- Uniformisation de la typographie
- Uniformisation de la graphie et modernisation de
l'orthographe
- Morphologie
- Coquilles et fautes de composition typographique
évidentes
- Liste des corrections justifiées
L'édition scientifique comprend deux
volets.
L'établissement
du
texte de l'oeuvre d'une part et son analyse critique de l'autre (de
la
confrontation des variantes et de l'étude des sources aux
évaluations
critiques). Mon intention est de réaliser
l'établissement
canonique
de l'oeuvre complète d'Isidore Ducasse de sorte que l'on
puisse ensuite
procéder aux éditions courantes à partir de
cette
édition html rassemblant toute l'information
nécessaire à
la
compréhension littérale ou à la formulation de
la lettre
du
texte.
On établit un texte de langue moderne
en le soumettant aux
règles de
l'édition contemporaine, ce qui est d'autant plus facile,
comme c'est
le cas
ici (sauf pour la courte correspondance), que le texte à
éditer
a
déjà été imprimé du vivant de
son auteur.
Paradoxalement, toutefois, le texte des Chants de Maldoror
et des
Poésies ne se réduit pas aux textes
imprimés qui
nous
sont parvenus. Comme nous n'avons aucun manuscrit des deux
oeuvres,
l'établissement scientifique de leur texte ne peut se faire
que sur la
base
de l'analyse critique des versions imprimées, des
règles de la
typographie aux principes de la linguistique.
On fera attention que l'édition
diplomatique,
c'est-à-dire la
stricte
reproduction des originaux (comme dans le mot
« diplôme »), se trouve
déjà
réalisée. C'est l'édition de la Table
Ronde d'Hubert Juin, qui donne la photographie de tous les
imprimés
originaux et des lettres manuscrites alors connues. C'est
évidemment
sur
cette base que se réalise l'établissement
critique.
L'opération commence par
« l'établissement des
règles d'établissement » !
Ici, ces règles d'établissement
resteront
elles-mêmes en
cours
d'établissement le plus longtemps possible, afin de pouvoir
être
ajustées selon les remarques, les critiques et les
suggestions qui me
seront
adressées.
Le principe fondamental qui préside au
choix des
règles
actuelles est
fort simple et bien plus facile d'application que dans le cas des
textes du
XVIIe
siècle que j'ai l'habitude d'établir depuis de
nombreuses
années : Paul Lejeune en 1974, Jacques Bigot en 1979,
Jérôme
Lalemant en 1989, etc. (voyez par exemple les règles
d'édition
que
j'ai présentées dans ce dernier cas,
SMC, 2: 103-126). Il s'agit
d'adopter, sur
chaque
point du texte, la leçon, la version ou l'expression
typographique,
graphique, orthographique, grammaticale, voire lexicale et
syntaxique que
l'auteur
lui-même choisirait pour son oeuvre, étant
donné le texte,
les
éditions (manuscrites et imprimées) et les analyses
que nous en
avons.
Corriger une simple coquille ou une
évidente faute
d'orthographe ne
pose
absolument aucun problème. Et c'est
précisément ce que
tentent de prévoir une fois pour toutes les règles
d'établissement d'un texte, de sorte que le présent
fichier
devrait
représenter (ou représentera à la fin du
travail
d'établissement), avec toutes les décisions
arbitraires (et
généralement insignifiantes) prises par
l'éditeur
scientifique
(c'est moi), la somme des fautes que se sont
évidemment
partagées l'auteur, ses éditeurs (monteurs et
correcteurs) et
ses
imprimeurs (typographes et encore d'autres correcteurs).
Le principe va de soi, mais les
difficultés commencent avec
les choix
qu'il
faut faire pour le mettre en oeuvre si la correction qui s'impose
n'est pas
univoque, même si la faute est insignifiante et la correction
justifiée. En effet, une coquille pourrait parfois venir de
deux
erreurs
différentes et par conséquent peut être
corrigée
de
plusieurs façons ! Ce n'est pas ici, mais dans
l'analyse du
mot
à mot que l'on trouvera la justification de chacun de ces
choix et en
particulier celui de laisser un texte évidemment fautif sur
quelques
points,
chaque fois qu'il est impossible de savoir comment l'auteur
lui-même
l'aurait rétabli.
Et sur ce point, la question est simple et se
formule ainsi : jusqu'à quel point doit-on
corriger le texte des Chants de Maldoror ? Si
la question est simple, elle est
importante, et la réponse très difficile, dans le cas
particulier des textes d'Isidore Ducasse, précisément
parce que les incorrections sont une caractéristique
importante de l'oeuvre. Pourtant, le premier objectif de
l'établissement textuel, c'est la correction !
Intuitivement, j'ai essayé de me mettre à la place
d'Isidore Ducasse pour le corriger, comme il l'aurait fait
lui-même, mais j'ai tenté aussi de garder ma position
de lecteur, pour ne rien changer au texte de l'auteur : je
crois que cette formulation peut faire comprendre la nature de mes
interventions. Elle permettra également de me rappeler
à l'ordre si des transformations ne paraissent pas
justifiées ou, pire, si elles changeaient le
« sens » du texte. Par exemple il est sans
conséquence d'ajouter l'adverbe pronominal en
dans : jusqu'à ce qu'il en sortît du sang
— 3.5, n. (i); tandis que je
ne peux ajouter la préposition sur dans : ils
trépignaient [sur] la surface*i de
son corps, sans changer en même temps le sens du verbe.
Quelle différence ? Elle est considérable et
facile à expliquer dans la perspective que je propose :
dans le premier cas, Isidore Ducasse aurait corrigé la faute
comme je le fais sans hésiter, dans le second cas, il aurait
dû reformuler l'expression pour respecter le sens de son
propre texte. Je ne peux malheureusement pas le faire pour
lui ! Ces questions sont discutées point par point
dans les commentaires linguistiques de chaque strophe,
précisément parce qu'elles portent à
discussions.
Toutefois, je le rappelle pour que l'on
comprenne bien ce qu'on trouve dans les listes qui suivent :
il s'agit de toutes les interventions qui ne prêtent pas
à discussion — sauf la liste des corrections
justifiées, bien entendu. Si tel n'est pas le cas, il
suffit de me l'indiquer et j'examinerai à nouveau la
question qu'on me soumettra.
Une autre façon d'intervenir, et
probablement la plus
attendue, sera
au
contraire de me signaler les anomalies, les fautes et les coquilles
que je
n'aurai
pas vues et qui ne figurent donc pas encore dans ces listes. Il
semble que
la
liste des coquilles, par exemple, soit proprement
inépuisable !
D'ailleurs nous sommes quelques-uns à chercher la plus belle
et la plus
originale. Nous en avons une en tout cas qui fait le bonheur des
typographes
et
c'est la première de toutes :
infatigab!e !
À remarquer que l'expression typographique « ses
yeux l » où la lettre L minuscule est mise,
au contraire de l'exemple précédent, pour le point
d'exclamation, est également un régal. En ce qui
concerne la coquille significative la plus importante des Chants,
elle aura échappé à nul autre qu'à
André Breton : « lire » mis pour « rire » (strophe 4.2). Bref, depuis plus d'un
siècle, les lecteurs ont beaucoup lu les Chants, sans savoir
qu'il fallait aussi savoir rire, ou le contraire ! C'est
l'histoire de la figue et de l'âne, ou le contraire !
Les guillemets. Dans quatre strophes, et
quatre strophes seulement
(2.11;
3.2,
3.3 et
3.5), les guillemets des longues
répliques en style
direct
étaient
répétés en accolade à la marge de
gauche, à
chaque ligne donc, comme on le fait parfois en typographie pour
marquer les
répliques à l'intérieur des répliques.
Ici au
contraire, les répliques internes étaient à
nouveau entre
guillemets, entre guillemets simples.
Dans les autres strophes, les répliques
ne sont jamais
marquées
par
ces accolades de guillemets à la marge
(1.6 et
1.13, par
exemple),
comme
c'est le cas notamment de la strophe qui suit la première
apparition
du
phénomène (2.12),
entièrement
constituée par une
réplique entre simples guillemets, réplique
encadrée
d'une
incise et d'une conclusion. L'artifice arbitraire et vieillot n'a
pas
été maintenu, notamment parce qu'on ne le trouve pas
dans les
traductions françaises modernes de l'Iliade —
et on
comprend
pourquoi : le style épique intègre les
répliques et les
discours des héros et des personnages dans les
« chants » du poète. Au point d'en
faire oublier
qui
parle. La réplique de Dazet à la fin de 1.13, qui
était
marquée par le tiret dans les éditions originales,
devient la
réplique du crapaud dans l'édition en volume :
elle
s'ouvre sur
des guillemets qu'on a oublié de fermer. Voir la n. (aa) de cette strophe.
La plupart des variations ou des formes
anciennes avaient
été
signalées par P.-O. Walzer en tête de son
établissement
critique (NRF, p. 1074). Jean-Luc Steinmetz en a
trouvé
d'autres
(« Errata », GF, p. 367-370). Enfin,
Hubert
Juin
signale en
plus, dans ses notes (!), la plupart des coquilles graphiques et
typographiques
qu'il reproduit scrupuleusement dans le texte (en plus d'en ajouter
quelques-unes
de son cru, bien sûr, mais qui ne sont pas signalées
celles-là !). Dans le cas des Chants de
Maldoror,
les formes corrigées et les leçons non retenues sont
les
suivantes. — Il faut signaler le cas particulier de la
variation excrémentiel/excrémentitiel.
Abrupt (p. 5: 5) vs abrupte (p. 88: 11) au masculin.
Affilé vs effilé : s'agissant du
tranchant
d'un
cailloux,
il n'y
a aucun doute possible (p. 108:
18);
cf. p.
218: 10; 298: 22.
Apercevoir (67 occurrences) vs appercevoir
(p. 74:
21).
Après-demain (p. 299: 15) vs après
demain (p. 303: 26).
Asseoir : ils s'assoient vs asseoient (p.
38:
17).
Assiéger (p. 167:
28), mais ils
assiègent vs
assiégent (254: 20).
Au-delà vs au delà (p.
194: 24; 231:
15; 287: 1).
Au-dehors vs au dehors (p.
10: 16;
166: 17).
Au-dessous (p. 307:
1; 314: 20) vs au dessous
(p. 210: 15).
Au-dessus (23 occurrences : p.
18: 11;
44: 20;
46: 4;
etc.) vs au
dessus (p. 17: 2,
44: 5; 286: 19).
Basal vs bazal (p. 238:
22).
Bateau (p.
112: 8;
112: 24) vs bâteau (p.
129: 9).
Blennorragique vs blennorrhagique (p. 236: 5).
Booerang vs boomérang (p. 291: 6).
Bouledogue (p. 153:
26; 154: 11,
18;
155: 8,
13;
157:4;
296: 25)
vs boule-dogue (p. 24: 20).
Braiment vs braiement (p.
214: 17).
Brèche (p. 60:
19;
120: 12) vs brêche
(p.
167: 26).
Buenos Aires vs Buenos-Ayres (p. 57: 9).
Cabane (p. 180:
22)
vs cabanne (p. 145: 12).
Cadenasser vs cadenacer (p.
149: 9).
Cogner (p. 228:
5; 230: 7) vs coigner (p. 312: 1;
330: 11).
Collège vs collége (p. 258: 17).
Compact vs compacte (p.
97: 22).
Complètement vs complétement
(p. 294: 2;
298: 3;
310: 14).
Contrecoup vs contre-coup (p.
121: 18; 331: 22).
Cortège vs cortége (p.
9:
14;
133: 14;
218: 13;
225:25;
261: 5; 262: 15; 265: 26).
Crème vs crême (p.
127: 2).
Critérium vs criterium (p.
198: 9;
219: 13).
Cyprès vs cyprés (p. 246: 21).
Dendérah vs Denderah (p.
184: 5).
Dénouement vs dénoûment
(p. 196: 3;
324: 18).
Dénuement vs dénûment (p. 308: 18).
Dessécher (p. 245:
11; 251: 21; 279: 16; 332:
8) vs
déssécher (p.
93: 15).
Encore (112 occurrences) vs encor (p.
183: 17).
Entrechoquer vs entre-choquer (p. 33: 6;
172: 25).
Entrecroiser vs entre-croiser (p.
167: 15;
200: 23).
Entrouvrir vs entr'ouvrir (p. 31: 25;
43: 6;
62: 17;
90: 9;
106: 22;
120: 11; 255: 28; 313: 26).
Éphémère (p.
93: 20;
104: 8;
153: 7;
175: 12;
274: 14) vs
éphemère
(p. 217: 16).
Frégate (p.
213: 2;
222: 17;
238: 5) vs
frêgate,
mais
l'accent circonflexe est légèrement
déplacé vers
la
droite (p. 238: 7).
Excrémentiel (p. 237: 2) vs excrémentitiel
(p. 244: 11). Il s'agit d'une
répétition fautive du tout début de la strophe
5.2 : une boule, dont les principaux éléments
étaient composés de « matières
excrémentielles », devient, et moi qui croyais que
c'étaient des « matières
excrémentitielles ». Excrément,
puis son dérivé excrémentiel, a une origine
étymologique parfaitement claire qu'on trouve dans tous nos
dictionnaires. La création est de Rabelais, elle est
enregistrée dans les dictionnaires de Furetière, puis
de l'Académie, et dans tous nos dictionnaires. — Mais
il se trouve qu'à l'époque de Rabelais,
déjà, le vocable latin, excrementitus, est
utilisé (en latin) dans les traités de
médecine, d'anatomie et de physiologie, où on le
trouvera en français, toujours dans les mêmes
traités spécialisés, durant les XVIIIe et XIXe
siècles, jusqu'en 1898 ! (d'après RLG). Or
(toujours d'après RLG), le vocable spécialisé
excrémentitiel est beaucoup plus
fréquent que le vocable courant (550 occurrences contre 300,
environ, de 1700 à 1900), ce qui s'explique tout simplement
parce qu'il est très fréquent dans les ouvrages
spécialisés. Il faut préciser que les deux
vocables (!) n'ont pas le même sens :
excrementitus, excrémentitiel ou son synonyme
excrémenteux, désigne tout ce que le corps vivant
(animal et humain) « filtre » et rejette (par
exemple la sueur, l'urine et les matières fécales).
Dès lors, la question qui se pose est de savoir
comment donc les deux orthographes du mot se trouvent au
début et à la fin de la strophe 5.2. Il s'agit de la
variante, ou plutôt de la variation, la plus
intéressante (!), certainement, des Chants.
Explication : non, Isidore Ducasse n'est pas étudiant
en médecine !, il n'est pas non plus un savant ni un
passionné des travaux scientifiques de médecine; la
variation, qui est ici une coquille, est
« justifiée », car il s'agit tout
simplement d'un lapsus de son typographe ! Il est tout de
même amusant de voir enregistrer la variation orthographique
dans une oeuvre littéraire où, évidemment,
l'orthographe on ne peut plus savante n'a pas sa place. — Si
RLG permet d'établir la répartition stricte des deux
orthographes du vocable (ou des deux vocables), le TLF permet, lui,
de faire la preuve qu'excrémentitiel ne se trouve
pratiquement jamais dans les ouvrages littéraires. Sur les
3 000 textes du TLF, le vocable orthographié
excrémentitiel ne s'y rencontre que six (6) fois et dans
un seul ouvrage ! les Leçons d'anatomie
comparée de Cuvier en 1805.
Flamant vs flammant (p.
163: 10).
Féroé vs Foeroé (p. 44: 2); le PL propose aussi
Faeroé (comme en anglais, Faeroe islands).
Gaine vs gaîne (p. 277: 4).
Goéland vs goëland (p.
139: 22).
Goémon vs goëmon (p.
128: 20;
223: 13).
Hautes oeuvres vs hautes-oeuvres (p. 138: 13).
Groenlandais vs groënlandais (p.
218: 14).
Hémorragie vs hémorrhagie (p. 200:
16).
Hiéroglyphe vs hyéroglyphe (p.
101: 20).
Irrémédiable vs irremédiable
(p. 150: 2).
Irrémédiablement vs irremédiable
(p. 198: 26).
Isard (p.
149: 15) vs izard (p. 251: 12).
Kangourou vs kanguroo (p.
193: 16).
Liège vs liége (p.
123: 20).
Manège vs manége (p. 242: 20; 268:
23).
Mufle vs muffle (p.
154: 20).
Norwége vs Norvège (p. 44: 2).
Par-dessus (p.
102: 28;
111: 16) vs par dessus
(p. 20: 18;
70: 19;
181: 27).
Pécari vs peccari (p. 149: 22).
Piège vs piége (p. 260: 22; 290: 3;
299: 2).
Pilule vs pillule (p.
219: 24).
Polychrome vs polychrôme (p. 300: 17).
Privilège vs privilége (p. 6:
19).
Providence, avec la majuscule de rigueur (16 occ.) vs
providence (p. 116: 13 et 184:16).
Quart d'heure (p. 67:
28; 89: 27;
122: 15; 276: 20)
vs
quart-d'heure (p. 304: 25).
Réséquer vs reséquer : il
resèque (p. 236:
11).
Résolument vs résolûment
(p.
8:
9; 323: 27).
Revolver vs révolver (p. 329: 21).
Rythmique vs rhythmique (p. 328: 21).
Sacrilège vs sacrilége (p. 247: 13).
Sève vs séve (p.
169: 11;
198: 2;
245: 25).
Siège vs siége (p.
138: 22; 293: 22).
Siéger : ils siègent vs siégent
(p. 23: 10).
Sphincter vs sphyncter (p. 256: 10).
Sphinx vs sphynx (p. 145:
25) — Jean-Luc Steinmetz (Pléiade II) dit
inopinément que le mot n'est pas invariable; jusqu'au XVIe
siècle, on écrit, en effet, des sphinges (DGLF);
mais je ne trouve nulle part l'orthographe des sphinxs.
Stalactite vs stalagtite (p. 194: 16).
Stigmate (p.
187: 27; 247: 24) vs stygmate
(p.
48: 13,
14;
175: 17).
Suspecte vs suspect (p.
207: 28).
Tache (p. 44: 28)
vs
tâche (p. 274: 17;
299: 23).
Taché vs tâché (p.
158: 7).
Tempétueux vs tempêtueux (p. 32: 19).
Téton vs têton (p.
178: 23).
Trêve vs trève (p. 38: 14;
76: 13; 246:
25).
Vermisseau vs vermiceau (p.
219: 12).
Verrou vs verroux (à moins
de lire : les verrous vs
verroux, ce qui est peu vraisemblable : p. 149: 9).
Vétiver vs vétyver (p. 255: 27).
Zone (p. 24: 17)
vs
zône (p. 237: 27).
Dans le superlatif absolu, on ne trouve pas le
trait d'union dans
les cas
suivants
(soit dans 15 cas) : très faible (p. 148: 24);
très
bon (p. 158: 11);
très louable (p. 187:
14); très difficile
(p. 189: 22);
très bien (p.
193: 21, 24); très
clairement
(p. 204: 17);
très froid (p. 235: 27);
très futile
(p. 236: 23);
très
crochu
(p. 238: 14); très
étroit (p. 238: 20);
très
facile (p. 238:
27); très mauvais (p. 248: 26); très
dangereux (p. 262: 2);
très poétique (p. 282: 13). On le trouvait au
contraire dans
les cas
suivants : très-souvent (p. 8:
13);
très-ouvert (p. 14: 25);
très-puissant (p. 117:
28); très-naturel
(p. 129: 19);
très-peu (p. 150: 17);
très-mûr
(p. 201: 6);
très-impartial (p. 209:
2); très-grave
(p. 217: 14);
très-ostensible (p. 218:
15); très-court
(p. 222 : 7);
très-long (p. 238: 13);
très-bien (p. 284:
18);
très-loin
(p. 318: 15). Soit treize cas
où on l'a
supprimé.
Le trait d'union entre le verbe et son pronom
sujet en
interrogative manquait
dans deux cas : faisaient ils (p. 225: 10); as tu
(p. 271: 23).
Même chose pour le second tiret liant
deux pronoms postposés : dis-le moi (p. 209: 3).
Genres et accords en genre. Les genres des
noms sont
rétablis selon
l'usage moderne. Ce qui affecte l'accord en genre des adjectifs et
des
déterminants qui se rapportent aux substantifs suivants :
Antilope : antilope humaine vs antilope humain
(p. 132: 27)
— Il s'agit d'un hispanisme, le mot étant masculin en
espagnol.
Effluve : les mous effluves vs les molles effluves
(p. 30: 1);
le vs la moindre effluve (p. 211:
7).
Fulgore : le vs la fulgore
(p. 276: 6); cf. n. (8).
Globule : les globules que tu as descendus vs
descendues (p. 64:
19).
Hydre : cette hydre vs cet hydre (p.
155: 22).
Orbite : l'orbite obscure vs obscur (p. 10:
10);
on trouvait de
même: l'orbite épouvanté (p. 143: 26), l'orbite
sacré
(p. 148: 1) et
orbite haché (p. 148:
28),
accordés ici au fem. comme
le veux
l'usage
moderne.
Paraphimosis : un vs une paraphimosis (p. 236:
8).
Scolopendre : la vs le scolopendre (p.
223: 18).
Scorpène : la vs le corpène-horrible
(p. 218: 14).
Stalactite : une vs un stalactite (p. 194: 16).
Fautes d'accord et coquilles
morpho-grammaticales. Il n'y a aucune raison de ne pas corriger le
conditionnel mis pour l'imparfait dans le système
hypothétique, faute toujours très courante des
francophones, dans la langue familière, mais qui n'a
nullement sa place dans le style des Chants. En revanche, il est
souvent hasardeux de remplacer l'imparfait par le passé
simple, et inversement, parce que l'opposition des deux temps
verbaux permet plusieurs nuances stylistiques en français
littéraire; je le fais toutefois lorsque l'emploi d'un
temps pour l'autre est pratiquement impossible en français.
Et tous les accords fautifs en nombre et en genre sont
corrigés.
1.3 Jusqu'à ce
qu'il se jetât [vs jeta] (p. 8:
9) : si la faute me paraît évidente, elle
mérite quand
même d'être justifiée;
cf. plus bas, la section des corrections justifiées, 1.3.
1.9 les molles [vs
mous] effluves (p. 30:1), cf. 1.9, n. (ae).
1.9 ...car, je sens
que le moment
[est] venu de revenir parmi
les
hommes... [l'auxiliaire manque à la troisième
édition, entre la fin
et le début de la ligne : c'est une faute de composition
typographique.] (p. 32: 12).
2.9 On m'a
vu me [vs se] coucher avec lui pendant
trois nuits
consécutives... (p. 97: 17).
2.10 Sans vous [...]
j'aurais [vs j'aurai]
peut-être
vaincu
(p. 103: 28).
2.13 Mets-toi-le
[mets-te le] dans la tête (p. 119: 14).
3.2 La jeune fille lui
présente la croix d'or
qui ornait
son
cou,
afin qu'il l'épargne; elle n'avait pas osé le [= la,
la croix]
présenter aux yeux farouches de celui qui, d'abord, avait eu
la
pensée de profiter de la faiblesse de son âge
(p. 154:
26).
3.5 J'allais [vs
j'allai] descendre du pont, quand je
vis... (p.
167: 7).
3.5 Il a dit qu'il
fallait m'attacher à une
claie,
à
cause
de mes
fautes innombrables; me faire brûler à petit feu dans
un brasier
ardent, pour me jeter ensuite dans la mer, si toutefois la mer
voulait [vs voudrait] me recevoir (p. 178: 8).
4.1 Ils (les
habitants) mis pour elles (les guêpes), faute amusante que je
ne corrige pas. Cf. n. (g).
— D'ailleurs, dans les strophes suivantes du Chant 4, je
signale en commentaires linguistiques de nombreuses incorrections,
dont quelques-unes sont d'ordre morphologique, mais je n'en trouve
aucune qui puissent être corrigées d'office, comme
celles signalées jusqu'ici dans la présente section.
Au contraire, celles qui peuvent être corrigées
doivent faire l'objet d'une justification (on en trouvera la liste
à la section 5). On en verra vite la cause dans les
commentaires : ces fautes et incorrections sont trop
importantes (et surprenantes) pour qu'on en voit, même
après analyse, la formulation qui serait incontestablement
correcte. Dès lors, comme je l'ai expliqué en
ouverture de la section, la correction est impossible. Voyez par
exemple les n. (l) et (m) de la strophe
4.2, ou encore la n. (d) de la strophe
suivante.
5.2 ...pour la
clarté de ma
démonstration, j'aurais
besoin qu'un
de ces oiseaux fût placé [vs placée] sur ma
table de
travail,
quand
même il ne serait qu'empaillé (p. 239: 2).
5.2 il pria froidement
sa femme de s'habiller, et de
l'accompagner
à une promenade [...]; en rentrant [vs entrant], elle
délira (p.
240: 18).
5.4 Les notes de ta
voix jaillissaient, de ton [vs
son] larynx
sonore, comme des perles diamantines... (p. 251: 15).
5.5 Mes parties
offrent éternellement le
spectacle lugubre
de la
turgescence; nul ne peut soutenir (et combien ne s'en sont-ils [vs
ont-ils] pas approchés !) qu'il les a vues à
l'état de
tranquillité
normale... (p. 259: 7).
5.7 ... quoique l'on
pourrait [= puisse] mettre un point d'exclamation
à la fin de chaque phrase, ce n'est peut-être pas une
raison pour s'en dispenser ! (p. 270: 21). — Cf.
strophe 5.7, v. (0).
6.3 Mervyn ne sait pas
pourquoi ses artères
temporales
battent
avec force, et il presse le pas, obsédé par une
frayeur dont lui
et
vous cherchez [vs cherchent] vainement la cause (p. 291:
16)
6.5 Comme si cette
nichée d'adorables moutards
avait [vs
aurait]
pu comprendre ce que c'était que la rhétorique !
(p.
301:
11).
6.5 Après avoir
écrit cette lettre
coupable, Mervyn
la
porta
à la
poste et revint [vs revient] se mettre au lit (p. 305:
19).
6.9 Comme Mervyn
poussait des cris aigus, il enleva
le sac,
ainsi
qu'un paquet de linges, et en frappa [vs frappe], à
plusieurs
reprises, le parapet du pont (p. 322: 26).
6.9 ...il suffit que
leur maître reste quelques
jours
absent [vs
absents] du logis, pour qu'ils se mettent à faire entendre
des
hurlements... (p. 323: 23).
6.10 on sait qu'une
force, ajoutée à
une autre
force,
engendre [vs
engendrent] une résultante composée des deux forces
primitives ! (p. 331: 15).
Voici, dans l'ordre du texte, le relevé
des coquilles d'imprimerie et leçons non retenues.
1.11 (p. 37:
12)
véracité, Femme;
1.11 (p. 38:
15)
lui font le
saigner le sang par la bouche et les oreilles... = le
font saigner par la bouche et les oreilles... Cf. n. (l);
1.11 (p. 41:
2)
Éternel
créateur de
l'univers La virgule manque : Éternel,
créateur de
l'univers Cf. n. (t);
1.11 (p. 43:
17)
l'aurore de [la]
vie Cf.
n. (z);
1.12 (p. 45:
5)
infatigab!e;
1.13 (p. 52:
25)
depecer [=
dépecer];
2.10 (p. 104:
15) pous (= pour)
l'attaquer;
2.10 (p. 104:
21) syllogi[s]mes;
2.11 (p. 106:
27) parait [=
paraît];
2.11 (p. 108:
18) effilé [=
affilé];
2.13 (p. 125:
24) un[e] attitude
triomphante;
2.15 (p. 135:
17) étre [=
être];
3.1 (p. 145:
21)
a [= à] sa
propre vie;
3.1 (p. 146:
27
Il fixe [= fixa] mon front, et me répliqua;
3.1 (p. 149:
21)
leurs [pour leur] corps
tremble; — J.-L. Steinmetz (Pléiade II) propose
la correction : leurs corps tremblent, mais elle ne me
paraît pas appropriée, d'abord parce que chaque cheval
a son corps, mais surtout à cause du terme de la
comparaison qui est singulier (comme le chasseur, celui du
chasseur);
3.5 (p. 165:
7-8) qui sentait la la
cuisse humaine;
3.5 (p. 165:
15) qui avait éte
[pour
été];
3.5 (p. 166:
5)
son corps couvert.de
toile d'araignées
[le
point
qui sépare le nom du complément déterminatif
n'est pas
mis
pour une
virgule : il est exactement au centre de l'espace qui sépare
les deux
mots, et non ajusté sur le premier, comme ce serait le cas
de la
virgule — ou du point d'ailleurs];
3.5 (p. 172:
17) Et mes yeux se
recollaient à la grille
avec plus d'énergie !.. [le point qui sépare le
pronom du verbe
se
trouve dans la marge de droite : il s'agit du caractère qui
devrait
constituer le troisième point de suspension à la
suite du point
d'exclamation, à la ligne suivante];
3.5 (p. 176:
12) les
enchevêtrements osseux de sa [vs la]
charpente;
3.5 (p. 177: 6,
7)
elle[s] ne se parlent pas; elle[s]
se
tiennent
par la main;
3.5 ( p. 178:
10) comdamné au[x]
peines
éternelles;
3.5 (p. 191:
6)
lire [mis pour rire];
4.3 (p. 195:
20)
acantophorus vs acanthophorus;
4.3 (p. 195:
28)
sangrenu [pour saugrenu
: renversement du
troisième caractère typographique];
4.3 (p. 198:
12)
seulements;
4.4 (p. 203:
21)
ennuque [pour eunuque :
renversement du
deuxième
caractère typographique];
4.7 (p. 224:
27
Se peut-il qu'une rage
aveugle ne puisse
enfin dessiller ses propres yeux l [typographiquement, le
caractère l (L minuscule)
est mis pour le point d'exclamation;
5.2 (p. 244:
11)
5.3 (p. 247: 1)
La rosée de gazon, pour, du gazon;
5.4 (p. 250:
25)
disparaîs;
5.5 (p. 257:
11)
Une salive
saumâtre coule de ma bouche,
je
ne sais pas pourquoi. Qui veut me la sucer, afin que j'en sois
débarrasse [= débarrassé];
5.6 (p. 265:
24)
quoditiennement;
5.7 (p. 268:
2)
degré d'intensite
[=intensité];
5.7 (p. 270:
2)
Il s'enveloppe
majestueusement dans le[s]
replis
de la soie, dédaigne d'entrelacer les glands d'or de ses
rideaux... —
Plis et replis ne se trouvent jamais au singulier et
un
peu plus loin, dans un contexte très semblable, on lit :
regarde-le
caché dans les replis des rideaux (271: 25); voir la n. (h);
5.7 (p. 279:
17)
le rebords [pour le
rebord];
6.5 (p. 299:
13)
inexpérience Je
serai... [le point
manque
en fin de phrase];
6.5 (p. 300:
27)
aujourd'hui il
rêvasse encore plus [que]
de coutume;
6.7 (p. 308:
21)
Il a porté cette
nourriture à sa
bouche et
la [= l'a] rejetée avec précipitation;
6.8 (p. 316:
22)
à [l'] oeuvre (l'article manque, le caractère
étant tombé, comme on le voit au retrait.
6.8 (p. 318:
16)
censé (supposé), mis pour sensé
(intelligent, raisonnable);
6.10 (p. 326:
28) queue du poisson, pour queue de poisson
(p. 326:
8,
19,
24 et
28);
6.10 (p. 328:
13) quelque[s] lignes plus
loin;
6.10 (p. 329:
27) La balle troua sa
peau, comme un[e] vrille.
C'est dans l'apparat critique que l'on
trouvera justifiée,
une à
une, les
corrections qui s'imposent pour rendre justice aux textes d'Isidore
Ducasse.
Dès
lors, il ne s'agit plus de « règles »
d'établissement,
sinon précisément celles-là,
qu'on aimerait tous voir appliquer à ses propres textes.
Ces
corrections découlent
de l'analyse grammaticale du texte, surtout de l'analyse
morphologique ou
syntaxique. Le principe d'économie est fort simple : je
tente de
corriger le texte
au mieux et au maximun, mais avec le minimum d'intervention.
En conséquence, toutes les corrections
qui suivent se
discutent. C'est
précisément
pour cela qu'elles doivent être justifiées,
contrairement aux
interventions qui précèdent sur la graphie ou
l'orthographe par
exemple.
Aussi longtemps que ce travail sera en cours,
toutes ces
corrections peuvent
être
revisées à tout moment, soit que je trouve une
meilleure
solution à tel ou tel
problème, soit encore que je me rende aux arguments des
lecteurs et des
utilisateurs de ce travail qui me demanderont de revoir l'une ou
l'autre de
mes
analyses (ce que je marquerai pas de reconnaître, bien
entendu). Ce
travail est
interactif : à chacun d'entre vous d'agir et je ne manquerai
pas de
réagir, comme
je l'ai toujours fait promptement jusqu'à maintenant, au
bénéfice d'Isidore Ducasse
et des lecteurs du texte de ses Chants de Maldoror et de ses
Poésies.
Les corrections justifiées sont
énumérées sous ce titre dans la section des
« variantes » et elles sont
décrites et
expliquées
dans la rubrique des
commentaires linguistiques qui suit. On
reconnaît
facilement ces corrections dans la mesure où les notes qui
les
justifient
commencent forcément par le
sigle « T », indiquant
la version
du « Texte de base »
que je corrige. Soit la première de ces notes, à la
première strophe (1.1) :
(i) T: côté que (P 1869,
p. 6: 25).
Après tant de
virgules, et même une en trop (g), en voici
une qui
manque et que j'ajoute. Voilà d'ailleurs la première
correction
de la présente
édition et elle s'impose : c'est bien entendu un triangle
que forment
peut-être
les oiseaux, certainement pas son troisième
côté,
invisible, absent, inexistant.
Se reportant au texte (p. 6: 25),
on
trouve la
correction : coté, que.
Voici donc la liste de ces corrections dans
l'ordre du texte.
1.1 (p. 6:
25), n.
(i)
côté que > côté, que;
1.3
(p. 8:
9),
n. (b)
jeta > jetât
1.5 (p. 9:
19), n.
(a)
stupides et nombreux > stupides, et
nombreux
1.5
(p. 10:
17), n. (g) ciel; lasser > ciel
— lasser
1.5
(p. 10:
19), n. (h) tous à la fois
> tout
à la fois
1.6 (p. 12:
14),
n.
(g) n'est-ce pas; >
n'est-ce pas ?
1.6 (p. 12:
22),
n.
(i) n'est-ce pas; >
n'est-ce pas ?
1.6 (p. 13:
9),
n.
(m) t'ayant
écarté >
t'étant
écarté
1.6 (p. 13:
10),
n.
(n) écarté
comme une
avalanche >
écarté, comme une
avalanche
1.6 (p. 14:
10),
n.
(t) ce crime; et > ce
crime ? et
1.7 (p. 16:
02),
n. (f) Prends garde à
toi; le plus faible > toi, le
plus faible
1.7 (p. 16:
25),
n. (l) Il n'y a que toi et les
monstres
[...] qui ne me
méprisent pas > qui ne me
méprisez pas.
1.7 (p. 17:
7-8),
n. (p) Montévidéen
». Enfants, c'est moi qui vous le dis.
Alors >
Montévidéen. Enfants, c'est moi qui vous le
dis ». Alors
1.9 (p.
28: 1), n. (z) Qui comprendra pourquoi
[...] drapé
dans sa fierté solitaire. >
solitaire ?
1.9 (p.
28: 17), n. (aa) ... Ils
ont beau employer toutes les
ressources de leur génie... incapab
les de te dominer. Ils
ont trouvé leur maître. > Incapables de te dominer, ils
ont trouvé leur maître.
1.11 (p. 35:
16),
n. (a)
chambre. > chambre...
1.11 (p. 37:
2/3), n. (f)
sans que quelque événement funeste [ne] nous plonge
1.11 (p. 38:
11),
v. (43) le vampire pour
le
vampire [je
laisse l'article en italique, mais j'ajoute la majuscule au nom, au
surnom].
1.11 (p. 37:
2),
n. (m) poussé
malgré, eux par
une force [la
virgule a d'abord été déplacée, puis
soustraite par les
typographes à la seconde édition et encore à
la
troisième].
1.11 (p. 38:
24),
n. (n)
ou que ces cris témoignent du repentir de quelque
crime enseveli
dans la nuit de son passé mystérieux.
1.11 (p. 41:
11),
n. (u)
Mère, vois ces griffes; je me méfie de
lui.
1.11 (p. 43:
23),
n. (aa)
avant que la nuit [ne] s'écoule [je rétablis le
texte des deux
premières éditions].
1.12 (p.44: 12),
n. (c) les adolescents, qui trouvent du plaisir
1.12 (p.45: 26),
v. (13) une haine
vivace, monter, comme
1.12 (p. 46:
25),
n. (t)
respirer l'air frais ? > ...
l'air frais . — Il faut
rétablir le point d'interrogation..
1.12 (p. 51:
10),
v. (77). mon palais vraiment
grandiose, est digne de te
recevoir.
1.13 (p. 54:
5),
v. (2), n. (e) n'aille pas / ne vas pas >
n'ailles pas
1.13 (p. 54:
5),
v. 11), n. (j) tourmentés; > ?
— Il faut rétablir le point d'interrogation.
1.13 (p. 54:
13),
n (s)
v (36) Est-il
insensé, le
Créateur; > ,
1.13 (p. 56:
17),
n. (z) afin d'implorer ton
pardon !» — Les
guillemets ouverts
au début de la réplique, v. (43), doivent être
fermés.
1.14 (p. 57:
17),
n. (h) En comptant l'acarus[,] sarcopte
qui produit la gale, tu auras deux amis !
2.2 (p. 64:
5),
n. (1) quatre chemises, pleines de
sang[,] et deux mouchoirs.
2.2 (p. 64:
18),
n. (2) grâce aux
globules que tu as descendues dans ton
gosier...
2.3 (p. 68:
3),
n. (1) je crois que
ç'aurait suffi > je crois que
ça aurait suffi.
2.4 (p. 70:
25),
n. (1) la charité humaine > la charité humaine.
2.5 (p. 74:
28),
n. (1) qu'un enfant > qu'une enfant.
2.5 (p. 76:
13),
n. (2) la goutte de sang reste >
restera ineffaçable.
2.6 (p. 80:
19),
n. (1) autant de
bien que tu leur
as > auras fait du mal
au commencement !...
2.6 (p. 80:
19),
n. (1) qu'est-ce dans un esprit, encore
plein
d'inexpérience ? > un esprit encore plein
d'inexpérience ?
2.7 (p. 86:
26),
n. (1) si c'était pour moi, je
ne le
prierai >
prierais point.
2.9 (p. 93:
13),
n. (f) monstres à allure de sage
> sages
2.9 (p. 94:
19),
n. (k) La peau disparaît > disparaîtra par un étrange
enchantement.
2.9 (p. 96:
7),
n. (3) ... tant que l'homme
méconnaîtra son créateur > Créateur, et se narguera de lui...
2.9 (p. 98:
23),
n. (4) Peut-être
n'êtes-vous
pas, sans avoir entendu, au moins, une fois dans votre vie, ces sortes
d'aboiements douloureux et prolongés. > Peut-être
n'êtes-vous pas sans avoir entendu, au moins une fois, dans votre vie, ces sortes d'aboiements
douloureux et prolongés.
2.10
(p. 100:
8), n. (b) un je ne
sais quoi épais comme de la fumée > un je ne sais
quoi, épais comme de la
fumée...
2.10
(p. 100:
26), cf. v. (2) ne
désire plus que de
s'élever > ne désire plus que
s'élever...
2.10
(p. 101:
17) autant de signes
mystérieux, vivants
> vivant d'une haleine latente...
2.10
(p. 101:
21) comment se fait-il > il se fait que...
2.10
(p. 102:
12) votre
longue robe, flottante
> flottant comme une vapeur...
2.10
(p. 102:
28) engraissés par
le sang humain[,] et faire pousser des
fleurs matinales par-dessus les funèbres ossements.
2.10
(p. 103: 7)
le
matin, ses ailes et ses yeux > les
ailes et les yeux, vers l'espace...
2.10
(p. 105:
8), cf. v. (8) Mais, je
le laisserai > laissai de
côté, comme un paquet de ficelles...
2.11
(p. 112:
4), cf. v. (2) les deux rives,
et, entre lesquels > lesquelles, elle s'avance comme une
reine...
2.12
(p. 117:
1), cf. n. (d) l'aurore
s'élève
bleuâtre
> l'aurore s'élève,
bleuâtre
2.13
(p. 118:
19)
« Va-t'en;
je ne t'ai pas appelé; je n'ai pas besoin de ton
amitié... » >
»... — cf. n. (c).
2.13 (p.119: 8)
ma
beauté,
qui [en] a bouleversé plus d'une
— cf. n. (e).
2.13
(p. 119:
14)
mets-te >
mets-toi-le dans la tête —
n. (f).
2.13
(p. 119:
14) ce qu'il y avait de plus beau dans l'humanité !
ce > Ce qu'il
me fallait, je n'aurais pas su le dire.
2.14
(p. 131:
16) dont tu te vantes . > ?
2.15
(p. 136:
16) qui se resserrait de plus en plus... je > Je
craignais...
2.16 (p. 139:
25) de cette manière que d'une autre > de cette
manière, que d'une autre.
3.1 (p. 141:
1-2) Typographie : un trait doit séparer la
désignation de la stophe et le début du chant.
3.1 (p. 141:
16) ne pas apaiser la
> sa soif
3.1 (p. 144:
13) sa surface hideuse >
hideuse, et paraissait petite
3.1 (p. 144:
26) des courants sous-marins
>
sous-marins, et laissaient, bien loin derrière
eux,
le pot de chambre
3.1 (p. 145:
10) portes et fenêtres
fermées; > , pendant
que
3.1 (p. 145:
13) le vent ébranle, par sa vigueur, ces > ses
frêles murailles
3.1 (p. 146:
27) Il fixe > fixa mon front, et me répliqua, avec les
mouvements de sa langue
3.1 (p. 147:
22) Je ne vois pas des
> de larmes sur ton visage
3.1 (p. 148:
16) en formant des
nuages; > nuage, de
même...
3.2 (p. 152:
13) je me gardai > gardais de la contredire
3.2 (p. 153:
27) il la prit > prend
d'abord pour une rose.
3.2 (p. 154:
18) il cru qu'on lui demanda >
demandait
3.2 (p. 156:
18) labourant de fond en comble
>
labourant, de fond en comble
3.3 (p. 157:
23) Typographie : suppression de l'alinéa.
3.3 (p. 158:
8) Je n'étais > ne
suis pas habitué
3.3 (p. 160:
16) Comment le dragon s'est > s'est-il
laissé prendre à la poitrine ?
3.3 (p. 160:
18) Il a beau user de la ruse et de la
force; > ,
je m'aperçois que
3.4 (p. 164:
5) étendu dans le mélange de boue, de sang et
de vin; > , sans défense
3.5 (p. 166:
23) jusqu'à ce qu'il
sortît > en
sortît du sang
3.5 (p. 167:
6) J'allai > J'allais descendre du pont, quand je vis...
3.5 (p. 169:
20) des pustules
envenimées, qui... —
J'ajoute la virgule.
3.5 (p. 170:
18) J'ai vu la membrane des > de ces
dernières se contracter.
3.5 (p. 171:
10) un jeune homme, qui — J'ajoute la virgule.
3.5 (p. 173:
1) son ancienne
splendeur; > , qu'il lavait...
3.5 (p. 174:
28) personne n'y entre >
personne n'y entre plus.
3.5 (p. 174:
23) afin que la
nuit couvre tes pas... je > Je ne t'ai pas oublié...
3.5 (p. 175:
22) corps reste nu devant leur
innocence; > , châtiment mémorable de la
vertu abandonnée.
3.5 (p. 176:
1) attirées, comme un
aimant > comme par un aimant
3.5 (p. 177:
2) écrasant avec le
pied les renoncules et les lilas; >
, devenues folles d'indignation...
3.5 (p. 177:
13) Ô cheveu, tu le
vois toi-même; > : de tous les côtés, je suis
assailli par le sentiment déchaîné de ma
dépravation !
3.5 (p. 177:
25) qu'il préférait > préférerait porter la main sur
le sein d'une jeune fille
3.5 (p. 178:
18) que la nuit couvre tes
pas. > ...
3.5 (p. 180:
8) la marée
montante, avec ses embruns et son approche dangereuse, lui raconteront qu'ils n'ignorent pas son
passé > la marée montante, avec ses embruns, et son approche dangereuse lui raconteront
qu'ils n'ignorent pas son passé
3.5 (p. 182:
2) pendant bien de temps > longtemps
4.2 (p. 187:
1) ce ne serait plus une
affirmation; > , quoique
4.2 (p. 187:
6) d'un pilier, que > pour que
la comparaison
4.2 (p. 187:
22) cet axiome principal, > : les
habitudes
4.2 (p. 189:
11) Soustraction de l'alinéa et du retrait.
4.2 (p. 191:
12) Apprenez-leur à lire > rire,
ils
se révoltent.
4.3 (p. 199:
17) ... revenir la queue
basse, (si, même, il est vrai que j'aie une
queue) au sujet
[de] cette strophe. > ... revenir la queue basse (si,
même, il est vrai
que j'aie une queue), au sujet [de]
cette strophe.
4.3 (p. 202:
12) prévoir > présumer. Cf. n. (r).
4.4 (p. 203:
7) ... je n'ose pas dire corps > mon
corps...
4.4 (p. 203:
11) Prenez garde qu'il ne s'en
échappe un, et
qu'il ne vienne... Add.
4.4 (p. 204:
15-16)... n'est-ce pas,
> n'est-ce pas ? [...] dans mes
reins ? > .
4.4 (p. 205:
12) Va-t'en... que je ne
t'inspire aucune piété
> Que je ne t'inspire aucune pitié.
4.5 (p. 206:
17)
... ces yeux ne
t'appartiennent
pas... où
> Où les as-tu
pris ?
4.5 (p. 207:
11)
Qui donc alors t'a
scalpé ? si > Si c'est un être humain...
4.5 (p. 207:
11)
Que fait-elle
au-dessous > là-dessous ?...
4.5 (p. 209:
15)
Sous la forme
de > d'un requin.
4.6 (p. 216: 6)...
vous
contrôlerez par
votre propre
expérience, non pas > seulement la vraisemblance, mais, en outre,
la
vérité même de mon assertion. Cf. n. (q).
4.7 (p 217: 9)
(qui,
cependant, n'en serait
pas moins
curieuse; > , au
contraire, elle le serait davantage).
4.7 (p. 219:
11)
il vit dans
l'eau [...];
à travers les
couches supérieures de l'air [...]; et sous la
terre, comme la
taupe, le cloporte et la sublimité du vermisseau. —
Soustraction de
l'article.
4.7 (p. 223:
1) le roc sur
lequel je
reposai > reposait la plante
de mes pieds....
4.7 (p. 224:
9)
j'efforçai
> je m'efforçai d'apaiser une
âme, qui
n'avait pas le droit de se révolter...
4.7 (p. 225: 9)
[les habitants
du continent]
ne paraissaient
pas > ne paraissaient jusqu'ici me
ressembler en
rien....
4.7 (p. 226:
7)
et ses
fragments épars,
ce sont les
vagues qui le > les
reçurent....
4.8 (p. 227: 8)
... je > Je ne veux pas épeler de nouveau ces
six lettres, non, non.
4.8 (p. 227:
12) Même alors, la
prééminence de ma force physique était plutôt < soust.> un motif de soutenir,
à travers le
rude sentier de la vie, celui qui s'était donné
à moi, plutôt < add.> que de maltraiter un
être visiblement
plus faible..
4.8 (p. 227:
19) c
> Chaque nuit...
4.8 (p. 229:
2) A-t-il conservé la vie,
quoique ses os
se soient irréparablement brisés... >
? i >
Irréparablement ?.
5.1 (p. 233: 25) Si
je ne savais pas que tu n'étais > es pas un sot,
je ne te ferais pas un semblable reproche.
5.2 (p. 240:
18)
La malheureuse [...]
en entrant > rentrant,
elle
délira.
5.2 (p. 240:
21) je
ne sais si je conservai > conserverai assez
d'empire sur moi-même, pour que les muscles de ma figure
restassent
immobiles !
5.2 (p. 241:
24)
Le
vautour des
agneaux et le
grand-duc de
Virginie, portés insensiblement,
par les
péripéties de leur lutte, s'étaient
rapprochés de nous. — Soustraction de la virgule.
5.3
(p. 245: 8)
Ce qu'aucun ne souhaiterait
pour sa propre
existence, m'a été
échu par un lot
inégal. — soustraction de la virgule. Cf. n. (b).
5.3
(p. 247: 3)
Il est en
conséquence
certain que, par cette lutte étrange, mon coeur a muré > muté ses
desseins, affamé qui se mange lui-même. Cf. n. (l).
5.3
(p. 247: 6)
Impénétrable
comme les
géants, moi, j'ai vécu sans cesse avec l'envergure > ouverture des yeux
béante. Cf. n. (m).
5.3
(p. 248:
26) ... mon bras inerte s'est
assimilé
savamment la raideur de la souche » >
couche. Cf. n. (s).
5.5
(p. 258:
19) ... j'aurai >
j'aurais trop de souvenirs à
débrouiller,
si... Cf. n. (k)
5.5
(p. 259:
7) [mes parties génitales :
personne] ne
peut soutenir (et combien ne s'en ont-ils > sont-ils
pas approchés !) qu'il les a vues à
l'état de
tranquillité normale... — voir plus haut la coquille,
approcher pour s'approcher.
5.6 (p. 261:
16) ... mais, ce qu'il > qui
importe avant
tout... Cf. n. (c).
5.6 (p. 263:
16) La ponctuation doit être refaite dans le passage
suivant :
« Et, quand je réfléchis sommairement
à ces
ténébreux mystères, par
lesquels, un être humain
disparaît de la
terre... » je crains de ne « pouvoir vivre
assez
longtemps, pour vous bien expliquer ce que je n'ai pas
la
prétention de comprendre moi-même ». Je
soustrais les trois virgules.
5.6 (p. 263:
27) ... je calcule mentalement qu'il ne sera pas
inutile ici, de construire l'aveu complet de mon
impuissance radicale,
quand il s'agit surtout, comme à présent, de cette
imposante et
inabordable question (p. 263: 27 - 264:
3). J'ajoute une
virgule pour encadrer l'adverbe « ici ».
5.6 (p. 264:
12) ...
l'impossible > impassible et
inoubliable aspect d'un hibou sérieux jusqu'à
l'éternité. Cf. n. (n).
5.6 (p. 266:
6-19) La
réplique de
style indirect est malencontreusement encadrée de
guillemets. « Il dit qu'il s'étonne...et
ceux qui
survécurent ». La
soustraction de ces
guillemets s'impose.
5.6 (p. 266:
11) S'il avait cru que la mort
est > était aussi peu
sympathique... Cf. n. (r).
5.6 (p. 266:
23) « Vous
autres, vous ne pouvez savoir le nom de ce cavalier; mais, moi, je
le
sais ». J'ajoute les
guillemets à
cette phrase. Cf. n. (s).
5.6 (p. 267:
15) ... le prêtre des religions,
plus gravement, reprit... (p. 267: 15). — C'est pour respecter la logique
de la
ponctuation dans les Chants qu'il faut ajouter ces deux
virgules.
5.7 (p. 272:
21) ... vos cheveux
entremêlés entre eux, et ruisselants > ruisselant du liquide
salé...
5.7 (p. 272:
21) Mais quel mystère
s'était > s'était-t-il donc passé sous
l'eau... ?
5.7 (p. 272:
21) Mais moi, je ne ressentirai pas
de la > de
pitié :
ce serait te montrer trop d'estime; cf. n. (s).
6.1 (p. 283:
20) ... et je
devais à
moi-même... > et je me
devais, à moi-même,...
6.1 (p. 286:
22) ... cela est si
vrai qu'il n'y a
que quelques minutes seulement, que
j'exprimai le voeu
ardent que vous fussiez emprisonné dans les glandes
sudoripares de ma peau. —
Soustraction de la conjonction.
6.2 (p. 285:
2-3) ... je pense que chacun ne sera pas de mon avis, si je
ne me trompe... — Voir la note
(a).
6.2 (p. 286:
22) ... peut-être, il est
> est-il à
quelques pas de vous.
6.4 (p. 293:
10) [Maldoror]
s'est bien
gardé de ne pas suivre les pas qui le
précédaient.
6.4 (p. 295:
12) ... je vais
chercher dans mon
appartement un flacon rempli d'essence de
térébenthine, et dont je me sers habituellement quand la
migraine envahit
mes tempes...
6.4 (p. 295:
23) Depuis notre
légitime
union, aucun nuage n'est venu s'interposer entre nous. Je suis
content de toi, je
n'ai jamais eu de reproches à te faire :
> , et réciproquement.
6.4 (p. 296:
13) Le commodore
[...] accepte
le flacon [d'essence de térébenthine] des mains de
son épouse.
Un foulard d'Inde y > en
est trempé, et l'on entoure la tête de Mervyn avec
[...] la soie.
6.4 (p. 297:
22) Il me
prenait pour un
malfaiteur,
s'écrie-t-il : > ; lui, c'est un imbécile.
6.5 (p. 298:
25) Cet avertissement
indirect
l'engage à reprendre le papier vélin; mais, celui-ci recula...
6.5 (p. 298:
24) Cet avertissement indirect l'engage > engagea à
reprendre le papier vélin...
6.5 (p. 300:
2) Il possède des raisons, qui ne sont pas parvenues à ma
connaissance et que,
par conséquent, je ne pourrais vous transmettre, pour
insinuer que ses
frères ne lui conviennent pas non plus. — J'ajoute la
virgule.
6.5 (p. 300:
17) ... les polychromes ruissellements
des vins du Rhin
et le rubis mousseux du champagne s'enchâssent
dans les étroites et hautes coupes de pierre de Bohême
, et [soustraction] laissent même sa
vue
indifférente. > ... les polychromes ruissellements des
vins du Rhin et
le rubis mousseux du champagne s'enchâssant dans
les étroites et hautes coupes de pierre de Bohême
laissent même
sa vue indifférente.
6.5 (p. 301:
3) Mervyn... > —
Mervyn...
6.5 (p. 301:
26) ... le raisonné
développement des
phrases passées à la filière et à la saponification des obligatoires
métaphores. — Il faut ajouter la seconde
préposition.
6.5 (p. 302:
1) Lis, femme; >
, tu seras plus heureuse que moi...
6.5 (p. 302:
1) ... tu seras plus heureuse que
moi, pour chasser le chagrin des jours de notre
fils ». — Il faut soustraire la virgule.
6.6 (p. 307:
11) «... et
qui varieront
encore; » > »;... Il faut
déplacer le
point-virgule qui doit venir après la fermeture des
guillemets.
6.6 (p. 307:
24) ...
plusieurs
phénomènes, qui
relèvent
directement d'une connaissance plus approfondie de la nature des
choses,
déposent en faveur de l'opinion contraire... — La
première
virgule manquait pour encadrer la relative.
6.6 (p. 308:
6) ... ton courage
dans le malheur
inspire de l'estime à ton ennemi le plus acharné;
mais, Maldoror te retrouvera bientôt pour
te disputer la
proie qui s'appelle Mervyn. — La virgule manquait.
6.7 (p. 310:
18-20) J'avais
acheté un
serin pour mes trois soeurs ; c'était pour mes trois
soeurs que j'avais
acheté un serin > : c'était pour elles
seules que je
l'avais acheté.
6.7 (p. 312:
27) [les trois
Marguerite]
s'étendirent sur la paille, l'une à côté
de l'autre; > , pendant
que la chienne
[...] les regardait faire avec étonnement.
6.7 (p. 314:
9) Telle est du moins
la
réflexion paradoxale qu'il cherche à introduire dans
son esprit;
mais, elle ne peut en chasser les
enseignements
importants de la grave expérience. — J'ajoute la
virgule.
6.8 (p. 317:
26) C'était plus fort que
lui ! Il
n'y mettait pas de la mauvaise
intention !
— Je soustrais l'article, mais je laisse le substantif au
singulier.
6.8 (p. 319:
16) Il se montre, radieux, sur la
surface de
l'écueil; ainsi un prêtre
des religions
quand il a la certitude de ramener une brebis égarée
> Il se
montre, radieux, sur la surface de l'écueil,
ainsi qu'un prêtre des religions
quand il a la
certitude de ramener une brebis égarée.
6.8 (p. 320:
21) Ce n'est pas la vigueur qui manque
à son
bras, allez; > !, c'est
le moindre de ses embarras. — L'interjection s'écrit
avec le point
d'exclamation et s'insère dans la ponctuation de la phrase
(elle doit donc
être suivie ici de la virgule.
6.8 (p. 321:
9) ... aucun oiseau ne s'approcha de
son plumage
honteux, pour lui tenir compagnie.
— Je dois
soustraire la virgule qui n'est pas justifiée, la
complétive
infinitive faisant corps avec la proposition principale.
6.9 (p. 321:
16) Le
corsaire, aux cheveux d'or, a
reçu la
réponse de Mervyn.
6.9 (p. 323:
25) ... Arrêtez !...
arrêtez !... » cria le quatrième, avant que
tous les bras se
fussent levés en cadence pour frapper résolument,
cette fois, sur le
sac. « Arrêtez, vous
dis-je... — J'ajoute les guillemets pour que la longue incise
se trouve à l'extérieur des phrases en style
direct.
6.9 (p. 324:
21) Le
dénouement va se précipiter; et, dans ces sortes de
récits,
où une passion, de quelque genre qu'elle soit, étant
donnée,
celle-ci ne craint aucun obstacle pour se frayer un passage, > : il n'y
a pas lieu de
délayer dans un godet la gomme laque de quatre cents pages
banales.
6.10
(p. 325: 4) Pour
construire
mécaniquement la cervelle d'un conte somnifère, il ne
suffit pas de
disséquer des bêtises et d'abrutir
puissamment à doses renouvelées l'intelligence du
lecteur... —
J'ajoute la préposition.
6.10
(p. 326: 4) Que
n'aurait-il pas fait,
s'il
eût pu vivre davantage ! c'est > C'est le meilleur professeur
d'hypnotisme que je connaisse !
6.10
(p. 326: 10-13) Il
n'était pas
naturel de se demander : « où est le
poisson ? Je > je ne
vois que la queue
qui remue ». Car > ;
car, puisque, précisément, l'on avouait
implicitement ne pas
apercevoir le poisson, c'est qu'en réalité il n'y
était
pas.
6.10
(p. 326: 28) Celui-ci
devina le projet
de l'espion [la queue de poisson], et, avant que le
troisième jour fût
parvenu à sa fin, il perça la queue du
> de poisson d'une flèche
envenimée. — Je refais la ponctuation de tout le
fragment.
6.10
(p. 329: 24) ... la
mère, qu'on
avait appelée la fille de neige, à cause de
son extrême
pâleur... — Je soustrais l'italique, car ni
l'italique, ni les
guillemets n'ont leur place ici dans les Chants.
6.10
(p. 330: 6) S'il
n'était pas
bien prouvé qu'il ne fût trop bon pour une de ses
créatures,
je plaindrais l'homme de la colonne ! celui-ci >
Celui-ci, d'un coup sec de poignet,
ramène
à soi la corde ainsi lestée.
6.10
(p. 332: 14) Il
tient, entre ses mains crispées, comme un
grand ruban de
vieilles fleurs jaunes. — J'ajoute la virgule pour encadrer
le complément
circonstanciel et ne pas séparer le verbe de son objet
direct.
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