Le deuxième rêve de Jacques Marles
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Joris-Karl Huysmans,
En rade,
roman,
1887
V
C'était au-delà de toutes
limites, dans une fuite indéfinie de l'oeil, un immense
désert de plâtre sec, un Sahara de lait de chaux
figé, dans le centre duquel se dressait un mont circulaire,
gigantesque, aux flancs raboteux, troués comme des
éponges, micacés de points étincelants comme
des points de sucre, à la crête de neige dure,
évidée en forme de coupe.
Séparée de ce mont par une
vallée dont le sol ras paraissait pétri d'une boue
racornie de céruse et de craie, une autre montagne
élançait à des hauteurs prodigieuses une cime
d'étain semblable à un entonnoir; l'on eût dit
de cette montagne, travaillée au repoussé,
ballonnée d'énormes bosses, d'une colossale vague,
écornée du bout, bouillie au feu d'innombrables
fournaises et dont la globuleuse ébullition, soudain
comprimée, était demeurée, en se congelant
d'un coup, intacte.
— Il est certain, pensa Jacques, que
nous sommes en plein Océan des Tempêtes et que ces
deux monstrueux calices tendus vers le ciel sont les sommets
cratériformes du Copernic et du Kepler.
Non, je ne me suis pas trompé de route,
se dit-il, contemplant le lait glacé de cette surface
presque plane, devenue renflée, toruleuse (1) seulement alors qu'on approchait du pied d'un
pic.
Avec une sereine certitude, il s'orienta;
là-bas, vers le sud, ce qui apparaît vaguement tel
qu'un grand golfe, c'est la Mer des Humeurs, et ces deux
effroyables chancres qui en gardent l'entrée, ce sont,
à n'en point douter, le Mont Gassendi et l'Agatarchites.
— Et souriant, il songea que c'était tout de
même un bien singulier pays que la Lune, où il n'y a
ni vapeur, ni végétation, ni terre, ni eau, rien que
des rocs et des coulées de lave, rien que des cirques
stratifiés et des volcans morts; et puis, pourquoi
l'astronomie avait-elle conservé ces noms inexacts, ces
qualifications surannées et bizarres dont les vieux
astrologues ont baptisé des enfilades de plaines et de
monts ?
Il se tourna vers sa femme, assise et
hypnotisée par cette blancheur, lui expliqua en quelques
mots qu'il serait imprudent de s'aventurer dans le midi de cet
astre, car c'est là que se trouve la zone volcanique,
l'agglomération des cratères éteints, des
sierras empiétant les unes sur les autres, des
Cordillères se touchant presque et laissant à peine
courir entre leurs pieds de rugueuses sentes qui semblent
taillées dans des tranches de calcaire ou percées
dans des pains de blanc de plomb.
Il l'aida enfin à se lever; elle
l'écoutait, scrutant ses lèvres, comprenant ses
paroles, mais ne les entendant point puisque aucun milieu
atmosphérique ne pouvait propager le son dans cette
planète dénuée d'air; et tournant le dos au
paysage qu'ils contemplaient, ils remontèrent vers le Nord,
longèrent la chaîne des Karpathes, franchirent le
défilé de l'Aristarche dont les pitons se
profilaient, barbelés comme des queues d'écrevisses,
dentelés comme des peignes; ils avançaient
facilement, glissant plutôt qu'ils ne marchaient sur une
sorte de glace givrée au-dessous de laquelle apparaissaient
de vagues fougères cristallisées dont les nervures et
les côtes brillaient ainsi que des sillons de vif-argent. Ils
s'imaginaient se promener sur des taillis plats, sur des
arborisations laminées, étalées sous une eau
diaphane et ferme.
Ils débouchèrent dans une
nouvelle plaine, la Mer des Pluies, et là encore, en se
postant sur une éminence, ils dominèrent un paysage
fuyant à perte de vue, hérissé par des Alpes
de plâtre, cabossé par des Etna de sel, gonflé
de tubercules, boursouflé par des kystes, scorifié
tel que du mâchefer.
Et de même que sur un plan
stratégique, des hauteurs immenses, d'innombrables
Chimborazo pouvaient balayer la plaine : l'Euler et le
Pythéas, le Timocharis et l'Archimède, l'Autolyus et
l'Aristille, et, au Nord, presque aux confins de la Mer du Froid,
près du Golfe des Iris, dont les bords en rocailles
s'incurvent sur le sol lisse, le Mont Plato crevait, formidable, la
croûte disloquée des laves, à plusieurs lieues,
dressait des perches de stuc et des mâts de marbre,
descendait en rouleaux géants d'albâtre,
dégringolait en masse de rocs blancs, percés de trous
comme des madrépores, luisants comme des fonds de
cribles.
L'on eût dit que tout cela
s'éclairait seul; la lumière paraissait s'irradier,
en montant du sol, car là-haut, le firmament était
noir, d'un noir absolu, intense, parsemé d'astres qui
brûlaient pour eux seuls, sur place, sans épandre
aucune lueur.
Au fond, l'Aristille ressemblait à une
ville gothique avec ses pics, les dents en l'air, coupant de leur
scie le basalte étoilé du ciel; et, derrière
et devant cette ville, deux autres cités se superposaient,
mêlant au moyen âge d'une Heidelberg l'architecture
Moresque d'une Grenade, enchevêtrant, les uns dans les
autres, dans un tohu-bohu de pays et de siècles, des
minarets et des clochers, des aiguilles et des flèches, des
meurtrières et des créneaux, des mâchicoulis et
des dômes, trinité monstrueuse d'une métropole
morte, autrefois taillée dans une montagne d'argent par les
torrents en ignition d'un sol !
Et en bas, toutes ces villes se
découpaient en ombres d'un
noir cru, en ombres de
deux lieues de long, et simulaient un amas d'instruments de
chirurgie énormes, de scies colosses, de bistouris
démesurés, de sondes hyperboliques, d'aiguilles
monumentales, de clefs de trépan titanesques, de cloches
à ventouses cyclopéennes, toute une trousse de
chirurgie pour Atlas et Encelade, déchargée
pêle-mêle sur une nappe blanche.
Jacques et sa femme restaient stupides,
doutaient de la lucidité de leur vue. Ils se
frottèrent les yeux, mais, dès qu'ils les rouvrirent,
la même vision les confondit d'une ville gouachée en
argent sur un fond de nuit et projetant avec les dessins
hérissés des ombres les exactes formes d'instruments
ténébreux épars, avant une opération,
sur un drap blanc.
Louise prit le bras de son mari, redescendit
dans la plaine et, tournant à leur droite, ils
s'engagèrent dans le vallon qu'encaissent d'une part le
Timocharis et l'Archimède et de l'autre les Apennins, dont
les pics l'Ératosthènes et le Huygens
élèvent leurs ventres de bonbonnes qui
s'émincent peu à peu et se terminent en des cols de
bouteilles aux goulots débouchés et cerclés de
cire blanche.
— C'est tout de même
étrange, dit Jacques, nous voici parvenus au Marais de la
Putridité — et ce n'est pas un marais et il ne sent
rien ! Il est vrai que l'Océan des Tempêtes est
parfaitement sec et que la Mer des Humeurs qu'on devrait se figurer
grasse telle qu'un lac de pus est tout bonnement une exorbitante
assiette de faïence craquelée, lisérée de
filets gris par les laves !
Louise ouvrait le nez, humait le manque d'air.
Non, aucune odeur n'existait dans ce Marais de la Putridité.
Nulle exhalaison de sulfure de calcium qui décelât la
dissolution d'une charogne; nul fumet de cadavre qui se saponifie
ou de sang qui se décompose, aucun charnier, le vide, rien,
le néant de l'arôme et le néant du bruit, la
suppression des sens de l'odorat et de l'ouïe. — Et
Jacques détachait, en effet, du bout du pied, des blocs de
pierre qui dévalaient, en roulant de même que des
boules de papier, sans aucun son.
Ils avançaient avec un pénible
entrain; ce marais cristallisé telle qu'un lac de sel,
ondulait, grêlé comme par une variole géante,
criblé de marques rondes, aussi larges que ces bassins
construits à Versailles sous le règne du Grand Roi;
par places, de fictifs ruisseaux zigzaguaient, striés par la
réfraction d'on ne savait quoi, de fils du gris
violacé des iodes; par d'autres, d'inauthentiques canaux
rejoignaient de faux étangs qui se teignaient du rouge
malsain des bromes; par d'autres encore, d'inguérissables
plaies soulevaient de roses vésicules sur cette chair de
minerai pâle.
Jacques consultait une carte qu'il conservait
pliée dans la poche d'un vêtement de fabrication
anglaise qu'il ne se rappelait pas avoir jusqu'ici porté.
Cette carte, publiée à Gotha, par les soins de Justus
Perthes, lui semblait d'une indiscutable clarté, avec ses
masses pointillées, ses détails en relief, ses
dénominations latines : « Lacus Mortis, Palus
Putredinis, Oceanus Procellarum » empruntées
à la vieille Mappa Selenographica de Beer et de Maedler,
dont elle n'était, au demeurant, qu'une copie
réduite.
— Voyons, se dit-il, nous avons le choix
entre deux chemins. Ou descendre le détroit formé par
les bords de la Mer de la Sérénité et le col
du Mont Haemus, ou remonter par le défilé du Caucase
jusqu'à la lisière du Lac des Songes et redescendre,
en suivant les montagnes du Taurus jusqu'au Jansen.
Ce dernier chemin paraissait être le
plus facile et le plus large, mais il allongeait de milliers de
lieues l'itinéraire qu'il s'était tracé. Il
résolut de se faufiler par les sentiers de l'Haemus, mais il
butait avec Louise à chaque pas, entre deux murailles
d'éponges lapidifiées et de koke blanc, sur un sol
verruqueux, renflé par des bouillons durcis de chlore. Puis
ils se trouvèrent en face d'une sorte de tunnel et ils
durent se quitter le bras et marcher, l'un après l'autre,
dans ce boyau pareil à un tube de cristal dont les tailles
allumées ainsi que des pointes de diamants
éclairaient la route. Subitement, la voûte s'exhaussa,
s'engouffrant dans une cheminée de haut fourneau,
bouchée à son sommet, à des distances
incalculables, au-dessus d'eux, d'un rond de ciel noir.
— Nous arrivons, murmura Jacques, car
cette ouverture c'est le pic creux du Menelaus. Et, en effet, le
tunnel prit fin, ils débouchèrent près du Cap
Arechusia, non loin du Mont de Pline, dans la Mer de la
Tranquillité dont les contours simulent la blanche image
d'un ventre sigillé d'un nombril par le Jansen, sexué
comme une fille par le grand V d'un golfe, fourché de deux
jambes écartées de pied-bot par les mers de la
Fécondité et du Nectar.
Ils s'avancèrent rapidement vers le
mont Jansen, laissant à leur gauche le Marais du Sommeil,
teinté de jaune comme une mare coagulée de bile et la
Mer des Crises, un plateau concréfié (2) de boue, du verdâtre laiteux des jades.
Ils escaladèrent des talus
escarpés et s'assirent.
Alors un extraordinaire spectacle se
déroula devant eux.
À perte de vue, une mer furieuse roulait
des vagues hautes comme des cathédrales et muettes. Partout
des cataractes de bave caillée, des avalanches
pétrifiées de flots, des torrents de clameurs
aphones, toute une exaspération de tempête
tassée, anesthésiée d'un geste.
Cela s'étendait si loin que l'oeil
dérouté perdait les mesures, accumulait des lieues
sur des lieues, sans à peu près possible de distance
et de temps.
Ici, de sédentaires maelströms se
creusaient en d'immobiles spirales qui descendaient en
d'incomblables (3) gouffres en
léthargie; là, des nappes indéterminées
d'écume, de convulsifs Niagaras, d'exterminatrices colonnes
d'eau surplombaient des abîmes, aux mugissements endormis,
aux bonds paralysés, aux vortex perclus et sourds.
Il réfléchissait, se demandant
à la suite de quels cataclysmes ces ouragans
s'étaient congelés, ces cratères
s'étaient éteints ? à la suite de quelle
formidable compression d'ovaires avait été
enrayé le mal sacré, l'épilepsie de ce monde,
l'hystérie de cette planète, crachant du feu,
soufflant des trombes, se cabrant, bouleversée sur son lit
de laves ? à la suite de quelle irrécusable
adjuration, la froide Séléné était
tombée en catalepsie dans cet indissoluble silence qui plane
depuis l'éternité sous l'immuable
ténèbre d'in incompréhensible ciel ?
De quels effrayants germes étaient donc
issus ces monts désolés, ces Himalayas aux corps
calcinés et creux ? quels cyclones avaient tari ces
Pacifiques et scalpé les végétations inconnues
de leurs bords ? quels déluges supposés de
flammes, quels éclats disparus de foudre avaient
scarifié l'écorce de cet astre, tracé des
rainures plus profondes que des lits de fleuves, creusé des
fossés dans lesquels auraient pu couler à l'aise dix
Brahmapoutre ?
Et plus loin, encore plus loin,
émergeaient du cercle des horizons devinés d'autres
chaînes de montagnes dont les interminables pics effleuraient
le couvercle de nuit du ciel, un couvercle seulement posé
sur les pointes de clous des cimes, en attendant qu'un surnaturel
marteau l'enfonçât d'un coup pour clore
hermétiquement l'indestructible boîte !
Joujou d'une Titane immense, d'une
géante enfantine et énorme, emphatique boîte
contenant des simulacres en sucre de tempêtes et de plaines,
des rocs en carton et des volcans creux dans le trou desquels
l'enfant d'un Polyphème pouvait enfoncer son petit doigt, et
soulever ainsi, dans le vide, la colossale ossature de ce jouet
inouï, la Lune épouvantait la raison, terrifiait la
faiblesse humaine.
Et maintenant Jacques ressentait cette
lourdeur du bas-ventre, cette contraction de la vessie
qu'entraîne l'angoisse prolongée du vide.
Il regarda sa femme; elle était calme
et, de son binocle qui ne bougeait point, elle consultait, ainsi
qu'une Anglaise étudie son guide, la carte qu'elle tenait,
dépliée sur ses genoux.
Cette quiétude et cette évidence
d'avoir près de soi, de pouvoir toucher, s'il le voulait, un
être manifeste et vivant, apaisèrent ses transes. Ce
vertige qui lui tirait les yeux hors des paupières et les
amenait lentement vers le fond du gouffre, s'évanouissait
maintenant que sa vue se reposait, à deux pas, sur une
créature connue, dont l'existence était sensée
et sûre.
Puis, il se sentait sous ses habits vide comme
ces monts tubuleux, sans entrailles de métalloïdes,
sans coeur de rocs, sans veines de granit, sans poumons de
métaux. Il se sentait léger, presque fluide,
prêt à s'envoler si les vents inconnus de cet astre
venaient à naître. Le froid exaspéré des
pôles et les consternantes canicules des Équateurs se
succédaient, sans transition, autour de lui, sans même
qu'il s'en aperçut, car il éprouvait l'impression
qu'il était enfin débarrassé de
l'écorce temporaire d'un corps; mais l'horreur se
révélait soudain de ce morne désert, de ce
silence de tombe, de ce glas muet. L'agonie tourmentée de la
Lune couchée sous la pierre funéraire d'un ciel
l'affola. Il leva les yeux pour fuir.
— Regarde donc, dit ingénument sa
femme, voici qu'on allume !
En effet, le soleil, à ce moment, rasa
les cimes dont les crêtes déchirées
s'irradièrent comme un métal en fusion de flammes
blanches. Des lueurs rampaient tout le long des pics au centre
desquels le cône du Tycho fourmilla, terrible, ouvrant une
gueule de feux roses, faisant grincer ses dents de braises, aboyant
sans bruit dans l'impermutable silence d'un firmament sourd.
— C'est plus beau, comme vue, que la
terrasse de Saint-Germain, reprit Louise, d'un ton convaincu.
— Sans doute, fit-il, surpris
lui-même de la sottise de sa femme qui lui était
jusqu'alors apparue moins abondante et moins ferme.
[...]
Et il sourit, car cette idée d'une
autre planète lui rappelait ses songes de la nuit
dernière, son voyage en pleine Lune; cette fois, se dit-il,
la source de mon rêve est claire, la filiation plus facile
à suivre que celle d'Esther, car la soirée qui
précéda mon départ pour le vieil astre, j'ai
regardé les étoiles et la Lune et je me souviens
qu'à ce moment je me rappelais nettement les détails
des cartes sélénographiques que je possède
(p. 139).
Notes
(1) L'adjectif est construit sur
« tore », terme d'architecture et de
géométrie : en forme de corde torsadé.
Justement, on dirait plus simplement
« torsadé » (qui n'a pas la même
étymologie, étant construit sur tordre).
(2) « Concréfié »
est encore un adjectif alambiqué, apparemment construit sur
« concrétion » (le fait de prendre une
consistance solide), qui lui s'applique en géographie
physique à la formation des terrains (on dit
« concrétion calcaire, saline », cf.
DGLF).
(3) Incomblable : l'amusant néologisme
s'impose dès qu'on le lit, mais ni
« comblable » ni
« incomblable » ne figurent aux dictionnaires
courants du français.
Variantes
Nous corrigeons sans les signaler les
nombreuses coquilles de la version que nous éditons.
Références
Joris-Karl Huysmans, OEuvres complètes : En rade,
vol. 9, Paris, Les Éditions G. Crès et Cie,
1928, p. 99-111, 139.
Édition originale
Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris, Tresse et Stock, 1887.
Éditions courantes
Joris-Karl Huysmans, En rade, Paris, Gallimard (coll.
« Folio »), 1984, p. 107-115, 135.
Situation matérielle
Le second rêve occupe tout le
cinquième chapitre du roman (qui en compte douze).
Contrairement au premier rêve, celui-ci n'est pas
déclaré comme tel avant la toute fin du chapitre
suivant.
Situation narrative
Jacques et Louise Marles vont passer quelque
temps à la campagne afin d'améliorer l'état de
santé de la jeune femme. Ils viennent d'arriver dans un
vieux château en ruines où ils vont élire
domicile. Dès le premier soir, Jacques a fait un
cauchemar qu'il a tenté de s'expliquer. Au cours de la
journée qui s'achève, il a consulté quelques
cartes de la lune et il a fini la soirée en admirant la lune
et les constellations, au cours d'une promenade avec avec son
épouse. Ainsi « s'explique », comme on
le verra, son second rêve.
Bibliographie
Canovas : p. 27, 52, 53, 56, 63, 87, 142, 143 et 147. Le chapitre
3 de la thèse est consacré à Huysmans.
« Onirocritique : écriture du rêve et
critique d'art
chez J.-K. Huysmans » (p. 111-157).
Pierrot : p. 117 et 120.
BORIE, Jean, « Les Besoins et les rêves :
épisodes, crises, cures et régimes », dans
Huysmans : le Diable, le célibataire et Dieu,
Paris, Grasset, 1991, p. 81-89.
FORTASSIER, Rose, « Le récit de rêve dans
En rade », Huysmans : une
esthétique de la décadence, Genève,
Slatkine, 1987, p. 303-311.
VADÉ, Yves, « Onirisme et symbolisme :
d'En rade à la Cathédrale »,
Revue des sciences humaines, no 43 (1978),
p. 244-253.
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