TdM RRR / Le Recueil des Récits de Rêve - édition de Guy Laflèche TGdM

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Introduction Auteurs OEuvres Chronologie


Où le récit (fantastique) est une « rêverie » (*)
Situation Localisation Notes Variantes Références Bibliographie

Guy de Maupassant, « L'endormeuse », nouvelle, 1889

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      Je me mis à rêvasser, laissant ma pensée vagabonder sur ce sujet en des songeries bizarres et mystérieuses.

      Je me crus, à un moment, dans une belle ville. C'était Paris; mais à quelle époque ? J'allais par les rues, regardant les maisons, les théâtres, les établissements publics, et voilà que, sur une place, j'aperçus un grand bâtiment, fort élégant, coquet et joli.

      Je fus surpris, car on lisait sur la façade, en lettres d'or : « OEuvre de la mort volontaire ».

      Oh ! étrangeté des rêves éveillés où l'esprit s'envole dans un monde irréel et possible ! Rien n'y étonne; rien n'y choque; et la fantaisie débridée ne distingue plus le comique et le lugubre.

      Je m'approchai de cet édifice, où des valets en culotte courte étaient assis dans un vestibule, devant un vestiaire, comme à l'entrée d'un cercle.

      J'entrai pour voir. Un d'eux, se levant, me dit :

      — Monsieur désire ?

      — Je désire savoir ce que c'est que cet endroit.

      — Pas autre chose ?

      — Mais non.

      — Alors, monsieur veut-il que je le conduise chez le secrétaire de l'oeuvre ?

      J'hésitais. J'interrogeai encore :

      — Mais, cela ne le dérangera pas ?

      — Oh non, monsieur, il est ici pour recevoir les personnes qui désirent des renseignements.

      — Allons, je vous suis.

      Il me fit traverser des couloirs où quelques vieux messieurs causaient; puis je fus introduit dans un beau cabinet, un peu sombre, tout meublé de bois noir. Un jeune homme, gras, ventru, écrivait une lettre en fumant un cigare dont le parfum me révéla la qualité supérieure.

      Il se leva. Nous nous saluâmes, et quand le valet fut parti, il demanda :

      — Que puis-je pour votre service ?

      — Monsieur, lui répondis-je, pardonnez-moi mon indiscrétion. Je n'avais jamais vu cet établissement. Les quelques mots inscrits sur la façade m'ont fortement étonné; et je désirerais savoir ce qu'on y fait.

      II sourit avant de répondre, puis, à mi-voix, avec un air de satisfaction :

      — Mon Dieu, monsieur, on tue proprement et doucement, je n'ose pas dire agréablement, les gens qui désirent mourir.

      Je ne me sentis pas très ému, car cela me parut en somme naturel et juste. J'étais surtout étonné qu'on eût pu, sur cette planète à idées basses, utilitaires, humanitaires, égoïstes et coercitives de toute liberté réelle, oser une pareille entreprise, digne d'une humanité émancipée.

      Je repris :

      — Comment en êtes-vous arrivé là ?

      II répondit :

      — Monsieur, le chiffre des suicides (1) s'est tellement accru pendant les cinq années qui ont suivi l'Exposition universelle de 1889 (2) que des mesures sont devenues urgentes. On se tuait dans les rues, dans les fêtes, dans les restaurants, au théâtre, dans les wagons, dans les réceptions du président de la République, partout. C'était non seulement un vilain spectacle pour ceux qui aiment bien vivre comme moi, mais aussi un mauvais exemple pour les enfants. Alors il a fallu centraliser les suicides.

      — D'où venait cette recrudescence ?

      — Je n'en sais rien. Au fond, je crois que le monde vieillit. On commence à y voir clair, et on en prend mal son parti. Il en est aujourd'hui de la destinée comme du gouvernement (a), on sait ce que c'est; on constate qu'on est floué partout, et on s'en va. Quand on a reconnu que la providence ment, triche, vole, trompe les humains comme un simple député ses électeurs, on se fâche, et comme on ne peut en nommer une autre tous les trois mois, ainsi que nous faisons pour nos représentants concessionnaires, on quitte la place, qui est décidément mauvaise.

      — Vraiment !

      — Oh ! moi, je ne me plains pas.

      — Voulez-vous me dire comment fonctionne votre oeuvre ?

      — Très volontiers. Vous pourrez (b) d'ailleurs en faire partie quand il vous plaira. C'est un cercle.

      — Un cercle !!...

      — Oui, monsieur, fondé par les hommes les plus éminents du pays, par les plus grands esprits et les plus claires intelligences.

      Il ajouta, en riant de tout son coeur :

      — Et je vous jure qu'on s'y plaît beaucoup.

      — Ici ?

      — Oui ici.

      — Vous m'étonnez.

      — Mon Dieu ! on s'y plaît parce que les membres du cercle n'ont pas cette peur de la mort qui est la grande gâcheuse des joies (c) sur la terre.

      — Mais alors, pourquoi sont-ils membres de ce cercle, s'ils ne se tuent pas ?

      — On peut être membre du cercle sans se mettre pour cela dans l'obligation de se tuer.

      — Mais alors ?

      — Je m'explique. Devant le nombre démesurément croissant des suicides, devant les spectacles hideux qu'ils nous donnaient, s'est formée une société de pure bienfaisance, protectrice des désespérés, qui a mis à leur disposition une mort calme et insensible, sinon imprévue.

      — Qui donc a pu autoriser une pareille oeuvre ?

      — Le général Boulanger (3), pendant son court passage au pouvoir. Il ne savait rien refuser. Il n'a fait que cela de bon, d'ailleurs. Donc, une société s'est formée d'hommes clairvoyants, désabusés, sceptiques, qui ont voulu élever (d) en plein Paris une sorte de temple du mépris de la mort. Elle fut d'abord, cette maison, un endroit redouté, dont personne n'approchait. Alors, les fondateurs, qui s'y réunissaient, y ont donné une grande soirée d'inauguration avec Mmes Sarah Bernhardt, Judic, Théo, Granier et vingt autres, MM. de Reszké, Coquelin, Mounet-Sully, Paulus, etc.; puis des concerts, des comédies de Dumas, de Meilhac, d'Halévy, de Sardou. Nous n'avons qu'un four, une pièce de M. Becque, qui a semblé triste, mais qui a eu ensuite un très grand succès à la Comédie-Française (4). Enfin tout Paris est venu. L'affaire était lancée.

      — Au milieu des fêtes ! Quelle macabre plaisanterie !

      — Pas du tout. Il ne faut pas que la mort soit triste, il faut qu'elle soit indifférente. Nous avons égayé la mort, nous l'avons fleurie, nous l'avons parfumée, nous l'avons faite facile. On apprend à secourir par l'exemple; on peut voir, ça n'est rien.

      — Je comprends fort bien qu'on soit venu pour les fêtes; mais est-on venu pour... Elle ?

      — Pas tout de suite, (e) on se méfiait.

      — Et plus tard ?

      — On est venu.

      — Beaucoup ?

      — En masse. Nous en avons plus de quarante par jour. On ne trouve presque plus de noyés dans la Seine.

      — Qui est-ce qui a commencé ?

      — Un membre du cercle.

      — Un dévoué ?

      — Je ne crois pas. Un embêté, un décavé, qui avait eu des différences énormes au baccarat, pendant trois mois.

      — Vraiment ?

      — Le second a été un Anglais, un excentrique. Alors, nous avons fait de la réclame dans les journaux, nous avons raconté notre procédé, nous avons inventé des morts capables d'attirer. Mais le grand mouvement a été donné par les pauvres gens.

      — Comment procédez-vous ?

      — Voulez-vous visiter ? je vous expliquerai en même temps.

      — Certainement.

      Il prit son chapeau, ouvrit la porte, me fit passer puis entrer dans une salle de jeu où des hommes jouaient comme on joue dans tous les tripots. Il traversait ensuite divers salons. On y causait vivement, gaiement. J'avais rarement vu un cercle aussi vivant, aussi animé, aussi rieur.

      Comme je m'en étonnais :

      —Oh ! repris le secrétaire, l'oeuvre a une vogue inouïe. Tout le monde chic de l'univers entier en fait partie pour avoir l'air de mépriser la mort. Puis, une fois qu'ils sont ici, ils se croient obligés d'être gais afin de ne pas paraître effrayés. Alors, on plaisante, on rit, on blague, on a de l'esprit et on apprend à en avoir. C'est certainement aujourd'hui l'endroit le mieux fréquenté et le plus amusant de Paris. Les femmes mêmes s'occupent en ce moment de créer une annexe pour elles.

      — Et malgré cela, vous avec beaucoup de suicides dans la maison ?

      — Comme je vous l'ai dit, environ quarante ou cinquante par jour. Les gens du monde sont rares; mais les pauvres diables abondent. La classe moyenne aussi donne beaucoup.

      — Et comment... fait-on ?

      — On asphyxie,... très doucement.

      — Par quel procédé ?

      — Un gaz de notre invention. Nous avons un brevet. De l'autre côté de l'édifice, il y a les portes du public. Trois petites portes donnant sur de petites rues. Quand un homme ou une femme se présente, on commence a l'interroger; puis on lui offre un secours, de l'aide, des protections. Si le client accepte, on fait une enquête et souvent nous en avons sauvé.

      — Où trouvez-vous l'argent ?

      — Nous en avons beaucoup. La cotisation des membres est fort élevée. Puis il est de bon ton de donner à l'oeuvre. Les noms de tous les donateurs sont imprimés dans le Figaro. Or tout suicide d'homme riche coûte mille francs. Et ils meurent à la pose (f). Ceux des pauvres sont gratuits.

      — Comment reconnaissez-vous les pauvres ?

      — Oh ! oh ! monsieur, on les devine (g) ! Et puis ils doivent apporter un certificat d'indigents du commissaire de police de leur quartier. Si vous saviez comme c'est sinistre, leur entrée ! J'ai visité une fois seulement cette partie de notre établissement, je n'y retournerai jamais. Comme local, c'est aussi bien qu'ici, presque aussi riche et confortable; mais eux... Eux !!! Si vous les voyiez arriver, les vieux en guenilles qui viennent mourir; des gens qui crèvent de misère depuis des mois, nourris au coin des bornes (h) comme les chiens des rues; des femmes en haillons, décharnées, qui sont malades, paralysées, incapables de trouver leur vie et qui nous disent, après avoir raconté leur cas : « Vous voyez bien que ça ne peut pas continuer, puisque je ne peux plus rien faire et rien gagner, moi ». J'en ai vu venir une de quatre-vingt-sept ans, qui avait perdu tous ses enfants et petits-enfants, et qui, depuis six semaines, couchait dehors. J'en ai été malade d'émotion. Puis, nous avons tant de cas différents, sans compter les gens qui ne disent rien et qui demandent simplement : « Où est-ce ? » Ceux-là, on les fait entrer, et c'est fini tout de suite.

      Je répétai, le coeur crispé :

      — Et... où est-ce ?

      — Ici.

      Il ouvrit une porte en ajoutant :

      — Entrez, c'est la partie spécialement réservée aux membres du cercle, et celle qui fonctionne le moins. Nous n'y avons eu encore que onze anéantissements.

      — Ah ! vous appelez cela un... anéantissement.

      — Oui, monsieur. Entrez donc.

      J'hésitais. Enfin j'entrai. C'était une délicieuse galerie, une sorte de serre, que des vitraux d'un bleu pâle, d'un rose tendre, d'un vert léger, entouraient poétiquement de paysages de tapisseries. Il y avait dans ce joli salon des divans (i), de superbes palmiers, des fleurs, des roses surtout, embaumantes, des livres sur des tables, la Revue des Deux-Mondes, des cigares en des boîtes de la régie, et, ce qui me surprit, des pastilles de Vichy dans une bonbonnière.

      Comme je m'en étonnais :

      — Oh ! on vient souvent causer ici, dit mon guide.

      Il reprit :

      — Les salles du public sont pareilles, mais plus simplement meublées.

      Je demandai :

      — Comment fait-on ? (j).

      Il désigna du doigt une chaise longue, couverte de crêpe de Chine crémeux; à broderies blanches, sous un grand arbuste inconnu, au pied duquel s'arrondissait une plate-bande de réséda.

      Le secrétaire ajouta d'une voix plus basse :

      — On change à volonté la fleur et le parfum, car notre gaz, tout à fait imperceptible, donne à la mort l'odeur de la fleur qu'on aima. On le volatilise avec des essences. Voulez-vous que je vous le fasse aspirer une seconde ?

      — Merci, lui dis-je vivement, pas encore...

      Il se mit à rire.

      — Oh ! monsieur, il n'y a aucun danger. Je l'ai moi-même constaté plusieurs fois.

      J'eus peur de lui paraître lâche. Je repris :

      — Je veux bien.

      — Étendez-vous sur l'Endormeuse.

      Un peu inquiet, je m'assis sur la chaise basse en crêpe de Chine, puis je m'allongeai, et presque aussitôt je fus enveloppé par une odeur délicieuse de réséda. J'ouvris la bouche pour la mieux boire, car mon âme déjà s'était engourdie, oubliait, savourait, dans le premier trouble de l'asphyxie, l'ensorcelante ivresse d'un opium enchanteur et foudroyant.

      Je fus secoué par le bras.

      — Oh !! monsieur, disait en riant le secrétaire, il me semble que vous vous y laissez prendre.

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      Mais une voix, une vraie voix, et non plus celle des songeries, me saluait avec un timbre paysan :

      — Bonjour, m'sieu. Ça va-t-il ?

      Mon rêve s'envola. Je vis la Seine claire sous le soleil, et, arrivant par un sentier, le garde champêtre du pays, qui touchait de sa main droite son képi noir galonné d'argent. Je répondis :

      — Bonjour, Marinel. Où allez-vous donc ?

      — Je vais constater un noyé qu'on a repêché près de Morillons. Encore un qui s'a jeté dans le bouillon. Même qu'il avait retiré sa culotte pour s'attacher les jambes avec.


Notes

(*) Il s'agit d'une « rêverie », d'un « rêve éveillé ». Le narrateur le dit explicitement dès le début. Si l'on voulait comprendre que le « personnage » s'est ensuite endormi, puisqu'on doit le secouer, le réveiller à la fin, et qu'il a donc finalement rêvé, il faudrait complètement oublier qu'il s'agit d'un récit ultérieur : si le « narrateur » nous dit qu'il a « rêvassé », comme on fait souvent des « rêves éveillés », et qu'il va nous raconter sa rêverie, il faut donc l'en croire.

(1) On compte 8 202 suicides en France en 1887, selon une statistique d'août 1889 (Pierre Cogny, citant Louis Forestier).

(2) Cette exposition, qui fêtait également le centenaire de la Révolution, célébrait le progrès et la prospérité. C'est à cette occasion qu'on inaugura la Tour Eiffel. Maupassant ne croit pas aux « bienfaits » du progrès et dénonce cette propagande triomphaliste gouvernementale (voir « Lassitude », Écho de Paris, 6 janvier 1890). Plusieurs écrivains feront de même (Anatole France, Claudel, Barrès, Bourget, Zola).

(3) Après avoir été écarté du ministère de la guerre à cause des réformes qu'il y avait entreprises, le général Boulanger (1844-1923), qui ne cessera de réclamer la dissolution de la Chambre, fut l'auteur d'un coup d'État en 1889. Il représente pour Maupassant la figure même de la dictature. Il dut s'exiler et, finalement, il se suicida en 1891 sur la tombe de sa maîtresse.

(4) Sarah Bernhardt a été la comédienne vedette de la Comédie Française jusqu'en 1880. De même, Judic, Théo et Jeanne Granier triomphaient aux Variétés. Les frères de Reszké furent artistes lyriques à l'Opéra. Coquelin, connu aussi sous le nom de Constant, fut un comédien très apprécié et Mounet-Sully était un des tragédiens vedettes de la Comédie-Française. Paulus composa une chanson qui popularisa le général Boulanger. Alexandre Dumas fils, Henri Becque et Sardou furent des auteurs de théâtre et Henri Meilhac et Ludovic Halévy, des auteurs d'opérettes.


Variantes

      Principales variantes de l'édition originale signalées par les éditions critiques :

(a) « ... comme du gouvernement. On sait ce que c'est; ».

(b) « Très volontiers. Vous pouvez d'ailleurs en faire partie... ».

(c) « la mort qui est la grande gâcheuse de joies sur la terre ».

(d) L'Écho de Paris : « qui ont voulu ériger en plein Paris... ».

(e) « Pas tout de suite : on se méfiait ».

(f) « Mourir à la pose » : aux dominos, la pose désigne le premier lancer des dés. Peut-être est-ce ce terme de jeu que l'on doit comprendre ici : les riches seraient euthanasiés dès qu'ils auraient déposé les mille francs.

(g) La Vie populaire : « on devine ! ».

(h) « Au coin des bornes » : expression très courante au XIXe siècle, sortie de l'usage avec... les bornes. Elle correspond à l'expression « au coin des rues » (mais les bornes ne se situaient pas forcément aux intersections des rues, et souvent à l'entrée des portes cochères, pour les protéger du choc des voitures).

(i) La Lanterne : « salon de divans... ».

(j) La ligne manque dans TT. L'Écho de Paris : « Je demandai : "Et comment opérez-vous ?".


Références

Guy de Maupassant, OEuvres complètes : OEuvres posthumes I, vol. 26, le texte de cette édition est conforme à celui de l'édition originale, Paris, Louis Conard Libraire-Éditeur, 1921, p. 238-250.

Édition originale

Guy de Maupassant, « L'endormeuse », l'Écho de Paris, 16 septembre 1889.

Ce texte a paru également dans : la Vie Populaire, 29 septembre 1889; et La Lanterne, 15 mai 1890.

Il a été repris dans le recueil Misti, Albin Michel et Ollendorff, 1899-1904, 1912, dans celui de la Main gauche, Louis Conard, 1907-1910, et dans celui de Un lâche : suicides, Librairie de France, 1934-1938, volume VIII.

Éditions critiques

Guy de Maupassant, le Horla et autres contes cruels et fantastiques, introduction, chronologie, bibliographie, notes et dossier de l'oeuvre par M.-C. Bancquart, Paris, Garnier Frères, 1976, p. 503-510.

Guy de Maupassant, Contes et nouvelles, éd. Louis Forestier, Paris, Gallimard (coll. « Biblothèque de la pléiade »), 2 vol., 1974 et 1979, vol. 2.

Guy de Maupassant, Apparition et autres contes d'angoisse, établissement du texte, introduction, bibliographie et notes par Antonia Fonyi, chronologie par Pierre Cogny, Paris, Garnier Flammarion, 1987, p. 157-164.


Situation matérielle

      Le rêverie est insérée dans la nouvelle par des pointillés tout de suite après une courte introduction.


Situation narrative

      Le narrateur laisse vagabonder ses pensées sur le sujet qu'il introduit, le suicide. Il qualifie lui-même son récit de « rêve éveillé ».


Bibliographie

Canovas : la nouvelle figure à la bibliographie, mais il n'en est jamais question au cours de l'analyse.



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