La strophe 2.13
est rédigée à partir du chapitre 4 de
Melmoth, l'homme errant de Charles-Robert Maturin. C'est le
chapitre 5 dans l'adaptation de Jean Cohen (1821b, ci-dessous),
où Ducasse l'a lu, comme on va le voir.
Il ne fait pas de doute que Melmoth a de
nombreux traits communs avec Maldoror (et avec le comte de
Lautréamont), mais ces traits ne sont pas inspirés
directement du roman, ni du texte, ni de réminiscences
précises, comme c'est le cas des traductions de Dante,
Milton et Byron. Si l'on se reporte aux recoupements qu'Alexis
Lykiard trouve entre les Chants et Melmoth, the Wanderer, on
verra qu'ils sont très généraux et fort
communs (Lykiard, 1994, 1998, appendice B :
« Maldoror and Melmoth ») : que le
héros ne sache ou ne veuille ni dormir ni pleurer, que les
héroïnes s'évanouissent aussi subitement que
l'un des adolescents décrits par Lautréamont
(Mervyn), cela est peu probant, comme l'évocation d'un
amphibie. En fait, outre la strophe 2.13 qui nous occupera
ici,
il n'existe qu'un seul rapprochement entre les deux oeuvres, soit
l'addition à la troisième édition de la
strophe 12 du Chant premier, cf. strophe 1.12, n. (1). C'est l'homme qui ne sait pas
pleurer, formulation péremptoire et unique, qui
évoque le personnage impassible décrit par
Maturin.
Dans une énumération d'auteurs
destinée à illustrer que la poésie a
reculé depuis Racine, Ducasse stigmatise ainsi l'auteur du
Melmoth dans ses Poésies :
« Mathurin [sic], le
Compère-des-Ténèbres »
(Poésies, I, p. 14: 10). L'orthographe du nom
de Charles-Robert Maturin permet de savoir que Ducasse connaissait
le roman dans la traduction de Jean Cohen. — Et rien ne
permet de croire que Ducasse désigne ici le dramaturge ou
l'essayiste.
En effet, on ne trouve pas d'autres citations,
rapprochements ou évocations du Melmoth dans l'oeuvre
d'Isidore Ducasse et, on va le voir, il serait très
surprenant que notre auteur ait connu sa fameuse tragédie,
Bertram, or the castle of St Aldobrand (1816), traduction de
Charles Nodier et d'Isidore Justin Severin Taylor (Paris, Gide et
Ladvocat, 1821, 194 p.). La question mérite
d'être étudiée, car tout
porte à croire le contraire pour le lecteur de la fameuse
thèse de Jean-Pierre Capretz (1950). Maturin est
l'auteur le plus souvent cité dans Quelques
sources de Lautréamont, pas moins de vingt-deux fois
(voir l'index de la thèse). Mais il faut dire que le nom de
Maturin se trouve souvent dans des énumérations
d'auteurs dont J.-P. Capretz propose de rapprocher les héros
de Maldoror. Et c'est l'occasion de rappeler la nature de la
thèse de J.-P. Capretz qui n'a rien d'une recherche et d'un
dépouillement mécanique des sources de l'oeuvre de
Ducasse. En fait, l'auteur rassemble les sources connues ou celles
qu'il a pu identifier (avec d'heureuses et importantes
découvertes, mais aussi avec des hypothèses qui sont
inexactes, dont la plus célèbre consiste à
imaginer Ducasse en lecteur de Sade); mais son principal objectif
n'est pas là : sur ce dépouillement, il propose
une très remarquable étude thématique des
Chants de Maldoror (avec aussi des analyses stylistiques,
des
études de genre, etc.). Ce sera le cas, par exemple, pour
la présentation des traits de Maldoror qui concordent
rigoureusement avec ceux des héros du roman noir, dont
Manfred... Melmoth et Bertram (p. 103-110). La
caractérisation est parfaitement juste, mais ni Melmots ni
Bertram, personnages byronniens, n'ont été des
sources
de Ducasse. Il s'agit de deux rapprochements. D'abord, on va voir
que Melmoth a été connu à la toute fin
de la
rédaction des Chants et ensuite que Ducasse n'a jamais lu
Bertram.
Pourtant, pour J.-P. Capretz, il ne fait pas
de doute que la tragédie de Maturin soit une source des
Chants de Maldoror. Cela commence par de prudentes
affirmations,
comme Maturin « qu'il a certainement lu »
(p. 18) ou, concernant Bertram, « car cette
ténébreuse tragédie l'a sans doute beaucoup
inflencé » (p. 17). Mais les rapprochement
thématiques finissent par développer une conviction
qui ne fait aucun doute. On va voir au contraire que la
thèse ne peut montrer qu'une seule fois que Maturin est une
source des chants et, curieusement, J.-P. Capretz ne
l'étudie pas de très près (c'est la
scène de la tempête et du naufrage inspirée de
Malmoth qu'on étudiera ici). Tout le reste n'est que
rapprochements de pures coïncidences.
Or, il est un cas
où l'on peut prouver, d'un rapprochement fortuit, qu'il ne
saurait être une
source de Ducasse (si tant est que l'on puisse prouver
l'inexistence !) et cela concerne justement un épisode
important de cette scène du naufrage de la strophe 2.13. Il
s'agit de la séquence où un adolescent
tente d'échapper à la mort en nageant
vigoureusement vers le rivage (et que Maldoror tuera d'un coup de
fusil). Voici le début de l'épisode dans les
Chants.
« Au moment le plus furieux de la tempête, je vis,
surnageant sur les eaux, avec des efforts
désespérés, une tête énergique,
aux cheveux hérissés. Il avalait des litres d'eau, et
s'enfonçait dans l'abîme, ballotté comme un
liège. Mais, bientôt, il apparaissait de nouveau, les
cheveux ruisselants; et, fixant l'oeil sur le rivage, il semblait
défier la mort. Il était
admirable de sang-froid. Une large blessure sanglante,
occasionnée par quelque pointe d'écueil
caché, balafrait son visage intrépide et noble. Il ne
devait pas avoir plus de seize ans... » (strophe 2.13,
p. 123: 17-26).
Pour J.-P. Capretz ou n'importe quel autre lecteur de la
tragédie de Maturin, voilà repris par Ducasse un
épisode du premier acte. C'est la nuit, c'est une
formidable tempête, c'est le naufrage d'un navire et,
voilà un homme, un étranger, Bertram, qui tente de
rejoindre la rive à la nage. Pour le plaisir de la chose,
je transcris d'abord la version originale, puis la traduction de
Taylor et Nadier.
« No, there was one did battle with the storm
» With careless, desperate force; full many times
» His life was won and lost, as though he recket not.
» No hand did aid him, and he aided none —
» Alone he breasted the broad wave, alone
» That man was saved — ».
— Bertram, édition bilingue, Paris, Lance
(« Glashim and Robertson's english theatre »),
s.d., p. 14.
Tous ont péri !... « Non... non... Un de ces
infortunés luttait contre les vagues et leur cédait
tour à tour : sa vie comme si elle lui était
indifférente, a été perdue et regagnée
cent fois; lui seul semblait se jouer de la tempête... et
lui seul a été sauvé ».
— Bertram, trad. Taylor et Nadier, Paris, Gide et
Ladvocat, 1821, 194 p. p. 11).
Voilà. Un homme à la mer
après un naufrage pour cause de tempête, qui lutte
contre les vagues pour tenter de rejoindre le rivage, c'est un lieu
commun du roman d'aventures. Ducasse n'avait pas besoin de Maturin
pour imaginer cet épisode. En revanche, dès qu'on
lit ce texte de Maturin, il apparaît clairement que Ducasse,
lui,
ne l'a jamais lu, car autrement il se serait souvenu de son style,
de sa narration et de sa thématique, typiquement
byronniennes (contrastes, sens du drame et du suspense, avec
grandiloquence obligée). Bien au contraire, le beau jeune
homme (byronien, c'est vrai) avale prosaïquement des
« litres d'eau » et se trouve
« ballotté comme un liège ». Non
seulement ces deux fragments textuels n'ont aucune parenté,
mais tout les oppose. D'ailleurs, l'épisode de Maturin
lance sa tragédie, tandis que celui de Ducasse se trouve au
hasard d'une évidente cascade de rédaction
automatique.
Un même rapprochement transformé
en source se trouve encore dans la thèse de J.-P. Capretz au
sujet d'une situation empruntée cette fois au
Melmoth. Il s'agit des scènes d'intérieurs
présentant les familles d'Edouard (strophe 1.12) et de
Mervyn (6.4). Le chercheur rapproche les deux scènes de
celle où Immalie, devenue Isidora, fille de dona Clara
d'Aliaga, à Madrid, voit réapparaître
miraculeusement l'Étranger (Melmoth), dont elle est
amoureuse depuis qu'il l'a séduite, toute jeune, dans les
îles des Indes où elle a vécu son enfance. La
veille, elle s'est évanouie en le retrouvant place du Prado.
Maintenant, elle l'aperçoit de la fenêtre du salon.
Son frère (et non son père) joue au échec avec
l'aumonier, sa mère coud et prie; Isidora est sur le point
de s'évanouir encore devant l'apparition :
« un cri que celle-ci jeta, répandit l'alarme dans
le salon. Tout le monde s'empressa autour d'elle; il s'y joignit
quatre femmes de chambre et deux pages. Dona Isidora n'avait pas
perdu connaissance. Elle se tenait au milieu de tout ce monde,
pâle comme la mort; muette [...]. Dona Clara
s'avançait d'un pas mesuré pour présenter
à sa fille un flacon d'essence qu'elle portait toujours dans
sa poche, quand une des femmes de chambre qui connaissait les
goûts de sa jeune maîtresse, proposa de la ranimer par
l'odeur des fleurs » (éd. Jean Cohen, 1821b,
p. 386-387).
Rencontre surprise, cri,
évanouissement, présentation de sels, etc., le tout
dans un décor familial bourgeois (1.12) et recomposé
dans un décor aristocratique (6.4), cela n'a rien à
voir avec cette scène de roman d'amour romantique du
Melmoth. Aucun fragment du texte de Maturin n'est repris ni
même évoqué ici; les situations narratives
sont très différentes et les personnages en cause
n'ont rien en commun, comme on le voit tout de suite en comparant
les mères, dona Clara n'ayant rien à voir avec celles
d'Édouard et de Mervyn, deux épouses et mères
qui se ressemblent beaucoup. D'ailleurs, si l'on a un portrait
psychologique de dona Clara, tel n'est pas le cas des deux
épouses et mères imaginées par Ducasse, dont
le caractère à la fois simpliste et caricatural
prêterait à rire si l'auteur ne s'amusait pas à
les rendre tel.
Bref, on ne saurait tenir compte de ces
rapprochements fortuits que rien ne justifie. Voici donc
maintenant le Melmoth qui est une source véritable
des Chants (la strophe 6.4). Le Melmoth de Ducasse, grandiose,
qu'on va voir apparaître au sommet d'un rocher, et ce sera
Maldoror, orchestrant un carnage, qu'on suivra à la
rencontre de la requine, son premier amour.
Avant d'aller plus loin, voici d'abord un
dépouillement des
traductions du roman en français.
1820 Parution de Melmoth the Wanderer de l'Irlandais
Charles-Robert Maturin. Réédition par William F.
Axton, University of Nebraska Press, 1961 (c'est l'édition
citée par Alexis Lykiard).
1821a Traduction de Mme E. F. B., Mme Émile Begin,
née Fournier-Pescay, sous deux titres et plusieurs
sous-titres, soit l'Homme du mystère, ou l'Histoire de
Melmoth, le Voyageur, soit Melmoth, ou l'Homme errant,
Paris, Delaunay, 3 vol.
1821b Traduction de Jean Cohen qui orthographie
« Mathurin » le nom de l'auteur, comme Ducasse
dans Poésies, je l'ai dit. L'ouvrage paraît lui aussi
sous deux titres différents, soit Melmoth, ou l'Homme
errant, soit l'Homme du mystère, ou l'Histoire de
Melmoth le voyageur, Paris, G.-C. Hubert, 6 vol.
Rééd. au Club français du livre, Paris, 1954,
XXVIII-622 p, préface d'André Breton, et
« Melmoth vue par Baudelaire ».
1867 Traduction de Maria de Fos. Contrairement aux deux
traductions précédentes, celle-ci ne figure pas au
catalogue de la BNF où je prends ces renseignements.
1965 Melmoth, l'homme errant, traduction
intégrale de Jacqueline Marc-Chadourne, Paris, J.-J.
Pauvert, 1965, 659 p. Toutes les éditions
précédentes, et donc celles que pouvaient consulter
Isidore Ducasse, étaient des éditions
abrégées, celle de Jean Cohen étant même
désignée comme une traduction libre.
L'oeuvre de Maturin est un croisement objectif
de Byron et de Walter Scott, les deux auteurs présidant
à la réalisation de sa tragédie,
Bertram, tandis que le roman qui fera sa renommée est
évidemment redevable des deux thématiques.
Scott : le naufrage qui inspire la strophe 2.13 de
Ducasse, eut lieu (!) le 19 octobre 1816, sous les yeux du jeune
John Melmoth, élève du collège de la
Trinité, à Dublin, etc. Byron : ce
Melmoth-là, comme son oncle qui vient de mourir, c'est
évidemment un descendant de Melmoth, le vrai,
c'est-à-dire
de Manfred, tandis que là-haut, plus haut sur
le rocher, on voit ce Melmoth, l'agent de Satan. Etc. !
— Voir la mise en rapport des trois auteurs dans The
Oxford Companion to English Literature, 1932, 1985, art.
« Maturin ».
L'histoire est longue, lourde, naïve et
vraiment accablante pour un lecteur des Chants de Maldoror
à la recherche des sources. L'argument est fort simple.
Melmoth a fait un pacte avec Satan qui lui permet de vivre 150 ans;
et le contrat ne pourra être résilié que si le
vendu réussit à vendre à son tour sa damnation
à un autre malheureux. C'est ce que découvre son
lointain descendant, John Melmoth, en 1816. Ce qui nous vaut cinq
histoires, de plus en plus longues et, disons-le tout de suite, de
plus en plus tordues, alors qu'elles auront souvent peu de rapport
avec le monstre. C'est d'abord (1) l'histoire de Stanton, qui aura
refusé le pacte à la fin du XVIIe siècle,
alors qu'il était interné frauduleusement en asile
psychiatrique; ce sera ensuite toute (2) l'histoire d'Alonzo
Monçada, un pauvre enfant illégitime enfermé,
lui, dans les prisons et souterrains de l'Inquisition, pour avoir
refusé le sacerdoce en réparation de la faute de sa
mère (avec grands procès et autres aventures
impliquant un directeur de conscience, de nombreuses
autorités ecclésiastiques, dont un
évêque, et sa fuite grâce à son
frère, mais avec un parricide, etc.). Mais la grande (3)
« histoire » sera celle d'Ismala, perdue dans
une île des Indes, belle et pure sauvagesse, qui sera
initiée à la civilisation par notre Melmoth; revenue
miraculeusement chez sa mère, à Madrid, elle sera
tentée, encore, par l'agent de l'Ennemi du genre humain,
l'épousera, avant d'en mourir glorieusement, alors que
Melmoth lui-même est venu raconter à son
père... leur propre histoire, pour qu'il puisse la sauver.
En vain. On a droit encore à (4) l'histoire de la famille
protestante Walberg répudiée par le frère
aîné de l'épouse, Guzman, alors qu'à sa
mort les ecclésiastiques s'accapareront de
l'héritage, de sorte que le papa sera près de signer
le pacte maudit, résistera, en deviendra fou. Même
chose pour la longue (5) histoire de deux amants, l'héritier
de la famille Mortimer et l'une de ses cousines,
Éléonore, cruellement séparés par une
mère indigne, de sorte que finalement la pauvre fille devra
veiller sur un aliéné, mais saura finalement
résister... à la tentation de Melmoth ! Enfin,
John Melmoth, le lointain descendant qui découvre toutes ces
interminables histoires, assistera à la mort de
l'ancêtre de 150 ans.
Débats théologiques, amours
malheureux, enfants illégitimes, héritages
détournés, directeurs de consciences véreux ou
naïfs, évanouissements et morts subites, tout cela
serait simplement niais si notre théologien ne
réussissait à mettre en place une thématique
et surtout une rhétorique de l'infernal. Ce n'est pas pour
rien que Charles Baudelaire s'est intéressé au roman,
qu'il s'est proposé de le traduire et qu'il l'a plusieurs
fois cité et même étudié. À
travers une série de trames romanesques affligeantes et en
dépit d'un discours moral et théologique vraiment
désolant, Charles-Robert Maturin développe une
dynamique narrative vraiment inattendue, précisément
parce qu'elle est disproportionnée. Voilà des
centaines et des centaines de pages à tourner autour d'un
personnage dont on ne saura jamais rien, sinon que personne ne peut
répéter ce qu'on dit de lui et qui est probablement
plus abominable encore. C'est l'infernal et criminel
mystère du mal. Melmoth, lorsqu'il est mis en scène,
et cela est assez rare (ce sont pour l'essentiel ses rapports avec
Immalie/Isidora), s'exprime toujours de manière à
n'être que deviné (par le lecteur); jamais rien
n'est dit qu'implicitement; le détail de son pacte avec
Satan, par exemple, ne sera jamais exposé. En plus, la
narration est constamment déléguées, notamment
par d'invraisemblables jeux de lectures de manuscrits
illisibles !, de sorte que le lecteur est toujours perdu dans
des histoires d'aventures exotiques qui l'éloignent
désespérément du monstre, Melmoth. —
Et la preuve en est qu'on le connaîtra mieux en lisant les
pages que lui consacre Baudelaire.
L'héroïne principale s'appelle
Isidora, comme Isidoro. Mais il est certain que notre Ducasse a
dû se sentir bien étranger à ces histoires
d'aventures, où le discours est non seulement moral et
moralisateur, mais lourdement religieux, voire
« théologique », ce qui est à
mille lieues de nos Chants de Maldoror. Par ailleurs, comme
Ducasse n'a vraisemblablement ouvert le roman qu'après la
rédaction du Chant 6, il est fort possible que sa
lecture n'ait pas dépassé les tout premiers
chapitres. En tout cas, du point de vue de la technique narrative
et de la rhétorique du fragmentaire, Ducasse avait
déjà fait du Maturin, son Maldoror valant bien
Melmoth, avant de le connaître.
En effet, après coup, la
strophe 2.13 sera entièrement construite sur un
épisode du tout début du roman. Or, cela n'est pas
un hasard. En effet, l'ouverture de Melmoth, l'homme errant
est sans commune mesure avec le roman qui suit et on n'en
retrouvera pas le souffle avant la finale, la dernière nuit,
le rêve et la mort de Melmoth. La tempête fait rage et
on peut dire que, dans ces pages, et dans ces pages seulement, le
héros du mal est au centre de l'action.
Voici donc le chapitre qui a servi de
moteur à la strophe de Ducasse, tel qu'on le verra
commenté dans ses notes.
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