres Neuves, on n'est pas encore tout
à fait en Amérique. Cela dit, ce n'est nullement
pour des raisons géographiques ou ethnologiques que les
Îles françaises ne figurent pas encore dans la
présente bibliographie, mais, évidemment, pour des
raisons bibliographiques : le répertoire en viendra
avec l'édition des textes et leurs études
littéraires. Ces travaux sont actuellement trop marginaux
pour ouvrir ici ce nouveau chapitre.
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