TdM RRR / Le Recueil des Récits de Rêve - Édition de Guy Laflèche TGdM

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Introduction Auteurs OEuvres Chronologie


Aurélia, « Mémorables », dixième récit de rêves (*)
Situation Localisation Notes Variantes Références Bibliographie

Gérard de Nerval, Aurélia, récit, 1855

M É M O R A B L E S

I -- L'Auvergne, souvenirs d'enfance (a)

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      Sur un pic élancé de l'Auvergne (1) a retenti la chanson des pâtres. Pauvre Marie ! reine des cieux ! c'est à toi qu'ils s'adressent pieusement. Cette mélodie rustique a frappé l'oreille des corybantes (2). Ils sortent, en chantant à leur tour, des grottes secrètes où l'Amour leur fit des abris. — Hosannah ! paix à la terre et gloire aux cieux !

      Sur les montagnes de l'Himalaya une petite fleur est née. — Ne m'oubliez pas ! — Le regard chatoyant d'une étoile s'est fixé un instant sur elle, et une réponse s'est fait entendre dans un doux langage étranger. — Myosotis ! (b) (3).

      Une perle d'argent brillait dans le sable; une perle d'or étincelait au ciel... Le monde était créé, Chastes amours, divins soupirs ! enflammez la sainte montagne... car vous avez des frères dans les vallées et des soeurs timides qui se dérobent au sein des bois !

      Bosquets embaumés de Paphos (4), vous ne valez pas ces retraites où l'on respire à pleins poumons l'air vivifiant de la patrie. — « Là-haut, sur les montagnes, — le monde y vit content; — le rossignol sauvage — fait mon contentement ! » (5).

      Oh ! que ma grande amie est belle ! Elle est si grande, qu'elle pardonne au monde, et si bonne, qu'elle m'a pardonné. L'autre nuit, elle était couchée je ne sais dans quel palais, et je ne pouvais la rejoindre. Mon cheval alezan-brûlé (6) se dérobait sous moi. Les rênes brisées flottaient sur sa croupe en sueur, et il me fallut de grands efforts pour l'empêcher de se coucher à terre.

      Cette nuit, le bon Saturnin (7) m'est venu en aide, et ma grande amie a pris place à mes côtés, sur sa cavale blanche caparaçonnée d'argent. Elle m'a dit : « Courage, frère ! car c'est la dernière étape ». Et ses grands yeux dévoraient l'espace, et elle faisait voler dans l'air sa longue chevelure imprégnée des parfums de l'Yémen (c) (8).

      Je reconnus les traits divins de *** (d)  (9). Nous volions au triomphe, et nos ennemis étaient à nos pieds (10). La huppe messagère nous guidait au plus haut des cieux, et l'arc de lumière éclatait dans les mains divines d'Apollyon (e). Le cor enchanté d'Adonis résonnait à travers les bois (11).

      Ô Mort, où est ta victoire, puisque le Messie vainqueur chevauchait entre nous deux ? Sa robe était d'hyacinthe soufrée (12), et ses poignets, ainsi que les chevilles de ses pieds, étincelaient de diamants et de rubis. Quand sa houssine légère toucha la porte de nacre de la Jérusalem nouvelle, nous fûmes tous les trois inondés de lumière. C'est alors que je suis descendu parmi les hommes pour leur annoncer l'heureuse nouvelle.

[ II ] (f)

      Je sors d'un rêve bien doux : j'ai revu celle que j'avais aimée transfigurée et radieuse (g). Le ciel s'est ouvert dans toute sa gloire, et j'y ai lu le mot pardon signé du sang de Jésus-Christ.

      Une étoile a brillé tout à coup et m'a révélé le secret du monde et des mondes. Hosannah ! paix à la terre et gloire aux cieux ! (h).

      Du sein des ténèbres muettes deux notes ont résonné, l'une grave, l'autre aiguë, — et l'orbe éternel s'est mis à tourner aussitôt. Sois bénie, ô première octave qui commenças l'hymne divin ! (i). Du dimanche au dimanche enlace tous les jours dans ton réseau magique. Les monts te chantent aux vallées, les sources aux rivières, les rivières aux fleuves, et les fleuves à l'Océan (j); l'air vibre, et la lumière irise (k) harmonieusement les fleurs naissantes. Un soupir, un frisson d'amour sort du sein gonflé de la terre, et le choeur des astres se déroule dans l'infini; il s'écarte et revient sur lui-même, se resserre et s'épanouit, et sème au loin les germes des créations nouvelles.

      Sur la cime d'un mont bleuâtre une petite fleur est née. — Ne m'oubliez pas ! — Le regard chatoyant d'une étoile s'est fixé un instant sur elle, et une réponse s'est fait entendre dans un doux langage étranger. — Myosotis ! (b)

[ III ]

      Malheur à toi, dieu du Nord, — qui brisas d'un coup de marteau la sainte table composée des sept métaux les plus précieux ! car tu n'as pu briser la Perle rose qui reposait au centre. Elle a rebondi sous le fer, — et voici que nous nous sommes armés pour elle... Hosannah !

      Le macrocosme, ou grand monde, a été construit par art cabalistique; le microcosme, ou petit monde, est son image réfléchie dans tous les coeurs. La Perle rose a été teinte du sang royal des Walkyries (13). Malheur à toi, dieu-forgeron, qui as voulu briser un monde !

      Cependant, le pardon du Christ a été aussi prononcé pour toi !

      Sois donc béni toi-même, ô Thor (14), le géant, — le plus puissant des fils d'Odin ! Sois béni dans Héla, ta mère, car souvent le trépas est doux, — et dans ton frère Loki, et dans ton chien Garnur !

      Le serpent qui entoure le Monde est béni lui-même, car il relâche ses anneaux, et sa gueule béante aspire la fleur d'anxoka, la fleur soufrée, — la fleur éclatante du soleil !

      Que Dieu préserve le divin Balder (15), le fils d'Odin, et Freya (16) la belle !

[ IV ]

.   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .   .

      Je me trouvais en esprit à Saardam (17), que j'ai visitée l'année dernière (18). La neige couvrait la terre. Une toute petite fille marchait en glissant sur la terre durcie et se dirigeait, je crois, vers la maison de Pierre le Grand. Son profil majestueux avait quelque chose de bourbonien. Son cou, d'une éclatante blancheur, sortait à demi d'une palatine de plumes de cygne. De sa petite main rose, elle préservait du vent une lampe allumée et allait frapper à la porte verte de la maison, lorsqu'une chatte maigre qui en sortait s'embarrassa dans ses jambes et la fit tomber. « Tiens ! ce n'est qu'un chat ! » dit la petite fille en se relevant. « Un chat, c'est quelque chose ! », répondit une voix douce. J'étais présent à cette scène, et je portais sur mon bras un petit chat gris qui se mit à miauler. « C'est l'enfant de cette vieille fée ! », dit la petite fille. Et elle entra dans la maison.

      Cette nuit mon rêve s'est transporté d'abord à Vienne. — On sait que sur chacune des places de cette ville sont élevées de grandes colonnes qu'on appelle pardons. Des nuages de marbre s'accumulent en figurant l'ordre salomonique et supportent des globes où président assises des divinités. Tout à coup, ô merveille ! je me mis à songer à cette auguste soeur de l'empereur de Russie, dont j'ai vu le palais impérial à Weimar. — Une mélancolie pleine de douceur me fit voir les brumes colorées d'un paysage de Norwège éclairé d'un jour gris et doux. Les nuages devinrent transparents, et je vis se creuser devant moi un abîme profond où s'engouffraient tumultueusement les flots de la Baltique glacée. Il semblait que le fleuve entier de la Néwa, aux eaux bleues, dût s'engloutir dans cette fissure du globe. Les vaisseaux de Cronstadt et de Saint-Pétersbourg s'agitaient sur leurs ancres, prêts à se détacher et à disparaître dans le gouffre, quand une lumière divine éclaira d'en haut cette scène de désolation.

      Sous le vif rayon qui perçait la brume, je vis apparaître aussitôt le rocher qui supporte la Statue de Pierre le Grand. Au-dessus de ce solide piédestal vinrent se grouper des nuages qui s'élevaient jusqu'au zénith. Ils étaient chargés de figures radieuses et divines, parmi lesquelles on distinguait les deux Catherine et l'impératrice sainte Hélène (19), accompagnées des plus belles princesses de Moscovie et de Pologne. Leurs doux regards, dirigés vers la France, rapprochaient l'espace au moyen de longs télescopes de cristal. Je vis par là que notre patrie devenait l'arbitre de la querelle orientale, et qu'elles en attendaient la solution. Mon rêve se termina par le doux espoir que la paix nous serait enfin donnée (20).


Notes

(*) Le texte des « Mémorables » est annoncé ainsi à la suite du « dernier rêve », celui qui ferme le récit d'Aurélia avant sa conclusion : « J'inscris ici, sous le titre de Mémorables, les impressions de plusieurs rêves qui suivirent celui que je viens de rapporter ».

      Il faut d'abord retenir la formulation : « les impressions de plusieurs rêves ».

      Ensuite, on doit interpréter au mieux la note marginale portée par Gérard de Nerval sur les épreuves (collection A. Dupont, note citée par A. Béguin et J. Richer, éd. de la Pléiade, 1955, p. 1226, n. 48) : « Je crois que c'est ici que se placent naturellement les rêves : — "Sur un pic élancé de l'Auvergne..." et les rêves qui suivent jusqu'au numéro 4 ». Nerval précise que rien ne se trouve alors sur les épreuves entre la phrase qui présente les « Mémorables » et la phrase « Telles étaient les inspirations de mes nuits », soit le troisième alinéa de la conclusion d'Aurélia, à la suite des « Mémorables », telle qu'elle se présente pour nous aujourd'hui.

      Cette fois-ci, il faut bien comprendre le sens de la consigne qui devrait se lire ainsi : ici, sous le titre « Mémorables » se placent les rêves, d'abord la première section, le premier numéro (I), dont l'incipit est « Sur un pic élancé de l'Auvergne », et les rêves qui suivent jusqu'au numéro 4 [IV], ce qui signifie qu'on trouve dans les « Mémorables » non pas quatre « rêves », évidemment, mais bien quatre sections consignant des « impressions de plusieurs rêves ».

      Je dis « évidemment », tout simplement parce que c'est une évidence de lecture : aucune des quatre sections ne consigne un récit de rêve, tandis qu'on peut chaque fois isoler des fragments de récits de rêves entremêlés d'images venues de rêves, de visions ou d'hallucinations proprement dites, avec aussi des idées et des convictions, des impressions comme les désigne Gérard de Nerval dans sa présentation, qui en découlent. Sans compter des souvenirs du même ordre, probablement revivifiés par les rêves.

      Si le texte résultant a dans son ensemble la forme d'un poème en prose (de la texture onirique qui s'est petit à petit imposée tout au long de l'oeuvre), on peut en revanche y découper de nombreux fragments de récits de rêves, de sorte qu'on comptera les « Mémorables » comme le dixième « récit de rêves » (remarquer le pluriel), comme il s'en trouve plusieurs dans Aurélia, à partir du deuxième « rêve ».

(1) Région du centre de la France qui présente une grande variété de paysages (moyennes montagnes et vallées aux versants convexes).

(2) Dans l'Antiquité, prêtre de la déesse Cybèle (personnifiant la force reproductrice de la nature et vénérée souvent sous le nom de Grande Mère, Grande Déesse, Mère des dieux; il s'agit d'un culte à caractère oriental).

(3) Petites fleurs bleues (ou blanches ou roses) à coeur jaune étoilé aussi appelées herbe d'amour ou ne m'oubliez pas (Forget-me-not).

(4) Villes voisines de Chypre dont l'une, l'ancienne Paphos, fut célèbre pour le culte qu'on y rendait à Aphrodite.

(5) Chanson des pâtres annonçée à la première phrase (le texte est celui du manuscrit, la version de la Revue de Paris étant fautive).

(6) Brun rougeâtre.

(7) C'est au « dernier rêve » d'Aurélia que le narrateur a identifié le jeune malade dont il a le soin avec cet esprit, ce qui sera précisément confirmé dans la conclusion du récit, lorsque le malade ouvrira pour la première fois ses beaux yeux bleus puis les gardera ouverts. C'est la figure du Frère (bénéfique), s'opposant à celle du Double (maléfique).

(8) Pays de la péninsule arabique qui s'étire le long de la mer Rouge et est traversé par deux massifs montagneux importants, l'occidental (3 700 m) et l'oriental (2 000 m).

(9) Si le manuscrit portait à l'origine Sophie, le lecteur devrait penser à Aurélia, sauf s'il applique la consigne du dernier rêve telle que le réalisent les trois astérisques, de la mère à la Vierge, en passant par toutes les femmes aimées.

(10) I Corinthiens (15 : 25 et 27), où Paul développait le Psaume 110. Le verset central est le sens de cette chevauchée : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort » (15 : 26). D'où la citation littérale ouvrant le verset suivant : « Ô mort, où est ta victoire » (25 : 55). Ces citations et allusions sont signalées par Jacques Bony (p. 355, n. 64).

(11) Apollyon est le génie de l'Apocalypse, Adonis est la divinité grecque (venue d'une légende syrienne). Cf. (e).

(12) Jaune rougeâtre.

(13) Divinités féminines de la mythologie germanique, hôtesses du Walhalla, qui est le séjour des guerriers les plus valeureux tués au combat et qui y sont chargés de s'entraîner en vue de combat final contre les démons. Elles n'apparaissent qu'à ces guerriers choisis par Odin. Elles sont aussi les messagères des dieux, montées sur des chevaux merveilleux (cf. PL et PR).

(14) Dieu atmosphérique du tonnerre, de la pluie et, peut-être, de la fertilité, toujours dans la mythologie germanique.

(15) Dieu de lumière, de justice et de beauté. Sa mort explique le malheur du monde.

(16) Ou Frîja « la Bien-Aimée », la déesse germanique de l'amour. Elle connaît l'avenir mais ne le dévoile à personne. Comme on le voit, toute la section est inspirée des deux recueils des Eddas scandinaves  : le premier Edda est prosaïque, le second poétique. On a déjà vu ces ouvrages cités dès « La reine des poissons » dans les Filles du Feu.

(17) Zaandam, ville des Pays-Bas (Hollande septentrionale), maintenant fusionnée et portant le nom de Zaanstad.

(18) Gérard de Nerval a visité Saanstad en mai 1852 et y a vu la maison de Pierre le Grand (le Tsar Alekseïevitch (1672-1725), empereur de Russie, fondateur du port et de la ville de Saint-Pétersbourg). L'indication date la rédaction des premiers récits de rêve pour le docteur Émile Blanche (à partir du mois d'août 1853 et jusqu'en 1854).

(19) Catherine I (1684-1727) : impératrice de Russie de 1725 à 1727, épouse de Pierre le Grand et qui lui succéda après sa mort. Catherine II la Grande (1729-1796), impératrice de Russie de 1762 à 1796; l'amie de Diderot, de Voltaire, des Grimm et d'Alembert qui règna à partir de juin 1762 et qui fit ériger la statue de Pierre le Grand à Saint-Pétersbourg. Sainte Hélène ( ?-327), pour sa part, est la mère de l'empereur Constantin : la légende lui attribue l'invention de la Sainte Croix, lors d'un pèlerinage à Jérusalem et à Bethléem, en 326.

(20) Comme on le devine, le rêve est intimement lié à l'actualité politique. Jacques Bony croit qu'il évoque ou implique la guerre franco-russe de 1853 et la guerre de Crimée en 1854 (p. 355, n. 70).


Variantes

(a) La version du manuscrit se présente ainsi :

SOUVENIRS D'ENFANCE
MEMORABILIA

      1. — L'Auvergne

      Sur un pic élancé de l'Auvergne a retenti la chanson...

C'est sur ce modèle que nous rétablirons les quatre sections, sans évidemment leur donner de titre, comme c'est le cas de la première.

(b) Cet alinéa ne figure pas dans le manuscrit. Dans le Revue de Paris, il se trouve répété plus bas, à la fin de ce qui constitue notre deuxième section (ou du moins entre celle-ci et notre section suivante), ce qui pourrait bien être une faute de mise en page.

(c) Le manuscrit : ...des parfums de Saba (l'Yémen).

(d) Le manuscrit porte « Sophie », puis le prénom est biffé et remplacé par « *** ». Cf. n. (9).

(e) La Revue de Paris donnait « Apollon », version que croit devoir retenir Jacques Bony, car Apollyon est un esprit destructeur, non de lumière (p. 355, n. 65). Il faut toutefois remarquer que le mot « Apollyon » vient deux fois sur le manuscrit, biffé et en surcharge ou en reprise (Pléiade, éd. 1955, p. 1227, n. 55).

(f) Le fragment des « Mémorables » qui commence ci-dessous correspond à un autre manuscrit que celui qui s'achève ci-dessus. Il devrait donc s'agir de la deuxième section. L'incipit correspond bien à un tout nouveau mouvement.

(g) Le manuscrit de cette seconde section donne : « J'ai revu toutes celles que j'aimais transfigurés et radieuses » (Pléiade, éd. 1955, p. 1227, n. 57). On reproduit toutefois la version de la Revue de Paris, parce qu'on ne peut savoir si la correction est de Nerval.

(h) Cet alinéa ne se trouve pas dans le manuscrit. On lit plutôt, en tête de l'alinéa suivant : « Savez- vous mes Enfans, le secret du monde et de tous les mondes, c'est Harmonie, épouse de Cadmus, qui vous l'apprendra : Du sein des ténèbres muettes... » (Pléiade, éd. 1955, p. 1227, n. 58).

(i) Le manuscrit : ...l'hymne éternel.

(j) Le manuscrit : ... et les fleuves à l'Océan. — Hosanna sur la terre ! hosanna dans les Cieux ! Ainsi s'achève le fragment manuscrit.

(k) La version de la Revue de Paris est « brise ». Jacques Bony propose « baise » ou « irise ». Pierre-Georges Castex, sur l'avis de Léon Guichard, choisit « baise »; nous choisissons « irise », en hommage à la perspicacité des analyses de Jacques Bony.


Références

Gérard de Nerval, OEuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de la pléiade »), 1952, p. 409- 413.

Édition originale

Gérard de Nerval, « Aurélia », Revue de Paris, (1er janvier 1855, pour la première partie, 15 février pour la seconde).

Éditions critiques

Gérard de Nerval, OEuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de la pléiade »), 1952, p. 410-413, rééd. 1955, p. 413-416

—, Aurélia, éd. de Pierre-Georges Castex, Paris, SEDES, 1971, p. 79-84.

—, Aurélia [et autres oeuvres], éd. de Jacques Bony, Paris, Flammarion (coll. « GF-Flammarion »), 1990, p. 310-313.

—, Aurélia ou le Rêve et la vie; les Nuits d'octobre; Petits Châteaux de Bohême; Promenades et souvenirs, préface et commentaire par Gabrielle Chamarat-Malandain, Paris, Pocket (coll. « Lire et voir les classiques »), 1994.


Situation matérielle

      Les « Mémorables » se trouvent à la fin d'Aurélia, entre le récit du dernier rêve et la conclusion.


Situation narrative

      Voici comment le narrateur présente lui-même cet ensemble : « J'inscris ici, sous le titre de Mémorables, les impressions de plusieurs rêves qui suivirent celui que je viens de rapporter ».


Bibliographie

      Voir le Premier rêve dans Aurélia.



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